Bike&Fly : cyclo-report'air dans les Alpes et les Pyrénées
Simplement rouler, voler, et rencontrer des personnes passionnées qui fabriquent du matériel outdoor dans l'Hexagone.
hike and fly paragliding
travel bike
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When : 6/24/19
Length : 35 days
Length : 35 days
Guidebook created by Anthony
on 21 Mar 2019
updated on 05 Sep 2021
updated on 05 Sep 2021
Eco travel
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
Possible with
train
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Report : En "plaine" canicule (updated : 14 Jul 2021)
Canicule. Je suis lessivé par la chaleur, les jambes essorées de leur dernières forces. Comme le climat, la machine se dérègle : je dors mal la nuit à cause de la chaleur, je mange peu en journée parce que je bois tellement d’eau que j’en ai le ventre constamment ballonné...
J'en profite pour faire une petite pause chez mes parents, sur le chemin. La canicule s'intensifie alors que je dois traverser les plateaux de l’Ain – la partie la plus basse de mon parcours – au moment le plus chaud de l’été : pour être au bon endroit au bon moment, c’est raté !
Heureusement, au fond de moi, la motivation est intacte : je dois m’adapter. J’accepte ce passage à vide pour trouver, peu à peu, de nouveaux repères : je roule tôt le matin et tard le soir. Je me baigne dans chaque fontaine que je croise. Il fait si chaud qu’un petit quart d’heure suffit pour que je sèche intégralement ! Je change de rythme, de stratégie, et déjà les montées me paraissent moins raides, la chaleur plus supportable.
Heureusement, au fond de moi, la motivation est intacte : je dois m’adapter. J’accepte ce passage à vide pour trouver, peu à peu, de nouveaux repères : je roule tôt le matin et tard le soir. Je me baigne dans chaque fontaine que je croise. Il fait si chaud qu’un petit quart d’heure suffit pour que je sèche intégralement ! Je change de rythme, de stratégie, et déjà les montées me paraissent moins raides, la chaleur plus supportable.
Après avoir traversé les plateaux de l'Ain, je rejoins les bords du Rhône que je longe en suivant la ViaRhôna jusqu'à Saint-Genix-sur-Guiers. L'itinéraire est bien balisé et évite majoritairement les axes routiers. Cependant, avec la canicule, je n'en profite que très peu. Même à l'ombre, sans un souffle d'air, je ne tiens pas en place. Alors je roule pour m'aérer, tout en m'hydratant plus que de raison. À Morestel, je m'arrête dans une supérette : je n'ai envie que de fruits et boissons fraîches !
Va savoir pourquoi, au moment de quitter la ViaRhôna et après une longue journée sous la chaleur, je décide d'aller bivouaquer... au mont de Cordon ! C'est 200 mètres plus haut que le lit du fleuve, par une piste puis un sentier où je dois pousser mon attirail vélo+remorque.
Je me l'explique pas vraiment... une envie de prendre de la hauteur ? Ou une tentative d'aller chercher un peu de fraîcheur en "altitude" ? Ou simplement que le soleil m'avait tapé sur le crâne !!! Quoiqu'il en soit, j'y trouve une petite brise rafraichissante et une vue bien méritée sur l'étendue que je viens de parcourir.
Je me l'explique pas vraiment... une envie de prendre de la hauteur ? Ou une tentative d'aller chercher un peu de fraîcheur en "altitude" ? Ou simplement que le soleil m'avait tapé sur le crâne !!! Quoiqu'il en soit, j'y trouve une petite brise rafraichissante et une vue bien méritée sur l'étendue que je viens de parcourir.
Désormais, c'en est fini de la plaine : devant moi se dressent les premiers reliefs alpins, il va falloir les franchir. Toujours accablé par la chaleur et des nuits peu reposantes, je me lance dans l'ascension du col de l'Épine, perplexe : vais-je y arriver ? 700 mètres de dénivelé depuis la vallée du Rhône, ce n'est pas un exploit, mais je me sens si affaibli que je peine à y croire.
Après le village de Novalaise, la pente se redresse, en plein soleil. Chaque coup de pédale est dosé, sans précipitation, pour arriver en haut doucement mais surement. Voilà, j'ai trouvé mon rythme, les doutes s'envolent peu à peu, la confiance revient. Un peu plus haut, la montée s'adoucit et plonge dans la forêt, je ressens une drôle de sensation oubliée : la fraîcheur ! Voilà une motivation parfaite pour grimper des montagnes ! Au col, je n'ai plus qu'à plonger sur Chambéry pour retrouver Julien, l'artisan-cadreur de Jolie Rouge.
Après le village de Novalaise, la pente se redresse, en plein soleil. Chaque coup de pédale est dosé, sans précipitation, pour arriver en haut doucement mais surement. Voilà, j'ai trouvé mon rythme, les doutes s'envolent peu à peu, la confiance revient. Un peu plus haut, la montée s'adoucit et plonge dans la forêt, je ressens une drôle de sensation oubliée : la fraîcheur ! Voilà une motivation parfaite pour grimper des montagnes ! Au col, je n'ai plus qu'à plonger sur Chambéry pour retrouver Julien, l'artisan-cadreur de Jolie Rouge.