Hakuna Matata!
3 semaines à la recherche du Roi Lion
When : 7/12/23
Length : 21 days
Length : 21 days
Total distance :
3075km
Height difference :
+14933m /
-15028m
Alti min/max : 0m/1657m
Eco travel
Details :
Honte sur nous, nous avons voyagé en avion, un transport en commun pas très éco-responsable, mea culpa. C’est pour cette raison que ce carnet, publié sur un site qui promeut la mobilité douce, est laissé en mode “privé”.
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Guidebook (updated : since 7 hours)
Report (updated : since 7 hours)
Mardi 11 juillet, 06.25, gare de Veynes, le quai est désert
Le TER de 06.00 pour Valence a été remplacé hier par un autocar, en retard ce matin sur l’horaire annoncé. Ça commence mal, ce voyage. Grosse après-midi à arpenter les couloirs de l’aéroport Charles de Gaulle, avant de rejoindre Frankfurt. Les orages locaux nous ont un peu secoués avant d’atterrir mais rien de grave. Nous apprenons que nos deux vols suivant sont annulés et que nous sommes rebookés sur un vol direct pour Windhoek, arrivée prévue à 08.00 au lieu de 13.00. Je suis un peu inquiète pour les bagages...
Mercredi 12 juillet, on a posé un pied en terre africaine. Le berceau de l’humanité, la terre de nos ancêtres, de Lucy, du Roi Lion, de Nelson Mandela et de Phil Collins.
Mon permis international, pourtant demandé en mars, n’est toujours pas arrivé, j’ai donc bidouillé une pauvre traduction sur document Excel, espérons que ça sera l’affaire…
Les contrariétés se poursuivent puisque nos bagages ont été égarés hier, avec le changement d’avion, et malgré les paroles rassurantes de l’équipe de Lufthansa… j’en étais sure, que les bagages ne suivraient pas!!!
Il fait un froid de canard, c’est l’hiver, ici, et nos doudounes nous manquent! Et en plus on est à 1655 m. d’altitude! D’ailleurs tous les locaux ont une couverture ou un plaid sur la tête ou les épaules.
Après les paperasses de déclaration de perte, nous récupérons notre chauffeur, changeons du liquide et achetons une carte SIM locale, bref, les premières transactions lorsqu’on arrive hors d’Europe.
Puis nous réceptionnons notre véhicule réservé depuis la France chez Advanced Car Hire, pour les 3 prochaines semaines, un Toyota Hilux 4x4 avec 2 tentes de toit. Après les dernières recommandations, Marie se met au volant et teste son self control (et le notre!) sur les boulevards de la capitale! C’est vrai que dans sa carrière, elle a passé tous les permis imaginables, y compris le SPL. Au niveau format ça la change de sa Mini….
Direction le supermarché, pour les courses (et l’achat compulsif d’un plaid pour Marie qui craint de geler sur pied tellement les nuits s’annoncent froides!), puis la station service, puis le camping Urban Camp.
Je vais regretter le pyjama en pilou pilou 😉
Nous sommes ratatinés!
Le TER de 06.00 pour Valence a été remplacé hier par un autocar, en retard ce matin sur l’horaire annoncé. Ça commence mal, ce voyage. Grosse après-midi à arpenter les couloirs de l’aéroport Charles de Gaulle, avant de rejoindre Frankfurt. Les orages locaux nous ont un peu secoués avant d’atterrir mais rien de grave. Nous apprenons que nos deux vols suivant sont annulés et que nous sommes rebookés sur un vol direct pour Windhoek, arrivée prévue à 08.00 au lieu de 13.00. Je suis un peu inquiète pour les bagages...
Mercredi 12 juillet, on a posé un pied en terre africaine. Le berceau de l’humanité, la terre de nos ancêtres, de Lucy, du Roi Lion, de Nelson Mandela et de Phil Collins.
Mon permis international, pourtant demandé en mars, n’est toujours pas arrivé, j’ai donc bidouillé une pauvre traduction sur document Excel, espérons que ça sera l’affaire…
Les contrariétés se poursuivent puisque nos bagages ont été égarés hier, avec le changement d’avion, et malgré les paroles rassurantes de l’équipe de Lufthansa… j’en étais sure, que les bagages ne suivraient pas!!!
Il fait un froid de canard, c’est l’hiver, ici, et nos doudounes nous manquent! Et en plus on est à 1655 m. d’altitude! D’ailleurs tous les locaux ont une couverture ou un plaid sur la tête ou les épaules.
Après les paperasses de déclaration de perte, nous récupérons notre chauffeur, changeons du liquide et achetons une carte SIM locale, bref, les premières transactions lorsqu’on arrive hors d’Europe.
