Entre Grandes Rousses et Belledonne : du Chazelet à Chamrousse à skis
Une petite balade sauvage en ski de rando entre Grandes Rousses et Belledonne.
Quand : 28/02/2022
Durée : 5 jours
Durée : 5 jours
Distance globale :
68.3km
Dénivelées :
+5747m /
-5838m
Alti min/max : 1676m/3012m
Carnet publié par gb05
le 05 mars 2022
modifié le 08 mars 2022
modifié le 08 mars 2022
Mobilité douce
Précisions :
Départ Le Chazelet : navettes depuis la Grave. La Grave s'atteint en bus depuis Briançon et Grenoble.
Arrivée Chamrousse : bus jusqu'à Grenoble.
Coup de coeur !
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Vue d'ensemble
Le topo : Jeudi 3 mars (mise à jour : 08 mars 2022)
Distance section :
14.4km
Dénivelées section :
+1402m /
-1345m
Section Alti min/max : 1970m/2659m
Description :
Départ du lac de la Coche. Puis on franchit au mieux les bosses pour rejoindre la brèche de Roche Fendue (trois montées, des traversées avec ou sans les peaux). Descente jusque sous le sommet Colomb. On remet les peaux jusqu'au col de la Mine de Fer. Descente en traversant au plus haut jusque vers 2300 m au nord de l'épaule 2650 m du Rocher de l'Homme. Rejoindre l'épaule.
Descendre le ravin de Lauzière de Roche Noire vers le lac Blanc. On remet les peaux vers 2210 m pour rejoindre le col de Freydane en contournant la partie raide par feu le glacier de Freydane.
Descente vers les lacs du Doménon, puis en rive gauche du rau du Doménon pour franchir le col de la Pra. On franchit le replat sous le refuge par la gauche du Roc de l'Hôpital. Bivouac sur le replat au nord du lac Longet.
Descendre le ravin de Lauzière de Roche Noire vers le lac Blanc. On remet les peaux vers 2210 m pour rejoindre le col de Freydane en contournant la partie raide par feu le glacier de Freydane.
Descente vers les lacs du Doménon, puis en rive gauche du rau du Doménon pour franchir le col de la Pra. On franchit le replat sous le refuge par la gauche du Roc de l'Hôpital. Bivouac sur le replat au nord du lac Longet.
Milieu traversé :
Environnement : [montagne]
Biotope : [neige]
Le compte-rendu : Jeudi 3 mars (mise à jour : 08 mars 2022)
Ce matin, traversée entre montées, descentes (avec ou sans les peaux), traversées à flanc, vers la brèche de Roche Fendue. Une harde de chamois court un peu plus loin. La brèche atteinte, nous descendons dans un petit cirque glacial et austère en face nord, avant de remonter au col de la Mine de Fer. À proximité une classique avec du monde dessus.
Au col, énième descente (courte) de la journée, pour rejoindre en traversée le bas de la face nord du Rocher de l'Homme. Deux skieurs devant nous. La face est tracée d'une quantité incroyable de conversions. Nous enfilons les couteaux sur les fixations et nous nous enquillons dans les rails. La trace est magnifique. Un peu raide mais pas trop, des conversions extrêmement confortables malgré la raideur et l'exiguïté du lieu. Petit à petit, presque sans effort, nous nous élevons. La neige est croûtée, glacée, vitrifiée. Sans trace, nous serions probablement montés à pied. Nous arrivons sur l'épaule en plein soleil. Une vue incroyable sur Grenoble que nous dominons. Contraste entre nature immaculée et bétonnage outrancier perdu dans des brumes polluées là-bas... L'avantage, c'est que le téléphone passe ! Nous passons un coup de fil pour parler à notre fille. Ouf, le monde est toujours debout. Sarah s'éclate au cours de ski. Tout est comme avant. La météo pour le lendemain s'est améliorée, du beau temps est prévu. Bonne nouvelle !
La descente vers le lac Blanc (encore... !) est fantastique : une belle « moquette » ! Petite pause casse-croûte les pieds dans la neige, assis sur nos sacs. Puis nous remontons tranquillement vers le col de Freydane.
De là, très belle descente vers le col de la Pra. Nous posons notre camp vers 15 h 30 sur un replat immaculé plus bas que le refuge. Le soleil de fin d'après-midi est malheureusement caché derrière des nuages.
Au col, énième descente (courte) de la journée, pour rejoindre en traversée le bas de la face nord du Rocher de l'Homme. Deux skieurs devant nous. La face est tracée d'une quantité incroyable de conversions. Nous enfilons les couteaux sur les fixations et nous nous enquillons dans les rails. La trace est magnifique. Un peu raide mais pas trop, des conversions extrêmement confortables malgré la raideur et l'exiguïté du lieu. Petit à petit, presque sans effort, nous nous élevons. La neige est croûtée, glacée, vitrifiée. Sans trace, nous serions probablement montés à pied. Nous arrivons sur l'épaule en plein soleil. Une vue incroyable sur Grenoble que nous dominons. Contraste entre nature immaculée et bétonnage outrancier perdu dans des brumes polluées là-bas... L'avantage, c'est que le téléphone passe ! Nous passons un coup de fil pour parler à notre fille. Ouf, le monde est toujours debout. Sarah s'éclate au cours de ski. Tout est comme avant. La météo pour le lendemain s'est améliorée, du beau temps est prévu. Bonne nouvelle !
La descente vers le lac Blanc (encore... !) est fantastique : une belle « moquette » ! Petite pause casse-croûte les pieds dans la neige, assis sur nos sacs. Puis nous remontons tranquillement vers le col de Freydane.
De là, très belle descente vers le col de la Pra. Nous posons notre camp vers 15 h 30 sur un replat immaculé plus bas que le refuge. Le soleil de fin d'après-midi est malheureusement caché derrière des nuages.