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Le bivouac, cette idylle ?

Je me dois de vous écrire cette bafouille, car à chaque lecture de votre super magazine, j’ai cette petite corde sensible qui vibre. Tout d’abord bravo pour les 20 ans et le spécial bivouac que j’ai bien envie de « démonter » (avec bienveillance et humour bien sûr). Le bivouac, cet instant où le monde cesse de s’agiter, en pleine nature, sous un ciel étoilé, avec une bonne popote et un apéro entre copains pour admirer un superbe coucher de soleil, est un pur bonheur ! Oui mais NON ! Il y a tellement de paramètres qui peuvent modifier ce moment magique : le facteur temps où la bonne heure décidera du bon lieu au bon endroit au bon moment, quand on n’a pas déjà passé deux heures laborieuses à le rechercher ! Le repas frugal : qui dit charge minimale dit pas de superflu, soit des pâtes à l’eau, semoule nature, pas de dessert, le chocolat fondu au fond du sac, il reste une mini chips pour l’apéro, mais rien à boire ! Raté pour le coucher de soleil caché derrière une énorme couche laiteuse ! Quant au ciel étoilé, il y a belle lurette que le froid ? les insectes ? la fatigue ? nous ont envoyé ronfler dans notre duvet ! Alors oui, le bonheur du bivouac existe, je l’ai rencontré… une fois… si peu… mais je continue à y croire… sans pour autant le chercher vraiment. Et j’en viens à ma corde sensible. La légitimité de lire Carnets d’Aventures et, pire, d’y être abonné(e) : malgré nos escapades à vélo et à pied en itinérance depuis peu, notre amour de la nature depuis toujours et nos gestes quotidiens depuis des décennies pour préserver l’environnement, nous continuons à rouler en van (parfois, souvent) et à prendre l’avion (le moins possible). Alors comme la vie n’est pas toute rose ou toute noire, et le bivouac pas tout parfait ou tout pourri, ai-je la légitimité de vous lire ? un peu… beaucoup… Finalement, je continuerai à vous lire, mais maintenant, vous savez. Bien amicalement.

Laurence