Bikeraft : nous ne sommes pas des Hérault
Après un premier essai sur le Tarn, nous nous rendons sur un cours d’eau voisin – l’Hérault – pour une nouvelle petite boucle en bikeraft. Projet simple : aller en gravel pour rejoindre l’embarquement, puis retour en packraft jusqu’au point de départ. Enfin, sur le papier car une fois n’est pas coutume, quelques imprévus s’immisceront dans nos plans…
packraft
gravel
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Quand : 17/05/2021
Durée : 3 jours
Durée : 3 jours
Carnet publié par Anthony
le 03 oct.
modifié le 14 oct.
modifié le 14 oct.
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Vue d'ensemble
Le compte-rendu : Aller - à vélo (mise à jour : 12 janv.)
Notre envie initiale consistait à naviguer les gorges du Tarn, puis de traverser le causse Méjean et le sud des Cévennes à vélo, pour enfin naviguer sur l’Hérault. Mais les conditions météorologiques capricieuses et quelques imprévus nous ont poussés à avorter le projet. Nous passons quelques jours autour du Salagou, le temps que la perturbation se termine et que les températures remontent.
Comme une version miniature du projet initial, cette petite boucle nous permettra de naviguer sur une très belle section de l’Hérault, comme nous l’avions envisagé au départ, tout en goûtant au plaisir du combo vélo + packraft. Chouette ! À peine avons-nous commencé à rouler que nous nous arrêtons à St Guilhem le Désert pour un petit déjeuner comme on les aime. Il s’agit cette fois de ne pas se précipiter comme ça avait été le cas sur le Tarn…
Ensuite, nous longeons l’Hérault : la rivière, nichée dans un petit canyon étroit, invite à la navigation ! Mais quelques rapides difficiles écartent tout espoir de la naviguer en bikeraft (fer à cheval, de classe IV). À la sortie des gorges, au niveau de St-Jean-de-Fos, il est temps de quitter la route pour de belles pistes DFCI. On prend de l’altitude pour rejoindre un vallon parallèle au bassin-versant de l’Hérault, où nous jouissons d’une tranquillité assurée.
Après la piste DFCI, nous descendons tranquillement sur une petite route déserte comme on en trouve si souvent dans l'Hexagone. Le charmant village perché de Pégairolles-de-Buèges nous tend les bras pour une pause bienvenue.
Malgré le ciel gris, les températures sont à présent clémentes, voilà qui est bien plus agréable ! Après St-Jean-de-Buèges, nous poursuivons par un petit chemin qui longe la Buèges, dans une ambiance bucolique à souhait ! La journée bien avancée, nous y trouvons un petit lieu de bivouac idéal.
Le lendemain, quelques gouttes de pluie nous cueillent dès les premiers tours de roue… Mais l’averse, vite passée, se conclut par un magnifique arc-en-ciel, comme un clin d'œil des éléments pour nous dire que le mauvais temps est maintenant derrière nous ?
Sous un soleil radieux, nous ne tardons pas à rejoindre le village de St-Bauzille-de-Putois (quel drôle de nom !). Nous espérons y trouver un petit commerce, boulangerie ou épicerie, pour savourer quelques délices salés ou sucrés. À notre grand étonnement, nous découvrons une terrasse de bar ouverte, puis une autre… Nous sommes le 19 mai 2021, jour de réouverture des bars et restaurants, après presque 7 mois de fermeture pour raisons sanitaires… En voilà une bonne surprise, que nous célébrons en trinquant un café bienvenu !
Après cette agréable pause, nous nous dirigeons vers les rives de l’Hérault pour entamer sa navigation. Une belle plage de galet en guise d’embarquement sous le soleil, les conditions sont idéales cette fois. Il est possible de débuter la navigation en amont, au niveau de Laroque : ces quelques kilomètres supplémentaires permettent de se glisser au creux des gorges de l'Hérault, à condition de se frotter à quelques rapides de classe III. Et clairement, après notre fraîche expérience sur le Tarn, il était bien raisonnable de s’en passer !