Escapade en tandem South Downs way national park
Découverte du sud de l'Angleterre en tandem-rando le long du South Downs National Park le temps d'une courte semaine. Des bivouacs simples, des chemins variés sans trop de dénivelés, des rencontres sympathiques,
Carnet publié par LucFlo
le 10 mai 2018
modifié le 15 mai 2018
modifié le 15 mai 2018
Mobilité douce
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Vue d'ensemble
Le topo : Portsmouth à Winchester (mise à jour : 15 mai 2018)
Distance section :
55.6km
Dénivelées section :
+353m /
-262m
Section Alti min/max : 4m/118m
Le compte-rendu : Portsmouth à Winchester (mise à jour : 15 mai 2018)
Mardi 24
Nous ne nous réveillons pas trop tard, petit-déjeunons avec des céréales avant de démonter tranquillement. Ce n’est étonnamment pas humide. Nous prenons la direction du sud pour faire le tour de la ville par le littoral dans le but de remonter ensuite sur Winchester distante d’une cinquantaine de kilomètres. La ville est grande ; nous traversons tantôt des zones pavillonnaires, tantôt portuaires.
Nous ne nous réveillons pas trop tard, petit-déjeunons avec des céréales avant de démonter tranquillement. Ce n’est étonnamment pas humide. Nous prenons la direction du sud pour faire le tour de la ville par le littoral dans le but de remonter ensuite sur Winchester distante d’une cinquantaine de kilomètres. La ville est grande ; nous traversons tantôt des zones pavillonnaires, tantôt portuaires.
Nous passons devant la jetée de SouthSea qui est sur tous les dépliants de Portsmouth. Cette ville est bien aménagée pour les cyclistes, mais rouler à gauche demande une vigilance particulière, surtout sur les ronds points où les véhicules arrivent toujours du côté où l’on ne les attend pas…
Nous quittons progressivement la zone urbaine. A midi, nous faisons une pause dans un pré, qui se termine avec l’apparition d’une bruine intermittente qui ne nous quittera plus de la journée. La route de Winchester que nous empruntons principalement est assez passante, comme toutes les routes que nous suivrons d’ailleurs, mais les automobilistes semblent plus respectueux des cyclistes qu’en France. Nous tentons régulièrement de prendre des sentiers pédestres, les fameux foot pathes, mais des barrières nous limitent souvent l’accès, nous obligeant à faire demi tour, quelquefois après plusieurs franchissements d’obstacles où il faut soulever la remorque. Nous achetons de quoi manger demain dans une épicerie avant de prendre le chemin des écoliers, qui sera plus tranquille.
Nous croisons une multitude de faisans, dans un pré, des moutons à museau noir du Valais. La fin de journée approchant, nous demandons à un habitant de bien vouloir nous remplir notre vache à eau de 4 litres. Il nous demande d’où l’on vient, où va-t-on etc… et je m’aperçois vite que mon anglais est plus sommaire que son français.
Après cinq heures de déplacement et 58km parcourus, nous nous installons dans un sous-bois, en limite de lisière à quelques mètres du sentier que nous suivons, sans chercher. Dans le champ labouré à côté, il y a une certaine animation : une dizaine de faisans picorent, un chevreuil traverse l’étendue en courant et un lièvre s’y promène également…
Une petite toilette à l’eau froide avant de rentrer dîner sous la tente et l’heure est venue de dormir.
Une petite toilette à l’eau froide avant de rentrer dîner sous la tente et l’heure est venue de dormir.