Cyclo-rando en famille, en terre Kirghize - été 2015
5 semaines en vélo, en autonomie et en famille (Thierry et Véronique, et leurs 3 ados : Baptiste, 13 ans, Frédéri, 16 ans, et Yohann, 19 ans) au Kirghizistan en Juillet-août 2015
Quand : 24/07/2015
Durée : 31 jours
Durée : 31 jours
Distance globale :
1113km
Dénivelées :
+12854m /
-9644m
Alti min/max : 638m/3782m
Carnet publié par La Tribu
le 29 nov. 2015
modifié le 07 janv. 2016
modifié le 07 janv. 2016
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Vue d'ensemble
Le compte-rendu : 4- A cheval dans la vallée de Kol ükök (mise à jour : 06 déc. 2015)
3 jours dans les jaïloos autour du lac de Köl Ükök
J20 - Jeudi 13 août 2015
Un taxi nous dépose vers 11h00 à l’entrée de la vallée de Köl Ükök, à une vingtaine de kilomètres de Kochkor : des cavaliers nous attendent avec nos chevaux. Le ton est donné dès le départ : notre guide crie « tchoui, tchoui ! » et aussitôt les chevaux se mettent à trotter. …Comment dire ?... La première demi-heure est plutôt difficile, surtout pour Thierry, qui n’était pas des plus enthousiastes à la perspective de passer trois jours à cheval…
Pour les présentations, Baptiste monte Zarrré, Fred monte Torrro, Yohann monte Tom, Véronique monte Shaltorro et Thierry monte « le cheval ». Notre guide est un jeune étudiant très sympa.
Nous alternons trot et galop ; en fait, les chevaux connaissent le chemin par cœur.
Seul Baptiste s’en sort bien, sur son petit cheval beige. Merci, les séances d’équitation du mercredi après-midi !!!
Vers 13h00, nous faisons une halte casse-croûte, avant de repartir de plus belle vers les alpages.
J20 - Jeudi 13 août 2015
Un taxi nous dépose vers 11h00 à l’entrée de la vallée de Köl Ükök, à une vingtaine de kilomètres de Kochkor : des cavaliers nous attendent avec nos chevaux. Le ton est donné dès le départ : notre guide crie « tchoui, tchoui ! » et aussitôt les chevaux se mettent à trotter. …Comment dire ?... La première demi-heure est plutôt difficile, surtout pour Thierry, qui n’était pas des plus enthousiastes à la perspective de passer trois jours à cheval…
Pour les présentations, Baptiste monte Zarrré, Fred monte Torrro, Yohann monte Tom, Véronique monte Shaltorro et Thierry monte « le cheval ». Notre guide est un jeune étudiant très sympa.
Nous alternons trot et galop ; en fait, les chevaux connaissent le chemin par cœur.
Seul Baptiste s’en sort bien, sur son petit cheval beige. Merci, les séances d’équitation du mercredi après-midi !!!
Vers 13h00, nous faisons une halte casse-croûte, avant de repartir de plus belle vers les alpages.
Au détour d’une croupe, enfin nous apercevons le lac de Köl Ükök, aux eaux turquoises, niché au cœur d’une vallée alpine, avec les montagnes et les glaciers en arrière-plan (Tekeluu Tor, 4356 m. – col d’ükök Ashuu, 3938 m. – Sari Tör, 4502 m. – Kurgak Ülök, 4098 m.).
Le paysage est grandiose. Sur les rives, quelques yourtes blanches, et partout, des chevaux et du bétail. Seul le silence nous entoure, rompu par les « tchoui, tchoui » de notre guide. En fait ici c’est le principe du « premier arrivé-premier servi », et il souhaite arriver à temps pour nous déposer dans les yourtes de sa famille.
Le paysage est grandiose. Sur les rives, quelques yourtes blanches, et partout, des chevaux et du bétail. Seul le silence nous entoure, rompu par les « tchoui, tchoui » de notre guide. En fait ici c’est le principe du « premier arrivé-premier servi », et il souhaite arriver à temps pour nous déposer dans les yourtes de sa famille.
Le campement (alt 3110 m.) comprend 3 yourtes : l’une sert de cuisine-salle à manger + chambre de nos hôtes, les deux autres sont réservées pour les touristes. Nous partageons le campement avec un groupe de jeunes polonais, très sympas.
La famille qui nous accueille est composée de la mamma, du papa, et de quatre enfants, deux garçons et deux filles : l’aîné, qui poursuit ses études à Bishkek, puis Nurcia (15 ans), Samar (4 ans), et Gulcia, (1 an).
A 17h30 nous passons à table. Au menu, un plov, plat composé de riz, de carottes, et de quelques morceaux de viande ultra cuite. Plus une salade de choux blanc et de carottes râpées. Et du thé, évidement, comme boisson.
Le froid tombe vite en montagne, et à 20h30 nous sommes au lit : nous avons étalé les couettes en piqué sur les tapis en fourrure. Puis les draps, et à nouveau les couettes en piqué et les couvertures. Le poêle est garni de bouses séchées. Cette nuit, la température descendra à +6°.
