Deux micro-marches avec bivouac autour du Grand Veymont (Vercors)
Je présente rapidement ici deux petites marches avec bivouac que j'ai faites coup sur coup à la toute fin du mois d'août et au début du mois de septembre 2021 en partant de la gare de Clelles (TER depuis Grenoble).
Quand : 28/08/2021
Durée : 2 jours
Durée : 2 jours
Distance globale :
34.1km
Dénivelées :
+1587m /
-1582m
Alti min/max : 833m/2287m
Carnet publié par camillea
le 18 sept. 2022
modifié le 28 mars 2023
modifié le 28 mars 2023
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
train
Précisions :
Départ depuis la gare de Grenoble jusqu'à la gare de Clelles-Mens. La ligne ferroviaire vaut à elle seule le voyage.
611 lecteur(s)
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Le topo (mise à jour : 20 sept. 2022)
Description :
Départ depuis la gare de Clelles-Mens dans les deux cas, TER depuis Grenoble.
Première marche :
Jour 1 : rejoindre le pas de l'Aiguille en passant par La Richardière (eau disponible dans les toilettes du foyer de ski de fond). On trouve facilement le chemin le plus logique et agréable pour s'y rendre avec une carte IGN 1:25000 (comme beaucoup, j'utilise IPhiGéNie depuis quelques années et je construis mes randonnées à partir des cartes raster). Au total, quelques dizaines de mètres sur la D7, très peu de tronçons de route jusqu’à la Richardière.
De la Richardière, se diriger vers le pas de l'Aiguille.
Une fois sur le plateau, rejoindre le pas de l'Ours, et se diriger vers la jasse de Peyre Rouge (on verra plus tard qu'il y a beaucoup de moutons par ici), puis remonter la plaine de la Queyrie, passer par le pas des Bachassons où l'on trouve une fontaine. On est alors proche du pied du Grand Veymont. Bivouac initial sous le sommet de Montaveilla.
Jour 2 : Retour. Contourner le sommet de Montaveilla pour rejoindre le pas de la Selle. Puis col de l'Aupet. Descente jusqu'à la Richardière, puis retour à la gare de Clelles-Mens par le même chemin qu'à l'aller.
Deuxième marche :
Plus ou moins la même chose, mais dans l'autre sens. Bivouac en haut du Grand Veymont.
Note : La trace a été faite après coup sur iPhiGéNie. Elle est a but purement illustratif... D'ailleurs, il y a un problème avec la longueur et le dénivelé indiqués
Première marche :
Jour 1 : rejoindre le pas de l'Aiguille en passant par La Richardière (eau disponible dans les toilettes du foyer de ski de fond). On trouve facilement le chemin le plus logique et agréable pour s'y rendre avec une carte IGN 1:25000 (comme beaucoup, j'utilise IPhiGéNie depuis quelques années et je construis mes randonnées à partir des cartes raster). Au total, quelques dizaines de mètres sur la D7, très peu de tronçons de route jusqu’à la Richardière.
De la Richardière, se diriger vers le pas de l'Aiguille.
Une fois sur le plateau, rejoindre le pas de l'Ours, et se diriger vers la jasse de Peyre Rouge (on verra plus tard qu'il y a beaucoup de moutons par ici), puis remonter la plaine de la Queyrie, passer par le pas des Bachassons où l'on trouve une fontaine. On est alors proche du pied du Grand Veymont. Bivouac initial sous le sommet de Montaveilla.
Jour 2 : Retour. Contourner le sommet de Montaveilla pour rejoindre le pas de la Selle. Puis col de l'Aupet. Descente jusqu'à la Richardière, puis retour à la gare de Clelles-Mens par le même chemin qu'à l'aller.
Deuxième marche :
Plus ou moins la même chose, mais dans l'autre sens. Bivouac en haut du Grand Veymont.
Note : La trace a été faite après coup sur iPhiGéNie. Elle est a but purement illustratif... D'ailleurs, il y a un problème avec la longueur et le dénivelé indiqués
Le compte-rendu (mise à jour : 20 sept. 2022)
Première marche : 28 et 29 août 2021
Petite histoire de bivouac...
Le vent souffle en ce début de septembre, et le flux est frais. Je décide de planter ma tente sous le sommet de Montaveilla, où un petit monticule brise bien le vent. Je m'endors tôt, le soleil pas encore couché. Vers onze heures, réveillé par des bêlements incessants. Un coup de frontale et des dizaines de petites perles s'illuminent dans la nuit. Des moutons (je n'en avais pas vu un seul la veille) sont venus s'installer un peu en surplomb de mon emplacement et ma présence dérange visiblement les chiens, que j'excite de plus belle avec ma frontale. Entre les bêlement, les aboiements, et le vent qui a forci, je décide de plier bagage et d'aller voir ailleurs. Alors que je suis occupé à faire rapidement mon sac, les chiens descendent et s'approchent, menaçants. C'est bon, je déguerpis. Dieu, que je n'aime pas les moutons ! Je déplace mon bivouac de l'autre côté en traversant le petit ravin (ravin des Serres et du Maupas) où le vent souffle comme dans une turbine à plein régime. Une tente complètement démâtée gît à terre. Bon... je ne serai pas le seul à me souvenir de cette nuit. Je sors du ravin, zigzague par-ci par-là, hésite à remonter mon tarp, mais le vent est frais, et je risque de me refroidir si je ne me protège pas un peu. Je tombe sur un endroit qui me plaît, monte la toile au plus près du sol, puis me rendort heureux...
Le vent souffle en ce début de septembre, et le flux est frais. Je décide de planter ma tente sous le sommet de Montaveilla, où un petit monticule brise bien le vent. Je m'endors tôt, le soleil pas encore couché. Vers onze heures, réveillé par des bêlements incessants. Un coup de frontale et des dizaines de petites perles s'illuminent dans la nuit. Des moutons (je n'en avais pas vu un seul la veille) sont venus s'installer un peu en surplomb de mon emplacement et ma présence dérange visiblement les chiens, que j'excite de plus belle avec ma frontale. Entre les bêlement, les aboiements, et le vent qui a forci, je décide de plier bagage et d'aller voir ailleurs. Alors que je suis occupé à faire rapidement mon sac, les chiens descendent et s'approchent, menaçants. C'est bon, je déguerpis. Dieu, que je n'aime pas les moutons ! Je déplace mon bivouac de l'autre côté en traversant le petit ravin (ravin des Serres et du Maupas) où le vent souffle comme dans une turbine à plein régime. Une tente complètement démâtée gît à terre. Bon... je ne serai pas le seul à me souvenir de cette nuit. Je sors du ravin, zigzague par-ci par-là, hésite à remonter mon tarp, mais le vent est frais, et je risque de me refroidir si je ne me protège pas un peu. Je tombe sur un endroit qui me plaît, monte la toile au plus près du sol, puis me rendort heureux...
Deuxième marche : 11 et 12 septembre 2021
La nuit à la belle étoile la plus calme que j'ai connue. Pas un brin d'air. Je me réveille au milieu de la nuit, et profite du calme pour m’évader dans les étoiles. Une bête volante nocturne (?) s'amuse à m’effrayer gentiment en passant, et repassant au-dessus de mon lit...