Puis nous réceptionnons notre véhicule réservé depuis la France chez Advanced Car Hire, pour les 3 prochaines semaines, un Toyota Hilux 4x4 avec 2 tentes de toit. Après les dernières recommandations, Marie se met au volant et teste son self control (et le notre!) sur les boulevards de la capitale! C’est vrai que dans sa carrière, elle a passé tous les permis imaginables, y compris le SPL. Au niveau format ça la change de sa Mini….
Direction le supermarché, pour les courses (et l’achat compulsif d’un plaid pour Marie qui craint de geler sur pied tellement les nuits s’annoncent froides!), puis la station service, puis le camping Urban Camp.
Je vais regretter le pyjama en pilou pilou 😉
Nous sommes ratatinés!
Jeudi 13 juillet
Le démontage des tentes de toit s’est bien passé ce matin, et après avoir récupéré nos bagages (et nos doudounes!) à l’aéroport, nous prenons la route vers le Nord.
Aussi loin que porte le regard, ce sont de vastes étendues de savanes, herbes sèches, terres brûlées, petits arbres où des oiseaux (des tisserins) on construit de curieux nids, et de loin en loin des collines arides. La température monte un peu, 16-18 degrés. Nous croisons des babouins, des vâches, des phacochères, des moutons, des autruches, une famille de pintades, et nos premières girafes!!!
Arrivée sous le plateau de Waterberg avec les 15 derniers km de sable en tôle ondulée, nous installons le campement puis effectuons la montée sur le plateau pour admirer le paysage.
Baptiste a sorti ses baskets pour une séance de footing. La savane s’étale à nos pieds à perte de vue, c’est magique. Et ce soir, c’est resto, les braves testent le steack d’Oryx, les prudents restent sur le rumsteck, une valeur sûre.
Ce soir, c’est un remake de Out of Africa. On a bien tenté de persuader Baptiste de prendre le rôle de Robert Redford, mais “il a pas la réf”….y’aura des lacunes à combler au retour!!! Et puis Marie et moi, en , Meryl Streep, on n’est plus trop crédibles…!
Le démontage des tentes de toit s’est bien passé ce matin, et après avoir récupéré nos bagages (et nos doudounes!) à l’aéroport, nous prenons la route vers le Nord.
Aussi loin que porte le regard, ce sont de vastes étendues de savanes, herbes sèches, terres brûlées, petits arbres où des oiseaux (des tisserins) on construit de curieux nids, et de loin en loin des collines arides. La température monte un peu, 16-18 degrés. Nous croisons des babouins, des vâches, des phacochères, des moutons, des autruches, une famille de pintades, et nos premières girafes!!!
Arrivée sous le plateau de Waterberg avec les 15 derniers km de sable en tôle ondulée, nous installons le campement puis effectuons la montée sur le plateau pour admirer le paysage.
Baptiste a sorti ses baskets pour une séance de footing. La savane s’étale à nos pieds à perte de vue, c’est magique. Et ce soir, c’est resto, les braves testent le steack d’Oryx, les prudents restent sur le rumsteck, une valeur sûre.
Ce soir, c’est un remake de Out of Africa. On a bien tenté de persuader Baptiste de prendre le rôle de Robert Redford, mais “il a pas la réf”….y’aura des lacunes à combler au retour!!! Et puis Marie et moi, en , Meryl Streep, on n’est plus trop crédibles…!
Vendredi 14 juillet
Réveil magique ce matin lorsque le soleil fait place à la nuit . L’horizon se pare de lueurs magnifiques, les dernières étoiles disparaissent à regrets. Baptiste a sorti son drone, ses images sont juste exceptionnelles.
145 km de piste pour rejoindre la route de Grootfontein. Nous traversons une partie du parc du Waterberg, nous longeons ses falaises rouges. Quelques zébus, des chevaux, des antilopes, des phacochères nous regardent passer dans sourciller. L’étape du jour nous amène à Roys Camp, un petit camping à la déco très curieuse, ou le métal rouillé des vieilles voitures côtoie les ossements des animaux récupérés aux alentours, de la ferraille et des crânes façon Mad Max.
Les pintades courent en liberté au milieu du camp, ou nous suivent en sautillant, tels des petits chiens, quémandant quelques miettes de biscuits. A défaut, elles viennent nous bèqueter les orteils, et c’est violent!!!
Marie ne résiste pas devant tant d’affection. Elle qui ne prend presque jamais de photos, elle a cramé au moins 57 clichés des volatiles. Je suis sûre qu’elle pourrait en adopter une….
Réveil magique ce matin lorsque le soleil fait place à la nuit . L’horizon se pare de lueurs magnifiques, les dernières étoiles disparaissent à regrets. Baptiste a sorti son drone, ses images sont juste exceptionnelles.
145 km de piste pour rejoindre la route de Grootfontein. Nous traversons une partie du parc du Waterberg, nous longeons ses falaises rouges. Quelques zébus, des chevaux, des antilopes, des phacochères nous regardent passer dans sourciller. L’étape du jour nous amène à Roys Camp, un petit camping à la déco très curieuse, ou le métal rouillé des vieilles voitures côtoie les ossements des animaux récupérés aux alentours, de la ferraille et des crânes façon Mad Max.
