Latok salopettes eVent Rab
Vêtement imper-respirant d'alpinisme
Poids constaté : 728g, taille S, assez grand mais il s’agit d’une sur-couche qui peut se mettre sur une couche potentiellement épaisse.
La Latok est une salopette hardshell, c'est-à-dire en tissu entièrement imper-respirant mais sans doublure donc elle s’utilise plutôt en seconde couche sur un collant (en couche unique, elle ne sera pas assez « chaude » et le tissu n’est pas des plus agréables en contact direct avec la peau (c’est comme mettre une veste hardshell à même la peau). Construction 3 couches sur une membrane eVent (l’eVent est peut-être une membrane un peu meilleure que les autres, elle est relativement respirante et semble conserver son imperméabilité plus longtemps que les autres). Le tissu n’est pas stretch à part sur le ventre et les reins.
La Latok s’ouvre sur la totalité (zip YKK double curseur étanche) de la jambe ce qui permet une ventilation maximale ; c’est un point très positif. Cependant, en ouvrant par le haut, la salopette s’ouvre complètement et n’est retenue que par un velcro, ce qui en action est insuffisant. Il faudrait au moins un bouton-pression (rajoutable). En revanche cette propriété permet d’aller facilement « aux toilettes » sans avoir à baisser les bretelles et le haut de la salopette. Du coup, pour aérer, on est presque obligé d’ouvrir par le bas ; là, il y a un bouton-pression qui maintient la fin de jambe fermée. Mais en pratique il serait plus intéressant de pouvoir l’ouvrir par le haut, car selon le type de neige (la quantité de fraîche) il est plus agréable de laisser un peu de pantalon fermé sur le bas. D’autre part si on veut ventiler seulement un petit peu, c’est mieux d’ouvrir au niveau de la cuisse qu’au niveau du mollet. Ce défaut se corrige donc en rajoutant un bouton-pression de chaque côté au niveau du velcro du haut de la salopette. Pas très compliqué.
La salopette remonte surtout sur le ventre et la poitrine ; le tissu utilisé sur ces zones, agréable au toucher, est plus respirant mais il est un peu chaud. S’il fait trop chaud, on peut complètement ouvrir le zip double-curseur (YKK) de la poitrine. La coupe remonte sur les reins, c’est agréable. L’intérieur des mollets est très renforcé par un tissu résistant.
Deux petites poches à zip sur la poitrine, pas très accessibles vu leur positionnement.
Conclusion : une salopette de qualité utilisant les meilleurs matériaux. À l’usage, on pourra seulement lui reprocher son manque de poche revolver et la quasi-obligation de l’utiliser sur une sous-couche. Son usage est en fait plutôt en surcouche pour les expéditions froides et/ou humides ; donc plus pour l’expé ou l’alpinisme par temps froid avec des conditions rudes où l’on veut une surcouche qui protège bien.
Prix approx. : 300€
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