FERR-ILES-CYCLETTE 2017 (itinérance entre Corse, Sardaigne et Elbe en vélos et ferries avec un bébé)
Un peu plus d'un mois sur quelques îles du Nord de la Méditerranée, une itinérance lente à coups de pédales et de ferries, avec une petite fille (R.) de presque 2 ans en remorque.
Un bref compte rendu, d'un voyage à la limite avec la ligne éditoriale de Carnets d'aventure (cf BILAN), avec comme but principal de partager notre enthousiasme à voyager avec un enfant ainsi que quelques astuces de parents voyageurs (cf BILAN encore) !
Un bref compte rendu, d'un voyage à la limite avec la ligne éditoriale de Carnets d'aventure (cf BILAN), avec comme but principal de partager notre enthousiasme à voyager avec un enfant ainsi que quelques astuces de parents voyageurs (cf BILAN encore) !
swimming
travel bike
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When : 5/11/17
Length : 34 days
Length : 34 days
Total distance :
339km
Guidebook created by roi_des_abricots
on 19 Jun 2017
updated on 22 Nov 2017
updated on 22 Nov 2017
Eco travel
857 reader(s)
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Global view
Guidebook : Sud CORSE (updated : 20 Nov 2017)
Section distance :
60.1km
Report : Sud CORSE (updated : 20 Nov 2017)
Après de nombreux mois bien chargés, enfin la liberté!!! Une fois la voiture abandonnée à Toulon, c'est partie pour une longue itinérance , sans plan très précis, pour une durée pas tout à fait définie, juste avant la période touristique (en Mai/Juin). Oui c'est un peu vague, mais c'était le but, profiter du temps libre à notre guise, dans un environnement calme et propice à l'errance cycliste.
On charge les vélos, la remorque, et on embarque pour la Corse...
Première bonne surprise pour R. : le "gros bateau" est pourvue d'une aire de jeu, les vacances débutent bien!!!
On charge les vélos, la remorque, et on embarque pour la Corse...
Première bonne surprise pour R. : le "gros bateau" est pourvue d'une aire de jeu, les vacances débutent bien!!!
Arrivés en fin de matinée à Portovecchio : petit coup de pression ! On n'a prévu que quelques kilomètres pour arriver au premier camping, mais c'est la première fois que l'on va gravir du dénivelé avec un tel chargement... Si ça ne passe pas, on peut revoir tous les projets du prochain mois!!!!
La route s'élève, malgré la démultiplication de 22x36, je souffre - ralenti par l'inertie de la remorque - le doute est bien là, heureusement que R. a repris ses bonnes habitudes et s'endort pour la sieste calé dans sa remorque entre ses livres et ses doudous...
Au final pas besoin de mettre pied à terre, la confiance revient, les vacances peuvent débuter !!!
La route s'élève, malgré la démultiplication de 22x36, je souffre - ralenti par l'inertie de la remorque - le doute est bien là, heureusement que R. a repris ses bonnes habitudes et s'endort pour la sieste calé dans sa remorque entre ses livres et ses doudous...
Au final pas besoin de mettre pied à terre, la confiance revient, les vacances peuvent débuter !!!
Deuxième journée, la confiance est là, il fait beau, les petites routes sont désertes. On a repéré sur internet un itinéraire tranquille jusqu'au Golfe de Rondinara...
Quand soudain tout déraille... Bon déjà la route n'existe plus vraiment, arrivé au bord de l'eau, on est un peu bloqué : le choix s'offre entre la descente vertigineuse que l'on vient de faire à reprendre à rebrousse poil, ou la plage de sable mou. On convient de dételler et de pousser tout notre barda pour rejoindre la vraie route... Quelques dizaines de minutes d'efforts dans le sable meuble plus tard, arrive l'heure de la pause déjeuner. Et là stupeur ! Les chips payées 3x leur prix à la superette du camping ont été remplacés par un plaisantin par des morceaux de cartons!!!! Cette fois, c'est sûr, la journée est maudite ! L'inquiétude est vite confirmée, la piste que l'on voulait emprunter n'est pas carrossable pour notre convoi, direction la route Territoriale (en Corse pas de Nationale). Les gens roulent trop vite, nous frôlent un peu mais on finit par bifurquer vers une petite route en lacets, ça grimpe mais la circulation s'est calmée. C'est crevés que nous atteignons le col, mais plus qu'une longue descente jusqu'au golfe que nous voyons en dessous de nous. La pente est abrupte mais la descente est réconfortante. Nous allons vite déchanter, journée cauchemard oblige ! Arrivés en bas, nous découvrons que le camping n'ouvre que dans quelques jours, impossible de rester là, la seule route qui repart est la grande pente que nous venons de dévaler... C'est le moral dans les chaussettes, que nous attaquons la grimpette, la déclivité est importante et avec le poids du chargement, pas le droit de s'arreter, ça grimpe trop pour pousser le vélo et sa remorque si l'on stoppe dans les forts pourcentages. Et après, la côte... c'est le retour sur la Territoriale et son flot de voitures, avec en bonus la luminosité qui décroît tranquillement ! Nous arrivons finalement à Bonifacio, où le premier camping que nous croisons fait parfaitement l'affaire.
Quand soudain tout déraille... Bon déjà la route n'existe plus vraiment, arrivé au bord de l'eau, on est un peu bloqué : le choix s'offre entre la descente vertigineuse que l'on vient de faire à reprendre à rebrousse poil, ou la plage de sable mou. On convient de dételler et de pousser tout notre barda pour rejoindre la vraie route... Quelques dizaines de minutes d'efforts dans le sable meuble plus tard, arrive l'heure de la pause déjeuner. Et là stupeur ! Les chips payées 3x leur prix à la superette du camping ont été remplacés par un plaisantin par des morceaux de cartons!!!! Cette fois, c'est sûr, la journée est maudite ! L'inquiétude est vite confirmée, la piste que l'on voulait emprunter n'est pas carrossable pour notre convoi, direction la route Territoriale (en Corse pas de Nationale). Les gens roulent trop vite, nous frôlent un peu mais on finit par bifurquer vers une petite route en lacets, ça grimpe mais la circulation s'est calmée. C'est crevés que nous atteignons le col, mais plus qu'une longue descente jusqu'au golfe que nous voyons en dessous de nous. La pente est abrupte mais la descente est réconfortante. Nous allons vite déchanter, journée cauchemard oblige ! Arrivés en bas, nous découvrons que le camping n'ouvre que dans quelques jours, impossible de rester là, la seule route qui repart est la grande pente que nous venons de dévaler... C'est le moral dans les chaussettes, que nous attaquons la grimpette, la déclivité est importante et avec le poids du chargement, pas le droit de s'arreter, ça grimpe trop pour pousser le vélo et sa remorque si l'on stoppe dans les forts pourcentages. Et après, la côte... c'est le retour sur la Territoriale et son flot de voitures, avec en bonus la luminosité qui décroît tranquillement ! Nous arrivons finalement à Bonifacio, où le premier camping que nous croisons fait parfaitement l'affaire.
Notre périple corse aura été plus court que prévu, nous choisissons de rester quelques jours sur place pour profiter d'un peu de repos après ces émotions imprévus...
Puis la bougeotte nous reprend, envie de changer de pays, envie aussi pour R. de prendre son deuxième bateau!!!