Les pintades courent en liberté au milieu du camp, ou nous suivent en sautillant, tels des petits chiens, quémandant quelques miettes de biscuits. A défaut, elles viennent nous bèqueter les orteils, et c’est violent!!!
Marie ne résiste pas devant tant d’affection. Elle qui ne prend presque jamais de photos, elle a cramé au moins 57 clichés des volatiles. Je suis sûre qu’elle pourrait en adopter une….
Samedi 15 juillet
Réveil au son des cris d’oiseaux ce matin, ma parole ils sont bavards, les volatiles, par ici!
Nous laissons nos copines les pintades (au grand désespoir de Marie …) pour une nouvelles étape de liaison aujourd’hui.
La route, rectiligne, traverse de grandes étendues grillées de savane et de forêts, avec quelques villages de huttes en bois ou de maisonnettes en briques et tôles. Des troupeaux de vaches aux oreilles tombantes de lapin vont parfois le long de la route.
Des gens sortis de nulle part, entortillés de couvertures, vêtus de robes de chambre en pilou-pilou (la température est fraîche!) marchent le long de la route, jusqu’on ne sait où, charriant des sacs, poussant des bidons, transportant des fagots de bois sur leur tête.
En milieu de journée nous arrivons à Rundu, sur les bords du fleuve Okavango, qui marque la frontière avec l’Angola.
La ville en elle même est une succession de boutiques et de magasins, de malls et d’administrations publiques. Pas de centre ville, et beaucoup de poussière, des étals de fruits et légumes, et quincailleries en tout genre.
La “plage” de Rundu, une simple bande de sable, nous offre un coin casse croûte rustique mais bien agréable.
Nous poursuivons vers l’est jusqu’au camping de N’Kwazi où nous sommes quasiment seuls. Un beau coucher de soleil sur le fleuve, en guise d’apéro, bref, on est bien, ici. Des enfants jouent au bord de l’eau sur l’autre rive, les oiseaux semblent se chamailler. La vie calme du fleuve nous pousse à la nonchalance.
Réveil au son des cris d’oiseaux ce matin, ma parole ils sont bavards, les volatiles, par ici!
Nous laissons nos copines les pintades (au grand désespoir de Marie …) pour une nouvelles étape de liaison aujourd’hui.
La route, rectiligne, traverse de grandes étendues grillées de savane et de forêts, avec quelques villages de huttes en bois ou de maisonnettes en briques et tôles. Des troupeaux de vaches aux oreilles tombantes de lapin vont parfois le long de la route.
Des gens sortis de nulle part, entortillés de couvertures, vêtus de robes de chambre en pilou-pilou (la température est fraîche!) marchent le long de la route, jusqu’on ne sait où, charriant des sacs, poussant des bidons, transportant des fagots de bois sur leur tête.
En milieu de journée nous arrivons à Rundu, sur les bords du fleuve Okavango, qui marque la frontière avec l’Angola.
La ville en elle même est une succession de boutiques et de magasins, de malls et d’administrations publiques. Pas de centre ville, et beaucoup de poussière, des étals de fruits et légumes, et quincailleries en tout genre.
La “plage” de Rundu, une simple bande de sable, nous offre un coin casse croûte rustique mais bien agréable.
Nous poursuivons vers l’est jusqu’au camping de N’Kwazi où nous sommes quasiment seuls. Un beau coucher de soleil sur le fleuve, en guise d’apéro, bref, on est bien, ici. Des enfants jouent au bord de l’eau sur l’autre rive, les oiseaux semblent se chamailler. La vie calme du fleuve nous pousse à la nonchalance.
Dimanche 16 juillet
Nous lâchons la route principale et empruntons une piste qui longe le fleuve Okavango de loin en loin. Des villages de huttes en bois au toit de chaume sont implantés tout le long, les enfants vont à l’école (toujours à pieds), d’autres transportent des bidons pour faire le plein d’eau. Des femmes aux boubous colorés transportent des seaux, des sacs, du bois sur leur tête. Des troupeaux de chèvres ou de vaches avancent, ils semblent savoir où aller, il y a de la vie le long de cette piste.
En milieu d’après midi nous nous arrêtons voir les Poppa Falls. Un guide Bushmen nous accompagne et nous parle un peu de sa région. Lui est sédentarisé mais ses parents étaient chasseurs dans le bush. Il nous parle dans sa langue, faite de paroles et de curieux claquements de langue. Ses enfants parlent pareil, les traditions perdurent. Les Popa Falls, sur un affluant de l’Olavango, sont très jolies. Mais il est déconseillé de s’y baigner : crocodiles, hippopotames et autres bestioles habitent les lieux! En ces périodes froides de l’année, ils se réchauffent sur les plages et les îlots, au soleil.
