De l'Atlantique à la Méditerrannée par la haute route des Pyrénées
"Le monde hors des sentiers battus" est le titre du premier Carnet d'Aventure de juin-juillet 2005. Je viens de recevoir le 41eme et je n'en ai pas loupé un. Avant CA Il y avait même, "carnets d'expés"...
Beaucoup de voyages, d'aventures qui me font rêver et m'ont donnés envie de partir moi aussi.
Relier l'océan à la méditerranée, est un symbole une image, je ne sais comment le décrire, qui m'attire. Emprunter la haute route des Pyrénées (HRP) pour faire le lien : le top. La HRP est un superbe itinéraire d'altitude, d'environ 750km avec une variété de paysages insoupçonnés.
Départ d'Hendaye le 13/07/15 arrivée Banyuls le 12/08/15
Beaucoup de voyages, d'aventures qui me font rêver et m'ont donnés envie de partir moi aussi.
Relier l'océan à la méditerranée, est un symbole une image, je ne sais comment le décrire, qui m'attire. Emprunter la haute route des Pyrénées (HRP) pour faire le lien : le top. La HRP est un superbe itinéraire d'altitude, d'environ 750km avec une variété de paysages insoupçonnés.
Départ d'Hendaye le 13/07/15 arrivée Banyuls le 12/08/15
Quand : 13/07/2015
Durée : 31 jours
Durée : 31 jours
Distance globale :
742km
Dénivelées :
+50740m /
-51977m
Alti min/max : 18m/3191m
Carnet publié par PatG
le 28 sept. 2015
modifié le 24 juil. 2020
modifié le 24 juil. 2020
Mobilité douce
Réalisé en utilisant covoiturage, autostop
C'est possible (ou réalisé) en
train
Précisions :
Covoiturage de Grenoble à Bayonne une seule voiture
train de Bayonne à Hendaye pour l'aller.
Train de Cerbère à Perpignan
Covoiturage de Perpignan à Grenoble une seule voiture pour le retour
Coup de coeur !
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Vue d'ensemble
Le topo : 20 lac de Baish de Saboredo (mise à jour : 08 nov. 2015)
Distance section :
21.7km
Dénivelées section :
+2156m /
-1448m
Section Alti min/max : 1560m/2564m
Description :
Refuge de conangle -Port de Rius - Refugi dera Restanca - Coret d'Oelhacrestada - Port de Caldes - Refugi de Colomers - Col de Sendrosa- Lac de Saboredo Bivouac à coté du lac
Dénivelé +2150 -1480
Distance 22km
Dénivelé +2150 -1480
Distance 22km
Le compte-rendu : 20 lac de Baish de Saboredo (mise à jour : 08 nov. 2015)
1 aout 2015
Il fait beau ce matin, petit miracle ! je quitte le refuge à 7h30. Les sentiers ne sont plus des ruisseaux, les torrents ont regagné leur lit. A 1 heure du refuge, sur les pentes montant au port de Rius, une femme sort d’un bivouac de fortune et m’interpelle. Ils sont deux, d’environ 65 ou 70 ans, habillés de couvertures de survie, transis de froid. Voilà deux jours qu’ils essaient de rejoindre le refuge de Conangles, mais une entorse à la cheville et la violence des orages durant ces deux jours en ont décidé autrement. La veille, j’ai franchi difficilement le torrent en crue, devenu cascade, non sans prendre de risques mais pour eux c’était trop. Ils ont passés la nuit, sous un rocher, avec une bâche comme protection contre les averses. Le soleil fait son apparition et réchauffe les âmes autant que les corps. Les larmes dans les yeux et les sanglots dans la voix elle me dit que leur voyage s’arrête ici. Je les rassure : le sentier est redevenu praticable, le refuge les attend à une heure de marche, puis Vielha à 20 minutes de bus, et enfin la France en ligne régulière pour rejoindre leur famille à Toulouse.
Je leur propose mon aide qu’ils déclinent. Le retour du soleil et mon passage leur ont redonné suffisamment d’énergie pour envisager la descente
Je continue ma route en direction du refuge de la Restanca, et là c’est « coup de mou ».
Le sac est lourd, les jambes en plomb je n’avance plus, le moral tombe dans les chaussettes…. Je paie les efforts de la veille.
Gros casse-croûte dans le brouillard à 11h30 puis passage au coret d’Oelhacrestada pour une nouvelle une pause grignotage au soleil. L’énergie revient et bizarrement, mon sac semble plus léger ! Je passe le port de Caldes, le refuge de Colomer, le col de sandrosa et trouve un superbe coin de bivouac au bord du lac de Baish, à proximité du refuge de Saboredo.
Finalement, c’est une belle journée, remplie de sentiments très divers et pleine d’émotions.
Ce soir-là je termine mon carnet de bord par « la vie est belle »
Il fait beau ce matin, petit miracle ! je quitte le refuge à 7h30. Les sentiers ne sont plus des ruisseaux, les torrents ont regagné leur lit. A 1 heure du refuge, sur les pentes montant au port de Rius, une femme sort d’un bivouac de fortune et m’interpelle. Ils sont deux, d’environ 65 ou 70 ans, habillés de couvertures de survie, transis de froid. Voilà deux jours qu’ils essaient de rejoindre le refuge de Conangles, mais une entorse à la cheville et la violence des orages durant ces deux jours en ont décidé autrement. La veille, j’ai franchi difficilement le torrent en crue, devenu cascade, non sans prendre de risques mais pour eux c’était trop. Ils ont passés la nuit, sous un rocher, avec une bâche comme protection contre les averses. Le soleil fait son apparition et réchauffe les âmes autant que les corps. Les larmes dans les yeux et les sanglots dans la voix elle me dit que leur voyage s’arrête ici. Je les rassure : le sentier est redevenu praticable, le refuge les attend à une heure de marche, puis Vielha à 20 minutes de bus, et enfin la France en ligne régulière pour rejoindre leur famille à Toulouse.
Je leur propose mon aide qu’ils déclinent. Le retour du soleil et mon passage leur ont redonné suffisamment d’énergie pour envisager la descente
Je continue ma route en direction du refuge de la Restanca, et là c’est « coup de mou ».
Le sac est lourd, les jambes en plomb je n’avance plus, le moral tombe dans les chaussettes…. Je paie les efforts de la veille.
Gros casse-croûte dans le brouillard à 11h30 puis passage au coret d’Oelhacrestada pour une nouvelle une pause grignotage au soleil. L’énergie revient et bizarrement, mon sac semble plus léger ! Je passe le port de Caldes, le refuge de Colomer, le col de sandrosa et trouve un superbe coin de bivouac au bord du lac de Baish, à proximité du refuge de Saboredo.
Finalement, c’est une belle journée, remplie de sentiments très divers et pleine d’émotions.
Ce soir-là je termine mon carnet de bord par « la vie est belle »