« Le voyage pas si proche de chez nous » Traversée Mercantour - Ubaye - Queyras
Aout 2018. Une envie de trek nous prend pour les vacances de cet été. Le format contraint de 10 jours ne nous laissant pas la possibilité d'aller bien loin et étant à Bandol au 15 aout, on se replie sur les exotiques montagnes des alpes du Sud. Ce sera une traversée Mercantour, Ubaye et Queyras par les hauteurs, et en mobilité "douce" s'il vous plait ! L'occasion de montrer une fois de plus qu'il n'est pas nécessaire d'aller loin pour vivre des moments intenses.
Récit au jour de notre voyage "pas si proche de chez nous", au travers de notre carnet de bord.
Bonne lecture !
Récit au jour de notre voyage "pas si proche de chez nous", au travers de notre carnet de bord.
Bonne lecture !
Quand : 16/08/2018
Durée : 11 jours
Durée : 11 jours
Distance globale :
111km
Dénivelées :
+7223m /
-6824m
Alti min/max : 1144m/2989m
Carnet publié par Geoff
le 21 mars 2020
modifié le 23 juil. 2020
modifié le 23 juil. 2020
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
train
bus
Précisions :
L'accès au Mercantour se fait par Nice, accessible en TGV et TER depuis toute la France, mais un petit conseil : évitez le week-end du 15 aout ! ;-)
Depuis le centre ville de Nice, les bus Lignes d'Azur permettent de remonter les vallées jusqu'à S...
L'accès au Mercantour se fait par Nice, accessible en TGV et TER depuis toute la France, mais un petit conseil : évitez le week-end du 15 aout ! ;-)
Depuis le centre ville de Nice, les bus Lignes d'Azur permettent de remonter les vallées jusqu'à St Etienne de Tinée par exemple, mais également toutes les stations du Mercantour.
Au retour, il est possible d'utiliser les navettes du Queyras (05voyageurs.com) S25, S26, S27, S28 qui assurent la liaison avec la gare TER de Mont-Dauphin, depuis laquelle vous pourrez rentrer chez vous ! Pratique et économique !
Petite attention tout de même pour bien synchroniser vos horaires, car les fréquences de passage des bus sont assez faibles, même en pleine saison estivale...
Coup de coeur !
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Vue d'ensemble
Le compte-rendu : Jour 7 - 22 aout (mise à jour : 24 mars 2020)
Le lever est difficile aujourd’hui mais nous sommes efficaces lors du pliage du campement. Nous partons alors que tout le monde dort dans les dernières maisons du hameau. Nous remontons lentement un long vallon en pente douce : ce sera le rythme de la matinée. Des sapins, puis de larges prés pour arriver aux jolis lacs Longet, arborés de fleurs blanches et d’un marais. Il fait plutôt frais et nous nous dirigeons droit vers les nuages à la frontière italienne. Qu’importe ! Nous passerons le col Longet pour atteindre d’autres lacs plus encaissés, côté Italien.
« Il y a de l’ambiance… »
En effet, les nuages et quelques gouttes rendent la montagne impressionnante. De nombreux cairns, plus ou moins en équilibre, marquent la frontière. Nous décidons de descendre encore un peu pour pique-niquer au lac Bleu, à l’abri du vent. Nous retrouvons un peu de monde, beaucoup d’Italiens chantants, une famille de français venant bivouaquer. La pause midi se fait en « bonnet / capuche » sous quelques gouttes, mais en appréciant les petits trésors de la veille : Quel bon pâté !! Nous hésitons sur la suite du parcours car le temps peu engageant nous fait réfléchir à une option : Descendre tout au fond de la vallée, atteindre Chianale et remonter le lendemain par le Belvédère du Monte Viso.
En effet, les nuages et quelques gouttes rendent la montagne impressionnante. De nombreux cairns, plus ou moins en équilibre, marquent la frontière. Nous décidons de descendre encore un peu pour pique-niquer au lac Bleu, à l’abri du vent. Nous retrouvons un peu de monde, beaucoup d’Italiens chantants, une famille de français venant bivouaquer. La pause midi se fait en « bonnet / capuche » sous quelques gouttes, mais en appréciant les petits trésors de la veille : Quel bon pâté !! Nous hésitons sur la suite du parcours car le temps peu engageant nous fait réfléchir à une option : Descendre tout au fond de la vallée, atteindre Chianale et remonter le lendemain par le Belvédère du Monte Viso.
Nous nous décidons finalement pour le col de la Blanche, à une heure de marche. Il est encore tôt, avec quelques gouttes mais pas de tonnerre. Nous voilà donc repartis sous un soleil timide. La montée est plus raide, gardée par des vaches mais nous arrivons sous un rayon de soleil aux portes du Queyras. Derrière, l’orage gronde ! Le Monte Viso joue avec les nuages et se dévoile un peu. Nous résistons à l'envie de monter jusqu’au sommet de Rocca Bianca, pourtant toute proche, de peur de se faire prendre par les nuages. Jolie descente jusqu’au refuge de la blanche, admirant le sombre col de la noire que Patrick (le papa de Geoffroy), a du remonter en vélo (enfin surtout sur le dos, le vélo) l’an dernier : courageux !
Nous nous installons proche du refuge pour un bivouac moins sauvage que les précédents mais agréable après cette jolie journée de marche dans nos jambes. Près de 18km et 1100m de D+. Nous profitons des rayons de soleil en altitude car demain, nous irons certainement dormir en vallée à Ristolas.