Il est 17.00 et nous avons encore 280 km à parcourir pour rejoindre le Rupara Rest Camp (maps.me nous annonce une durée de trajet de 10 heures!!! Il est tout détraqué par le changement de fuseau horaire, tout proche, sans doute…).
En route Marie-œil-de-lynx aperçoit nos premiers éléphants, c’est magique…
Après 411 km de ligne droite, nous tournons 90 degrés à droite pour rejoindre le camping, 80 km plus loin. Les routes sont tellement rectilignes ici que le moindre virage est annoncé à l’avance.
Un incendie ravage la savane sur notre droite, donnant au soleil couchant des allures irréelles.
Nous arrivons alors que la nuit est tombée depuis longtemps, et la conduite nécessite toute notre attention à tous les trois. D’ailleurs, il est bien spécifié dans le guide touristique qu’il est déconseillé (interdit?) de conduire après le coucher de soleil.
Des troupeaux aux yeux brillants traversent la route devant nous, des gens marchent, encore et toujours, des vélos circulent aussi, c’est très curieux. Nous croisons même un troupeau de zèbres! En pyjama rayé, normal, c’est l’heure d’aller au lit…
Nous lâchons la route principale et empruntons une piste qui longe le fleuve Okavango de loin en loin. Des villages de huttes en bois au toit de chaume sont implantés tout le long, les enfants vont à l’école (toujours à pieds), d’autres transportent des bidons pour faire le plein d’eau. Des femmes aux boubous colorés transportent des seaux, des sacs, du bois sur leur tête. Des troupeaux de chèvres ou de vaches avancent, ils semblent savoir où aller, il y a de la vie le long de cette piste.
En milieu d’après midi nous nous arrêtons voir les Poppa Falls. Un guide Bushmen nous accompagne et nous parle un peu de sa région. Lui est sédentarisé mais ses parents étaient chasseurs dans le bush. Il nous parle dans sa langue, faite de paroles et de curieux claquements de langue. Ses enfants parlent pareil, les traditions perdurent. Les Popa Falls, sur un affluant de l’Olavango, sont très jolies. Mais il est déconseillé de s’y baigner : crocodiles, hippopotames et autres bestioles habitent les lieux! En ces périodes froides de l’année, ils se réchauffent sur les plages et les îlots, au soleil.
Il est 17.00 et nous avons encore 280 km à parcourir pour rejoindre le Rupara Rest Camp (maps.me nous annonce une durée de trajet de 10 heures!!! Il est tout détraqué par le changement de fuseau horaire, tout proche, sans doute…).
En route Marie-œil-de-lynx aperçoit nos premiers éléphants, c’est magique…
Après 411 km de ligne droite, nous tournons 90 degrés à droite pour rejoindre le camping, 80 km plus loin. Les routes sont tellement rectilignes ici que le moindre virage est annoncé à l’avance.
Un incendie ravage la savane sur notre droite, donnant au soleil couchant des allures irréelles.
Nous arrivons alors que la nuit est tombée depuis longtemps, et la conduite nécessite toute notre attention à tous les trois. D’ailleurs, il est bien spécifié dans le guide touristique qu’il est déconseillé (interdit?) de conduire après le coucher de soleil.
Des troupeaux aux yeux brillants traversent la route devant nous, des gens marchent, encore et toujours, des vélos circulent aussi, c’est très curieux. Nous croisons même un troupeau de zèbres! En pyjama rayé, normal, c’est l’heure d’aller au lit…
Lundi 17 juillet
Une belle nuit dans le silence de la savane, quelques bruits d’eau en milieu de nuit (nous sommes au milieu d’une zone humide avec plusieurs bras d’eau qui se croisent), et le barrissement des éléphants, vers les 06.00 : c’était l’heure tranquille où les lions vont boire.… les polyphonies du bush!
Nous parcourons les pistes entre terre et sable, sur une quinzaine de km, et prenons notre temps pour observer antilopes et koudous femelles (de grandes antilopes grises au corps strié de bandes blanches, aux grandes oreilles rondes et avec une grosse bosse sur le cou. Les mâles ont de grandes cornes torsadées), des phacochères en veux-tu, en voilà, trop drôles avec leur queue à plumet dressée verticalement, et leur petit trot nerveux, et même deux lions qui passent leur chemin dans les hautes herbes. Nous ne le savons pas encore, mai ce seront les deux seuls lions que nous verrons de tout le voyage.
Lorsque nous arrivons sur les bords du Linyanti, un affluent de l’Okavango, et qui marque la frontière avec le Botswana, nous apercevons sur l’autre rive un groupe d’éléphants, et dans l’eau, quelques hippopotames. Nous sommes seuls et nous savourons cet instant magique. Plus loin, à nouveau groupe d’hippopotames. Nous grimpons sur le toit du véhicule pour mieux apprécier le spectacle. Soudain, le groupe se précipite à l’eau avec de grands cris rauques, pendant que deux des leurs nous observent attentivement.
