A la conquête de l'Espagne
Journal de bord de la descente en tandem le long de la velodyssee, jusqu'en Espagne !
Quand : 24/06/2019
Durée : 9 jours
Durée : 9 jours
Distance globale :
716km
Dénivelées :
+7579m /
-6702m
Alti min/max : 44m/1211m
Carnet publié par Vince et Suz
le 23 juin 2019
modifié le 03 juil. 2019
modifié le 03 juil. 2019
984 lecteur(s)
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Vue d'ensemble
Le topo : Onbordi --> Pamplona (mise à jour : 29 juin 2019)
Distance section :
96.5km
Dénivelées section :
+4196m /
-3778m
Section Alti min/max : 94m/1034m
Le compte-rendu : Onbordi --> Pamplona (mise à jour : 29 juin 2019)
Il était dit que l'on irait de Bayonne a Pampelune, mais nous n'irons pas de Dax, jusqu'à Mont-de-Marsan. Pourtant, le pèlerinage vaut clairement le détour. Après une nuit courte et tourmentée par la peur du franchissement des Pyrénées, nous avons attaqué la route au levé du soleil, quoique la brume matinale nous empêchât de distinguer clairement son apparition.
Après 20 kms menés a bon train, arrêt dans l'auberge où nous voulions initialement dormir mais où nous avons été refusé, faute de place selon les dires de l'hôte. Sur place, l'auberge semblait bien vide. Nous avons ravalé notre fierté sur son mensonge de la veille et englouti leur copieux petit-déjeuner. Départ pour le col a 8h30 avec les jambes déjà un peu émoussées et toujours autant humidité dans l'air.
Nous arrivons vers 10h au pied de l'artesiaga. Un profil relativement abordable, 16 kms de grimpette a 5% de moyenne, et des pointes a 10%. Sauf que d'habitude, on ne traine pas la caravane du tour!! Après quelques premiers kilomètres difficiles mais bien avalés, nous sommes subjugués par le paysage et l'apparition du soleil faisant disparaître la brume matinale. Les kilomètres 5 a 10 semblent faciles tant le paysage nous régale, et les collègues espagnols, motards comme cyclistes, nous témoignent beaucoup de sympathie. Excès d'enthousiasme ou de confiance, nous passons le kilomètre 12 avec ambition et confiance. Sauf que le moteur commence à chauffer, et le soleil aussi. Les pauses se font (très - trop) régulières, et les langues sont bien pendues. Au kilomètre 14, les dernières munitions d'eau sont épuisées, il va falloir s'accrocher. Au kilomètre 15, malgré toute l'envie, on pose pied a terre, les derniers hectomètres se feront a pied...
La descente est un régal, les freins chauffent abondamment mais nous savons que le plus dur est fait! Petite pause dans le village d'Eugi, de prime abord aux apparences désertes, mais où nous avons trouvé un petit restaurant très convivial où la pinte de bière a mis énormément de baume au cœur (accompagné de plusieurs litres d'eau, bien entendu).
Les 30 derniers kilomètres s'annoncent plutôt simples, globalement sur de la descente. Sauf que Mercure décide de s'en mêler, et annonce 44° dans un village que nous traversons, malgré notre départ a 16h. Pauses régulières obligatoires, et plusieurs litres y passent a nouveau. Après 20 kms de route nationale, on reprend des voies douces où les locaux de baignent avec joie et insouciance. Nous, on pedale et on a chaud, mais on s'en fout. Arrivée a Pampelune avec le sentiment du devoir accompli et traversée touristique de la vieille ville fortifiée, avant une soirée atypique dans les rues bondées où se sont mêlés verres de San Miguel et tapas de Jamòn.
Demain fortes chaleurs donc courte étape sur le chemin de logrono, où nous ferons du camping!
Nota : ne pas se fier au GPS qui annonce des dénivelés infinis parce qu'il était tout simplement perdu, comme nous...
Après 20 kms menés a bon train, arrêt dans l'auberge où nous voulions initialement dormir mais où nous avons été refusé, faute de place selon les dires de l'hôte. Sur place, l'auberge semblait bien vide. Nous avons ravalé notre fierté sur son mensonge de la veille et englouti leur copieux petit-déjeuner. Départ pour le col a 8h30 avec les jambes déjà un peu émoussées et toujours autant humidité dans l'air.
Nous arrivons vers 10h au pied de l'artesiaga. Un profil relativement abordable, 16 kms de grimpette a 5% de moyenne, et des pointes a 10%. Sauf que d'habitude, on ne traine pas la caravane du tour!! Après quelques premiers kilomètres difficiles mais bien avalés, nous sommes subjugués par le paysage et l'apparition du soleil faisant disparaître la brume matinale. Les kilomètres 5 a 10 semblent faciles tant le paysage nous régale, et les collègues espagnols, motards comme cyclistes, nous témoignent beaucoup de sympathie. Excès d'enthousiasme ou de confiance, nous passons le kilomètre 12 avec ambition et confiance. Sauf que le moteur commence à chauffer, et le soleil aussi. Les pauses se font (très - trop) régulières, et les langues sont bien pendues. Au kilomètre 14, les dernières munitions d'eau sont épuisées, il va falloir s'accrocher. Au kilomètre 15, malgré toute l'envie, on pose pied a terre, les derniers hectomètres se feront a pied...
La descente est un régal, les freins chauffent abondamment mais nous savons que le plus dur est fait! Petite pause dans le village d'Eugi, de prime abord aux apparences désertes, mais où nous avons trouvé un petit restaurant très convivial où la pinte de bière a mis énormément de baume au cœur (accompagné de plusieurs litres d'eau, bien entendu).
Les 30 derniers kilomètres s'annoncent plutôt simples, globalement sur de la descente. Sauf que Mercure décide de s'en mêler, et annonce 44° dans un village que nous traversons, malgré notre départ a 16h. Pauses régulières obligatoires, et plusieurs litres y passent a nouveau. Après 20 kms de route nationale, on reprend des voies douces où les locaux de baignent avec joie et insouciance. Nous, on pedale et on a chaud, mais on s'en fout. Arrivée a Pampelune avec le sentiment du devoir accompli et traversée touristique de la vieille ville fortifiée, avant une soirée atypique dans les rues bondées où se sont mêlés verres de San Miguel et tapas de Jamòn.
Demain fortes chaleurs donc courte étape sur le chemin de logrono, où nous ferons du camping!
Nota : ne pas se fier au GPS qui annonce des dénivelés infinis parce qu'il était tout simplement perdu, comme nous...