De Lanester à Hondarribia par la Vélodyssée
Echange de textos pendant l'été avec David qui est parti pédaler sur la Vélodyssée. De Roscoff à Hendaye, l'intégrale s'il vous plaît ! Il m'a bigrement fait envie le lascar. Je n'avais jamais entrepris de périple à vélo, cela commençait à me démanger, et je n'en suis pas revenu du nombre de kilomètres qu'il avalait quotidiennement. Je me suis dit : "Allez, chiche ?". La Vélodyssée, la partie qui m'intéressait tout du moins, semblait en effet un bon terrain de jeu pour une première virée à petite reine : c'est un parcours avec peu de dénivellé.
Le territoire de l'Union Européenne compte 17 itinéraires cyclables de longue distance. L'EuroVélo 1 relie le Cap Nord (Norvège) au sud du Portugal. Ce parcours totalise 11 150 km. La Vélodyssée correspond à son tracé sur le territoire français : 1200 km de Roscoff à Hendaye.
En partant de Lanester, je souhaitais la rattraper à Saint-Brévin-les-Pins, à la sortie du pont de Saint-Nazaire.
Le territoire de l'Union Européenne compte 17 itinéraires cyclables de longue distance. L'EuroVélo 1 relie le Cap Nord (Norvège) au sud du Portugal. Ce parcours totalise 11 150 km. La Vélodyssée correspond à son tracé sur le territoire français : 1200 km de Roscoff à Hendaye.
En partant de Lanester, je souhaitais la rattraper à Saint-Brévin-les-Pins, à la sortie du pont de Saint-Nazaire.
Quand : 12/09/2021
Durée : 12 jours
Durée : 12 jours
Carnet publié par Renan
le 26 mars 2024
modifié le 26 mars 2024
modifié le 26 mars 2024
362 lecteur(s)
-
Vue d'ensemble
Le compte-rendu : Jour 13 (mise à jour : 29 déc. 2022)
Aujourd'hui ce sera un petit tour en Espagne.
16 km.
16 km.
Hier, lors de ma quête, j’avais repéré une petite navette maritime. Elle traverse la Bidassoa pour rejoindre Hondarribia l’espagnole, aguicheuse depuis Hendaye avec sa jolie silhouette. Les vélos sont les bienvenus à bord, à 10h je suis du premier départ. Après une rapide traversée, je longe le front de mer puis m’enfonce dans les petites rues pour déboucher sur la place d’un quartier populaire. Le parfait endroit pour ma collation matinale. Je reste un moment.
Je tente puis abandonne : sévère côte, pavés… Le vélo attendra au pied de la vielle ville fortifiée. Magnifique cité intramuros. Appareil photo en bandoulière, quelle agréable déambulation.
De l'autre côté de la vieille ville se cache une importante artère piétonne, animée, emplie de bars et de restaurants.
Je tergiverse, passant d’un établissement à l’autre, puis reviens finalement vers la vénérable cité, au calme et entouré de vieilles pierres. J’y avais repéré un tout petit resto qui avait l'air des plus sympathiques. J'essaie de décrypter le menu.
" Tiens, ça à l’air bon ça !"
Et voici qu’arrive une grosse portion... de beignets de piments ! Mon palais n’est pas habitué. Petite larme. J’aurais décidément dû apprendre les rudiments de l’espagnol avec les jeunes lorsqu'ils étaient au collège. Je me jette ensuite sur les tapas en vitrine. Dont cette merveille au poivron grillé, chèvre frais et oignon confis.
Puis quelques emplettes : Louise veut son turon !
" Tiens, ça à l’air bon ça !"
Et voici qu’arrive une grosse portion... de beignets de piments ! Mon palais n’est pas habitué. Petite larme. J’aurais décidément dû apprendre les rudiments de l’espagnol avec les jeunes lorsqu'ils étaient au collège. Je me jette ensuite sur les tapas en vitrine. Dont cette merveille au poivron grillé, chèvre frais et oignon confis.