Les oiseaux sont aussi de la partie, des sortes de toucans , d’autres au ventre jaune-orangé, ou encore au plumage turquoise et bordeaux…
Une belle nuit dans le silence de la savane, quelques bruits d’eau en milieu de nuit (nous sommes au milieu d’une zone humide avec plusieurs bras d’eau qui se croisent), et le barrissement des éléphants, vers les 06.00 : c’était l’heure tranquille où les lions vont boire.… les polyphonies du bush!
Nous parcourons les pistes entre terre et sable, sur une quinzaine de km, et prenons notre temps pour observer antilopes et koudous femelles (de grandes antilopes grises au corps strié de bandes blanches, aux grandes oreilles rondes et avec une grosse bosse sur le cou. Les mâles ont de grandes cornes torsadées), des phacochères en veux-tu, en voilà, trop drôles avec leur queue à plumet dressée verticalement, et leur petit trot nerveux, et même deux lions qui passent leur chemin dans les hautes herbes. Nous ne le savons pas encore, mai ce seront les deux seuls lions que nous verrons de tout le voyage.
Lorsque nous arrivons sur les bords du Linyanti, un affluent de l’Okavango, et qui marque la frontière avec le Botswana, nous apercevons sur l’autre rive un groupe d’éléphants, et dans l’eau, quelques hippopotames. Nous sommes seuls et nous savourons cet instant magique. Plus loin, à nouveau groupe d’hippopotames. Nous grimpons sur le toit du véhicule pour mieux apprécier le spectacle. Soudain, le groupe se précipite à l’eau avec de grands cris rauques, pendant que deux des leurs nous observent attentivement.
Les oiseaux sont aussi de la partie, des sortes de toucans , d’autres au ventre jaune-orangé, ou encore au plumage turquoise et bordeaux…
Mardi 18 juillet
Un peu décevant le safari nocturne de hier soir. Il fait trop froid, les animaux n’ont pas faim, ou bien ils sont devant Netflix, je sais pas, mais y’avait personne dans la savane hier soir. On a vu 3 petits kangourous (ou en tout cas ça y ressemblait : longue queue, et se déplaçant par bonds sur les pattes arrière. Des petits animaux qui ne sortent que la nuit), et une genette, sorte de petit mammifère au pelage ocelé, mais la on a fait confiance au guide car nous on a rien vu. Également un troupeau de grosses bêtes couchées dans les herbes hautes, mais même le guide n’a pas pu nous dire ce que c’était. Des lions? Des léopards?
Heureusement, la journée de hier nous a comblé, on a vu de bien belles bêtes et beaux paysages par nous mêmes.
Nous repartons vers l’ouest et le parc de Mahango, où nous arrivons vers les 14.30. (100NAD/pax et 50NAD/Vhc)
Nous retrouvons un Cyclorandonneur que nous avons croisé une heure auparavant sur le bord de la piste sablonneuse. La traversée du parc est interdite aux vélos, nous le voyons bien embarrassé, et du coup nous lui proposons de lui embarquer son vélo et ses sacoches, pour le déposer 15 km plus loin, à la frontière avec le Botswana.
La piste longe le fleuve Okavango, et tout de suite on a la pupille en alerte: des animaux partout! Les classiques phacochères, les gazelles et autres impalas, mais aussi des zèbres, des éléphants, des girafes, des hippos, etc etc…. On ne sait plus où tourner la tête. Heureusement qu’on ne paye pas les pellicules photos…!
Et lorsque le parc ferme, à 18.00, le portail reste néanmoins non verrouillé.
Le retour au camping Ngepi au soleil couchant est de toute beauté. Et le camp est vraiment très sympa, une adresse à recommander. Des emplacements qui surplombent le fleuve, une piscine protégée DANS le fleuve (l’eau est fraîche mais pas tant), une déco très sympa, un resto et un coin bar au top, l’ensemble parc + camp en font vraiment une étape coup de cœur. Je regrette qu’on n’ait pas booké deux nuits ici pour profiter des deux circuits qu’offre la visite du parc, et de la quiétude de ce petit camping sympa. La prochaine fois!
(Éviter l’emplacement nmr 2, à l’ombre le matin. Préférer le 1 ou le suivant après le 2, à côté des sanitaires (3?)
Un peu décevant le safari nocturne de hier soir. Il fait trop froid, les animaux n’ont pas faim, ou bien ils sont devant Netflix, je sais pas, mais y’avait personne dans la savane hier soir. On a vu 3 petits kangourous (ou en tout cas ça y ressemblait : longue queue, et se déplaçant par bonds sur les pattes arrière. Des petits animaux qui ne sortent que la nuit), et une genette, sorte de petit mammifère au pelage ocelé, mais la on a fait confiance au guide car nous on a rien vu. Également un troupeau de grosses bêtes couchées dans les herbes hautes, mais même le guide n’a pas pu nous dire ce que c’était. Des lions? Des léopards?
