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Comme sur des roulettes !

par Guillaume Forman
publié le
16 déc.
72 lecteurs

Pour les besoins d’un voyage à vélo en Albanie empruntant les transports en commun et les chemins cabossés, Guillaume a mis la main à l’outil : roulettes sur tige de selle, clé plate deux en un, porte-bagages sur fourche amortie, etc. Sa méthode : récup’, seconde main et double emploi.

Pris de court. Je n’ai pas eu le temps de me changer et ma housse de transport vélo m’a permis de garder mes jambes au sec. Double emploi !
Pris de court. Je n’ai pas eu le temps de me changer et ma housse de transport vélo m’a permis de garder mes jambes au sec. Double emploi !

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je dois vous raconter un peu le pourquoi du comment. C’est pour les besoins d’un voyage à vélo en Albanie que je me suis mis à bricoler. Tout a commencé au festival Osez partir à vélo de Saint-Brieuc en mai 2022, où je me suis rendu un peu par hasard. J’y ai fait des rencontres déterminantes, notamment avec un groupe de musique klezmer qui m’a adopté depuis, mais ça, c’est une autre histoire… Comme quoi, le vélo mène à tout (ou tout mène au vélo, c’est selon) ! Côté voyage, c’est le récit d’Adrien, Antoine et Apolline, partis un an de Paimpol à Hanoï au sortir de leurs études, qui m’a interpellé. Ils racontaient, entre autres, que l’Albanie faisait partie des pays qu’ils avaient préférés, tant pour le contact humain que pour le dépaysement (lié en partie à la dictature qui a duré de 1944 à 1991). Musicien (saxophoniste) jouant essentiellement de la musique d’Europe de l’Est, j’ai une sensibilité particulière pour les Balkans, et j’ai vu là un moyen de mettre des images et des rencontres sur des sons qui me font voyager l’oreille au quotidien. Me voilà donc avec un projet : réaliser mon premier cyclo-voyage.
Je pratique le vélo au quotidien pour me rendre au travail à 10 km de mon domicile (un vélotafeur quoi) et j’ai conscience des bienfaits que me procure la bicyclette. Hyperactif mais pas compétiteur, j’y vois un moyen de me laisser porter par le temps, les distances, les pauses, les rencontres, les détours, les changements de plan. Donc pour moi, le voyage, c’est sans trace GPS à suivre ou à enregistrer, et je privilégie le feutre fluo sur carte papier, plus propice à la rencontre. J’ai donc commencé par acheter une grande carte pour m’imprégner de la géographie de l’Albanie, ce petit pays lové entre la Grèce, la Macédoine, le Kosovo et le Monténégro, avant de me lancer dans les « détails » techniques : organisation familiale, transports, communication, budget, objectifs, matériel.
Maintenant que vous savez tout, je peux vous présenter mes petits trucs et astuces imaginés et mis en place pour répondre aux besoins de mon voyage en suivant quelques principes simples : récup’, seconde main et double emploi.

... et la suite ?
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