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Topo : Rivières nature en kayak gonflable

par Johanna dans Livres et Films 14 mai 2018 mis à jour 27 mai 2021 3775 lecteurs 2 commentaires
Lecture 2 min.

Rivières nature en France
Canoë - gonflable - kayak, 100 parcours, 2500 km pagayables

Nouvelle édition considérablement enrichie au printemps 2021 !

Laurent Nicolet, kayakiste depuis 40 ans sur de nombreux cours d'eau du globe, moniteur de kayak et guide de raft, publie aux éditions le Canotier ce bel ouvrage, fruit, assurément, de nombreuses navigations et d'un travail collectif énorme !
Ce topo présente 45 parcours adaptés au kayak gonflable, sur 31 cours d'eau de France, choisis pour leur intérêt et leur côté nature, de niveau facile à intermédiaire. Quelques itinérances sont proposées sur 2 à 4 jours.

Cet ouvrage est assez complet : en plus d'infos et conseils utiles sur la règlementation globale en France, le matériel, les niveaux de difficulté en rivière, le "no impact camping" (ou comment remporter tous ses déchets, y compris ses excréments), pour chaque parcours, il donne sur 4 à 8 pages :

- le niveau de difficulté, la longueur, la durée
- les périodes idéales pour naviguer, et les débits d'eau idéal, minimum, maximum
- le descriptif de la navigation (km par km, focus sur les difficultés)
- la réglementation particulière
- les accès à l’eau avec coordonnées gps + conseils pour la navette
- les randos courtes à faire depuis la rivière (points de vue, canyons, etc.)
- des conseils de sécurité spécifiques
- où dormir sur les parcours de plusieurs jours
- une carte détaillée du parcours sur fond topographique IGN.

Un ouvrage à avoir dans sa bibliothèque et à ouvrir souvent ! Il renseignera aussi bien les habitués et kayakistes réguliers, que les amateurs de descentes sauvages dans de beaux environnements, ou les néophytes voulant découvrir le plaisir de découvrir la nature autrement.

Topo édité au Canotier, 413 p. couleur, 17x24cm, 29,90 €


Note : ce topo n'est volontairement pas un guide du canoë sur les cours d'eau de France, comme toute la Loire ou l'Allier (pour cela, se reporter à l'ouvrage Le guide du canoë en France, de Paul Villecourt, édité également au Canotier).

Commentaires
jeanpatriceveilhan - 31 mai 2018
148 messages
Acheté il y a un mois, j'ai feuilleté ce livre sur toutes les rivières que je connais déjà... et je le trouve particulièrement bien fait: à la fois parce qu'il donne énormément de renseignements utiles, mais aussi parce que photos et pagination donnent vraiment envie!


Je me permets d'ajouter une suggestion qui est évoquée certes, mais en fait peu développée dans le livre: la possibilité de faire les descentes en embarquant un vélo (pliant ou VTT dont on a démonté 1 ou 2 roues). Sur les parcours répertoriés (du moins sur la plupart d'entre eux, qui sont de la classe 1 ou 2), il est facile de sangler son vélo sur le kayak gonflable. Du coup, cela facilite considérablement la logistique.

J'ai encore pratiqué cette technique dimanche dernier: les deux vélos tenaient sur le Gumotex Seawave sans problème, et sans gêner nullement les mouvements de pagaie; nous avons descendu la Durance pendant 2h30... et remonté par de très jolis petits chemins et routes pendant 1h30. Cinq avantages (chacun choisira leur ordre d'importance):
1) Tout le corps a travaillé!
2) Nous avons vu la rivière sous deux aspects différents et complémentaires.
3) Nous avons évité 40km en voiture, soit 7,5 kg de CO2.
4) Aucune logistique compliquée, donc la possibilité d'improviser beaucoup plus facilement: nous avons décidé la balade 2h avant parce qu'une fenêtre météo le permettait.
5) L'adaptation à la rivière: parce que nous avions les vélos avec nous, nous avons pu arrêter la balade 3km avant la fin prévue... et s'épargner un barrage qui aurait été un peu galère à porter.

Remarque à ceux qui ne l'ont jamais fait par peur d'abîmer leur kayak gonflable: je le fais depuis 25 ans sans mettre aucune protection (Gumotex et packraft)... et ça n'abîme rien! Je fais juste attention à bien positionner la chaîne, les pédales et certaines parties anguleuses au moment de la dépose du vélo et du serrage de la sangle; mais je n'intercale aucun chiffon ni mousse. Sur des rivières de classe 1, et si je connais le tronçon, il m'arrive même ne de rien sangler du tout: le vélo tient par gravité!

Sur une rivière "à portage" (petits barrages, etc):
— A deux: la plupart du temps, le kayak reste transportable sans dé-sangler les vélos (puisqu'il ne s'agit souvent que de 10 à 30 mètres).
— Seul: il est vrai que je dois faire le portage en deux temps, et dé-sangler / re-sangler le vélo. En réalité, ça se fait très vite si on mémorise la façon exacte de le positionner.

Bonnes descentes! Et bonne lecture!

Johanna - 31 mai 2018
661 messages
Merci Jean-Patrice pour ton message et tes retours d'expérience. C'est très élégant de coupler ainsi canoë et vélo ! Savoir que tu le fais régulièrement et que ça fonctionne bien permet de rassurer ceux qui doutaient de la faisabilité ! :)
Bravo en tout cas !