Heureusement, la journée de hier nous a comblé, on a vu de bien belles bêtes et beaux paysages par nous mêmes.
Nous repartons vers l’ouest et le parc de Mahango, où nous arrivons vers les 14.30. (100NAD/pax et 50NAD/Vhc)
Nous retrouvons un Cyclorandonneur que nous avons croisé une heure auparavant sur le bord de la piste sablonneuse. La traversée du parc est interdite aux vélos, nous le voyons bien embarrassé, et du coup nous lui proposons de lui embarquer son vélo et ses sacoches, pour le déposer 15 km plus loin, à la frontière avec le Botswana.
La piste longe le fleuve Okavango, et tout de suite on a la pupille en alerte: des animaux partout! Les classiques phacochères, les gazelles et autres impalas, mais aussi des zèbres, des éléphants, des girafes, des hippos, etc etc…. On ne sait plus où tourner la tête. Heureusement qu’on ne paye pas les pellicules photos…!
Et lorsque le parc ferme, à 18.00, le portail reste néanmoins non verrouillé.
Le retour au camping Ngepi au soleil couchant est de toute beauté. Et le camp est vraiment très sympa, une adresse à recommander. Des emplacements qui surplombent le fleuve, une piscine protégée DANS le fleuve (l’eau est fraîche mais pas tant), une déco très sympa, un resto et un coin bar au top, l’ensemble parc + camp en font vraiment une étape coup de cœur. Je regrette qu’on n’ait pas booké deux nuits ici pour profiter des deux circuits qu’offre la visite du parc, et de la quiétude de ce petit camping sympa. La prochaine fois!
(Éviter l’emplacement nmr 2, à l’ombre le matin. Préférer le 1 ou le suivant après le 2, à côté des sanitaires (3?)
Mercredi 19 juillet
Ce matin dès l’aurore, Baptiste a ouvert le bal avec un plongeon dans l’Okavongo au soleil levant (un bassin grillagé faisant office de swiming pool a été aménagé devant le camping, sur la berge du fleuve).
L’équipe féminine de natation synchronisée n’a pas voulu être en reste et a effectué à son tour une petite chorégraphie aquatique très rapide, vu la température frisquette (air : 9 degrés, eau : environn16 degrés).
Un petit brin de folie pour débuter une journée très monotone puisque ce soir, nous devons être au parc d’Etosha, 640 km plus loin.
Nous arrivons au camping de Namuntoni avec 1/2 heure de retard, il fait déjà nuit noire. Le camping n’a aucun charme mais il est situé à l’entrée de la plus grande réserve animalière de Namibie, qui est aussi considérée comme la plus belle du monde. Le coucher de soleil est toujours aussi magnifique, avec ses couleurs flamboyantes.
Ce matin dès l’aurore, Baptiste a ouvert le bal avec un plongeon dans l’Okavongo au soleil levant (un bassin grillagé faisant office de swiming pool a été aménagé devant le camping, sur la berge du fleuve).
L’équipe féminine de natation synchronisée n’a pas voulu être en reste et a effectué à son tour une petite chorégraphie aquatique très rapide, vu la température frisquette (air : 9 degrés, eau : environn16 degrés).
Un petit brin de folie pour débuter une journée très monotone puisque ce soir, nous devons être au parc d’Etosha, 640 km plus loin.
Nous arrivons au camping de Namuntoni avec 1/2 heure de retard, il fait déjà nuit noire. Le camping n’a aucun charme mais il est situé à l’entrée de la plus grande réserve animalière de Namibie, qui est aussi considérée comme la plus belle du monde. Le coucher de soleil est toujours aussi magnifique, avec ses couleurs flamboyantes.
Jeudi 20 juillet
Réveil très matinal pour espérer voir un maximum de vie sauvage. Nous serons tout de même un peu déçus (deviendrait-on exigeant?), mais le parc est si grand que les animaux restent au loin. Bon, tout de même, on en a pris plein les yeux avec les impalas et autres gazelles, qui traversent devant nous sur la piste, un groupe de girafes tout au loin dans la plaine, les pyjama party chez les zèbres, les cornes immenses des onyx, et partout, des autruches, des gnous, comme sortis tout droit de l’âge préhistorique, des éléphants avec leur petits, et à l’autre bout de la toise, une petite famille d’écureuils terrestres. Et alors que nous étions posés au bord d’un trou d’eau, à observer le manège des zèbres et des impalas, nous avons soudain vu tout le monde s’immobiliser puis laisser la place devant l’arrivée majestueuse d’un rhinocéros venu se désaltérer. Il était tellement impressionnant qu’on en oubliait presque de respirer.
Puis il est reparti, à son rythme, et tout le monde a repris possession du trou d’eau. Nous, on a recommencé à respirer.
