Du Triglav à la mer : 3500 bornes sans carbone, ni nucléaire.
55 jours d'itinérance en vélo solaire le long de l'arc alpin pour pouvoir marcher et voler en montagne aussi souvent que possible.
travel bike
mountaineering
inflatable kayak
tekking/hiking
hike and fly paragliding
/
When : 7/5/15
Length : 55 days
Length : 55 days
Total distance :
3549km
Guidebook created by voleur de cimes
on 06 Sep 2015
updated on 25 Nov 2015
updated on 25 Nov 2015
Eco travel
du pas de la porte au pas de la porte
Crush !
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Guidebook : Préface
(updated : 20 Nov 2015)Description :
La genèse et le matériel
Traverser l'arc alpin pour découvrir d'autres montagnes et surtout m'offrir la possibilité de décoller de sommets inconnus, voilà une idée qui depuis longtemps me trottait dans la tête. Partir sur les traces de Patrick BERHAULT, du Triglav jusqu'à Menton, était aussi une belle façon de lui rendre hommage en visitant des lieux où il était passé 15 ans plus tôt. Et évidement faire tout cela de façon propre et élégante !
Compte tenu de la distance à parcourir et du matériel à emporter, mon choix s'est porté sur vélo et remorque, mais n'étant pas un cycliste dans l'âme, pour tout dire, je n'aime pas vraiment çà (vraiment pas çà) la bicyclette, j'ai choisi un vélo électrique pour m'aider à parcourir les montagnes ; et comme je ne me voyais pas tous les soirs dans un camping ou un hôtel pour recharger mes batteries, j'ai fait le choix d'un vélo solaire.
Comme cela ne se trouve pas (encore) à Décath, il a fallu concevoir et fabriquer tout çà !
Laurent CLUZEL de Aravis Energies à La Giettaz (73) a été le maître d’œuvre de ce projet et m'a aidé tout au long du voyage à résoudre les problèmes qui ont pu se poser ; merci à lui !
Sur la base d'un vélo d'occasion (qui était déjà la propriété de voyageurs qui se reconnaîtront), nous avons greffé un vrai moteur (1000W, contre 250W sur un VAE classique), une batterie de 48V de l'association vecolo (vecolo.org) de Grenoble, deux panneaux solaires sur la remorque et surtout un système de recharge en descente (l'équivalent d'une dynamo qui permet, au lieu de freiner, de produire de l'électricité pour recharger la batterie). Grâce à ce double système, j'ai pu voyager deux mois sans recharger une seule fois sur le secteur.
Pour ce qui est de la remorque qui devait me permettre d'emmener un volume assez conséquent, et surtout, être complètement étanche et fermable de façon efficace pour me permettre de la laisser partout chaque fois que j'allais voler, le choix s'est porté sur une deux roues décathlon (celle du test du hors série spécial voyager à vélo de Carnet d'Av ; merci Olivier et Johanna !) que j'ai complètement désossée pour n'en garder que l'armature et sur laquelle j'ai fixée la plus grosse caisse en plastique (185l) que j'ai trouvée au magasin de bricolage le plus proche.
Dans cette caisse, je pouvais ranger :
- un parapente Masala XXS, 20m2, 2.7kg avec une sellette string radical
- le matériel d'alpinisme, dont un brin de 50m, piolet, crampons, baudrier, casque, quincaillerie et sangles
- le matériel de camping (matelas gonflable, duvet, abri, nécessaire de cuisine)
- un kitt de réparation conséquent
- vêtements, pharmacie et nécessaire de toilette
- nourriture.
Traverser l'arc alpin pour découvrir d'autres montagnes et surtout m'offrir la possibilité de décoller de sommets inconnus, voilà une idée qui depuis longtemps me trottait dans la tête. Partir sur les traces de Patrick BERHAULT, du Triglav jusqu'à Menton, était aussi une belle façon de lui rendre hommage en visitant des lieux où il était passé 15 ans plus tôt. Et évidement faire tout cela de façon propre et élégante !
Compte tenu de la distance à parcourir et du matériel à emporter, mon choix s'est porté sur vélo et remorque, mais n'étant pas un cycliste dans l'âme, pour tout dire, je n'aime pas vraiment çà (vraiment pas çà) la bicyclette, j'ai choisi un vélo électrique pour m'aider à parcourir les montagnes ; et comme je ne me voyais pas tous les soirs dans un camping ou un hôtel pour recharger mes batteries, j'ai fait le choix d'un vélo solaire.
Comme cela ne se trouve pas (encore) à Décath, il a fallu concevoir et fabriquer tout çà !
Laurent CLUZEL de Aravis Energies à La Giettaz (73) a été le maître d’œuvre de ce projet et m'a aidé tout au long du voyage à résoudre les problèmes qui ont pu se poser ; merci à lui !
Sur la base d'un vélo d'occasion (qui était déjà la propriété de voyageurs qui se reconnaîtront), nous avons greffé un vrai moteur (1000W, contre 250W sur un VAE classique), une batterie de 48V de l'association vecolo (vecolo.org) de Grenoble, deux panneaux solaires sur la remorque et surtout un système de recharge en descente (l'équivalent d'une dynamo qui permet, au lieu de freiner, de produire de l'électricité pour recharger la batterie). Grâce à ce double système, j'ai pu voyager deux mois sans recharger une seule fois sur le secteur.
Pour ce qui est de la remorque qui devait me permettre d'emmener un volume assez conséquent, et surtout, être complètement étanche et fermable de façon efficace pour me permettre de la laisser partout chaque fois que j'allais voler, le choix s'est porté sur une deux roues décathlon (celle du test du hors série spécial voyager à vélo de Carnet d'Av ; merci Olivier et Johanna !) que j'ai complètement désossée pour n'en garder que l'armature et sur laquelle j'ai fixée la plus grosse caisse en plastique (185l) que j'ai trouvée au magasin de bricolage le plus proche.
Dans cette caisse, je pouvais ranger :
- un parapente Masala XXS, 20m2, 2.7kg avec une sellette string radical
- le matériel d'alpinisme, dont un brin de 50m, piolet, crampons, baudrier, casque, quincaillerie et sangles
- le matériel de camping (matelas gonflable, duvet, abri, nécessaire de cuisine)
- un kitt de réparation conséquent
- vêtements, pharmacie et nécessaire de toilette
- nourriture.