La famille qui nous accueille est composée de la mamma, du papa, et de quatre enfants, deux garçons et deux filles : l’aîné, qui poursuit ses études à Bishkek, puis Nurcia (15 ans), Samar (4 ans), et Gulcia, (1 an).
A 17h30 nous passons à table. Au menu, un plov, plat composé de riz, de carottes, et de quelques morceaux de viande ultra cuite. Plus une salade de choux blanc et de carottes râpées. Et du thé, évidement, comme boisson.
Le froid tombe vite en montagne, et à 20h30 nous sommes au lit : nous avons étalé les couettes en piqué sur les tapis en fourrure. Puis les draps, et à nouveau les couettes en piqué et les couvertures. Le poêle est garni de bouses séchées. Cette nuit, la température descendra à +6°.
J21 - Vendredi 14 août 2015
La nuit a été longue, entrecoupée de fréquents réveils dus à l’altitude et à l’inconfort des « matelas ».
Ce matin, nous partons (à cheval) pour le lac supérieur de Kol Tor et le col du même nom (3450 m.). Paysages fabuleux, glaciers suspendus, hauts sommet, torrents… que du bonheur !
Nous passons l’après-midi à partager la vie de nos hôtes. Le temps s’est rafraîchi, il tombe même quelques gouttes. Pourvu qu’il ne neige pas !!! Ramassage de bouses séchées pour alimenter le poêle ce soir, traite des vaches et des juments. Le lait de jument, mis à fermenter, servira à préparer le kumiss, et le lait de vache sera utilisé pour l’airan, le beurre, la crème… Des cavaliers passent, on leur confie du lait de jument à vendre au marché de Kochkor, on leur offre une tasse de tchaï.
Dans quelques jours, le campement sera démonté pour être remonté un peu plus bas dans la vallée, encore deux fois avant l’arrivée de l’hiver, que les bergers passeront aux environs de Kochkor.
Les polonais sont partis, une Canadienne nous a rejoints ce soir, ainsi qu’un couple israélo-kirghize. La soirée est agréable, autour d’un plat de laghman (pâtes).
Comme hier, la nuit sera longue et fraîche (2° au petit matin).
La nuit a été longue, entrecoupée de fréquents réveils dus à l’altitude et à l’inconfort des « matelas ».
Ce matin, nous partons (à cheval) pour le lac supérieur de Kol Tor et le col du même nom (3450 m.). Paysages fabuleux, glaciers suspendus, hauts sommet, torrents… que du bonheur !
Nous passons l’après-midi à partager la vie de nos hôtes. Le temps s’est rafraîchi, il tombe même quelques gouttes. Pourvu qu’il ne neige pas !!! Ramassage de bouses séchées pour alimenter le poêle ce soir, traite des vaches et des juments. Le lait de jument, mis à fermenter, servira à préparer le kumiss, et le lait de vache sera utilisé pour l’airan, le beurre, la crème… Des cavaliers passent, on leur confie du lait de jument à vendre au marché de Kochkor, on leur offre une tasse de tchaï.
Dans quelques jours, le campement sera démonté pour être remonté un peu plus bas dans la vallée, encore deux fois avant l’arrivée de l’hiver, que les bergers passeront aux environs de Kochkor.
Les polonais sont partis, une Canadienne nous a rejoints ce soir, ainsi qu’un couple israélo-kirghize. La soirée est agréable, autour d’un plat de laghman (pâtes).
Comme hier, la nuit sera longue et fraîche (2° au petit matin).
J22 - Samedi 15 août 2015
Ce matin, Thierry est réquisitionné pour aider à changer les fers d’un cheval. La tâche est rude, le cheval n’a pas l’air d’accord, mais la mission est accomplie et le cheval repart, chaussé de neuf.
Puis les montures sont sellées, c’est le moment des adieux.
Après une heure de descente, nous trouvons un jeune cheval couché dans les cailloux, il a l’air mal en point. Coups de téléphone, le papa nous rejoint, et les hommes ficellent l’animal afin de pouvoir le soulever pour remettre sur ses pattes et le déplacer vers une zone herbeuse. Le père nous fait comprendre qu’il a été sevré trop tôt. Espérons qu’il arrivera à se débrouiller tout seul ?
Nous reprenons notre descente, ponctuée de quelques galops. Mais la fatigue nous rattrape, et nous arrivons complètement éreintés au bout de la piste. Le taxi nous attend, nous sommes fourbus.
Ce matin, Thierry est réquisitionné pour aider à changer les fers d’un cheval. La tâche est rude, le cheval n’a pas l’air d’accord, mais la mission est accomplie et le cheval repart, chaussé de neuf.
Puis les montures sont sellées, c’est le moment des adieux.
Après une heure de descente, nous trouvons un jeune cheval couché dans les cailloux, il a l’air mal en point. Coups de téléphone, le papa nous rejoint, et les hommes ficellent l’animal afin de pouvoir le soulever pour remettre sur ses pattes et le déplacer vers une zone herbeuse. Le père nous fait comprendre qu’il a été sevré trop tôt. Espérons qu’il arrivera à se débrouiller tout seul ?
Nous reprenons notre descente, ponctuée de quelques galops. Mais la fatigue nous rattrape, et nous arrivons complètement éreintés au bout de la piste. Le taxi nous attend, nous sommes fourbus.