Avant de rejoindre le camp de Halali, au milieu du parc, nous avons poussé jusqu’à un point de vue sur le pan d’Etosha, une zone aride située dans le nord-ouest du bassin du Kalahari en Namibie. En saison humide, il est inondé. L'eau présente dans son bassin est alors saturée de sel, qui laisse place à une immense zone blanche de sel à la saison sèche.
L’après midi, quartier libre au camping et au bord de la piscine (glaciale!) pour les unes, dans la piscine et petit footing pour un autre.
Réveil très matinal pour espérer voir un maximum de vie sauvage. Nous serons tout de même un peu déçus (deviendrait-on exigeant?), mais le parc est si grand que les animaux restent au loin. Bon, tout de même, on en a pris plein les yeux avec les impalas et autres gazelles, qui traversent devant nous sur la piste, un groupe de girafes tout au loin dans la plaine, les pyjama party chez les zèbres, les cornes immenses des onyx, et partout, des autruches, des gnous, comme sortis tout droit de l’âge préhistorique, des éléphants avec leur petits, et à l’autre bout de la toise, une petite famille d’écureuils terrestres. Et alors que nous étions posés au bord d’un trou d’eau, à observer le manège des zèbres et des impalas, nous avons soudain vu tout le monde s’immobiliser puis laisser la place devant l’arrivée majestueuse d’un rhinocéros venu se désaltérer. Il était tellement impressionnant qu’on en oubliait presque de respirer.
Puis il est reparti, à son rythme, et tout le monde a repris possession du trou d’eau. Nous, on a recommencé à respirer.
Avant de rejoindre le camp de Halali, au milieu du parc, nous avons poussé jusqu’à un point de vue sur le pan d’Etosha, une zone aride située dans le nord-ouest du bassin du Kalahari en Namibie. En saison humide, il est inondé. L'eau présente dans son bassin est alors saturée de sel, qui laisse place à une immense zone blanche de sel à la saison sèche.
L’après midi, quartier libre au camping et au bord de la piscine (glaciale!) pour les unes, dans la piscine et petit footing pour un autre.
Vendredi 21 juillet
On tente à nouveau le coup de la visite organisée. Eh bien à nouveau, on n’aurait pas dû… le tour démarrait à 06.30, pour 3 heures de piste. Nous pensions sortir des pistes classiques et des sentiers battus, pas du tout, on a refait le tour que nous avons fait par nous même la veille. On a du croiser toute la population de zèbres et d’impalas du parc. Par contre, des lions, zéro. Un éléphant et un rhinocéros au loin, quelques oiseaux et, quand même, oui, une hyène. Bref, une grosse déception. Et en plus on s’est gelés, il faisait un froid de canard.
Nous avons ensuite quitté Halali pour Okaukuejo, et malgré un début de piste bien décevant, nous avons fini par tirer le jackpot, d’abord avec les gnous-zèbres-impalas, et alors que nous étions arrêtés à un point d’eau nous avons vu au loin s’avancer un éléphant solitaire. La taille de l’animal sur l’horizon de la plaine avait quelque chose d’irréel. C’était comme si le temps s’arrêtait, avec son allure tranquille et son train de sénateur. Nous avons fait demi tour pour aller l’attendre au point d’eau précèdent. Il est arrivé, comme au ralenti, à reniflé l’air de sa trompe pour estimer la dangerosité des pauvres bipèdes que nous sommes.
Le spectacle nous a rempli de joie, l’animal a pris son temps pour se désaltérer, sur des bruits de syphon impressionnants.
Peu après, gâteau sur la cerise, nous avons frôlé deux rhinocéros, mastodontes caparaçonnés, force tranquille, juste sur le bord de la piste.
Le trajet s’est poursuivi, de girafes en koudous, et impalas à tête noire, jusqu’au camp d’Okaukuejo, où nous avons un peu de repos autour d’un café-glace.
Et au bout du camp, il y a un point d’eau où viennent s’abreuver les animaux tout au long de la journée. Une girafe est venue s’y désaltérer, véritable exercice d’équilibre et de souplesse. Ça nous a bien occupé la fin de l’après midi. Sur le chemin du camping de Taleni, à la sortie Sud du parc, nous avons encore pu admirer toute une famille de girafes, des instants suspendus dans la lumière du coucher de soleil.
On tente à nouveau le coup de la visite organisée. Eh bien à nouveau, on n’aurait pas dû… le tour démarrait à 06.30, pour 3 heures de piste. Nous pensions sortir des pistes classiques et des sentiers battus, pas du tout, on a refait le tour que nous avons fait par nous même la veille. On a du croiser toute la population de zèbres et d’impalas du parc. Par contre, des lions, zéro. Un éléphant et un rhinocéros au loin, quelques oiseaux et, quand même, oui, une hyène. Bref, une grosse déception. Et en plus on s’est gelés, il faisait un froid de canard.