Puis quelques emplettes : Louise veut son turon !
Retour au café de ce matin. Des enfants jouent, des moineaux glanent des miettes autour des tables.
J’attends, espérant revoir pour la photo passer un avion décollant entre les palmiers. Comme ce matin. La piste semble être la rue voisine, tellement proche, c'est impressionnant. Chou blanc, peu de trafic aérien. Et c’est finalement tant mieux !
La tenancière du bar-boulangerie ferme boutique et me dit au revoir. Je peux rester en terrasse siroter mon breuvage. Je traine puis quitte à regret cette belle ville. A regret aussi car cela signifie la fin du voyage. Demain c’est le retour.
J’attends, espérant revoir pour la photo passer un avion décollant entre les palmiers. Comme ce matin. La piste semble être la rue voisine, tellement proche, c'est impressionnant. Chou blanc, peu de trafic aérien. Et c’est finalement tant mieux !
La tenancière du bar-boulangerie ferme boutique et me dit au revoir. Je peux rester en terrasse siroter mon breuvage. Je traine puis quitte à regret cette belle ville. A regret aussi car cela signifie la fin du voyage. Demain c’est le retour.
Une fois retraversé et revenu au camping j’entame la grande répétition. Démontage du vélo, mètre en main : 120cm x 90cm, 120cm x 90cm… Je prévois d’arriver sérieusement en avance à la gare demain mais ce n’est pas une fois là-bas qu’il faudra se poser toutes les questions.
Les roues ça saute, les garde-boues ça saute, le dérailleur, pour le protéger, ça saute aussi. La fourche fait un 180°. On y est, c’est bon pour les côtes à respecter. On ne m’a pas parlé de largeur. Histoire d’assurer le coup je décide de démonter les pédales. Je n’ai pas ce qu’il faut. Je contourne la haie demander à mon voisin s'il pourrait me dépanner.
"Heu, s'il vous-plaît..."
" Un bon caravaniste à toujours une boîte à outil ! "
Super. Ça sent l’habitué à plein nez.
" Et vous venez régulièrement ? "
" Ca fait 37 ans. "
Ha, quand même. Une telle constance inspire le respect.
Sans cette clef il sera impossible d’enlever les pédales demain à la gare car elles vont se resserrer d'elles-mêmes en roulant. Elles vont donc rester en place.
Je laisse le portable à charger à l’accueil et direction la plage pour aller piquer une tête, en bas de cette sacrée descente. L’eau est super bonne et bien sûr… il y a des rouleaux.
Quelques photos sur le sable et le long de la promenade. Des surfeuses qui remballent tout dans le Combi, un papa punk contemplatif, un sanglier de compagnie (?) et son maitre.
Les roues ça saute, les garde-boues ça saute, le dérailleur, pour le protéger, ça saute aussi. La fourche fait un 180°. On y est, c’est bon pour les côtes à respecter. On ne m’a pas parlé de largeur. Histoire d’assurer le coup je décide de démonter les pédales. Je n’ai pas ce qu’il faut. Je contourne la haie demander à mon voisin s'il pourrait me dépanner.
"Heu, s'il vous-plaît..."
" Un bon caravaniste à toujours une boîte à outil ! "
Super. Ça sent l’habitué à plein nez.
" Et vous venez régulièrement ? "
" Ca fait 37 ans. "
Ha, quand même. Une telle constance inspire le respect.
Sans cette clef il sera impossible d’enlever les pédales demain à la gare car elles vont se resserrer d'elles-mêmes en roulant. Elles vont donc rester en place.
Je laisse le portable à charger à l’accueil et direction la plage pour aller piquer une tête, en bas de cette sacrée descente. L’eau est super bonne et bien sûr… il y a des rouleaux.
Quelques photos sur le sable et le long de la promenade. Des surfeuses qui remballent tout dans le Combi, un papa punk contemplatif, un sanglier de compagnie (?) et son maitre.