Nous avons ensuite quitté Halali pour Okaukuejo, et malgré un début de piste bien décevant, nous avons fini par tirer le jackpot, d’abord avec les gnous-zèbres-impalas, et alors que nous étions arrêtés à un point d’eau nous avons vu au loin s’avancer un éléphant solitaire. La taille de l’animal sur l’horizon de la plaine avait quelque chose d’irréel. C’était comme si le temps s’arrêtait, avec son allure tranquille et son train de sénateur. Nous avons fait demi tour pour aller l’attendre au point d’eau précèdent. Il est arrivé, comme au ralenti, à reniflé l’air de sa trompe pour estimer la dangerosité des pauvres bipèdes que nous sommes.
Le spectacle nous a rempli de joie, l’animal a pris son temps pour se désaltérer, sur des bruits de syphon impressionnants.
Peu après, gâteau sur la cerise, nous avons frôlé deux rhinocéros, mastodontes caparaçonnés, force tranquille, juste sur le bord de la piste.
Le trajet s’est poursuivi, de girafes en koudous, et impalas à tête noire, jusqu’au camp d’Okaukuejo, où nous avons un peu de repos autour d’un café-glace.
Et au bout du camp, il y a un point d’eau où viennent s’abreuver les animaux tout au long de la journée. Une girafe est venue s’y désaltérer, véritable exercice d’équilibre et de souplesse. Ça nous a bien occupé la fin de l’après midi. Sur le chemin du camping de Taleni, à la sortie Sud du parc, nous avons encore pu admirer toute une famille de girafes, des instants suspendus dans la lumière du coucher de soleil.

Celui là on l'a vu arriver de tout au bout de la savane. Il était majestueux. Les zèbres, gazelles, antilopes, oryx et autres se sont écartés lorsqu'il est arrivé. Il y a des préséances à respecter, ici.
Samedi 22 juillet
Dernière demi journée dans le parc, où nous traversons toute sa partie Ouest. Ici, le paysage est tout plat, seuls quelques maigres arbrisseaux viennent rompre la monotonie du paysage. Quelques girafes et autres mammifères par ci par là jusqu’à la pause midi au camping de Olifantsrus. Là, une belle surprise nous attend : une passerelle à été aménagée au dessus d’un point d’eau, et c’est un festival qui se déroule sous nos yeux : les gnous, les zèbres, les antilopes, défilent. Et soudain tout le monde s’éparpille : d’eux éléphants viennent de faire leur entrée sur scène, et vu la taille, on va vite leur céder la place. Nous, on était aux premières loges, on n’en a pas perdu une miette!
Nous avons quitté le parc, et la route s’est enfoncée dans les collines aux couleurs roses et ocres, à la végétation rare, aux rochers aux formes arrondies.
Pour les purs amateurs de 4x4, il y a une piste qui relie la sortie du parc à Hoanib. Longue de 50 km, “la piste oubliée” demande 8 heures pour la parcourir, et on y roule souvent à 5 km/h, pas plus.
Passé le col de Grootberg pass (1540), le paysage est devenu montagneux, avec des formes tabulaires. Des villages aux maisonnettes très simples parsèment le paysage, et des gamins vêtus parfois seulement de pagnes rouges courent de loin en loin. Et pourtant dans cet univers aride on voit des taches de verdure, petits jardinets entretenus. Nous sommes en territoire Himba.
Ce soir, nous faisons étape au camping du Palmwag Lodge, l’endroit est très sympa, et le le resto propose des repas très corrects à prix raisonnables. Et le bar est bien achalandé!!!
Dernière demi journée dans le parc, où nous traversons toute sa partie Ouest. Ici, le paysage est tout plat, seuls quelques maigres arbrisseaux viennent rompre la monotonie du paysage. Quelques girafes et autres mammifères par ci par là jusqu’à la pause midi au camping de Olifantsrus. Là, une belle surprise nous attend : une passerelle à été aménagée au dessus d’un point d’eau, et c’est un festival qui se déroule sous nos yeux : les gnous, les zèbres, les antilopes, défilent. Et soudain tout le monde s’éparpille : d’eux éléphants viennent de faire leur entrée sur scène, et vu la taille, on va vite leur céder la place. Nous, on était aux premières loges, on n’en a pas perdu une miette!
Nous avons quitté le parc, et la route s’est enfoncée dans les collines aux couleurs roses et ocres, à la végétation rare, aux rochers aux formes arrondies.
Pour les purs amateurs de 4x4, il y a une piste qui relie la sortie du parc à Hoanib. Longue de 50 km, “la piste oubliée” demande 8 heures pour la parcourir, et on y roule souvent à 5 km/h, pas plus.
Passé le col de Grootberg pass (1540), le paysage est devenu montagneux, avec des formes tabulaires. Des villages aux maisonnettes très simples parsèment le paysage, et des gamins vêtus parfois seulement de pagnes rouges courent de loin en loin. Et pourtant dans cet univers aride on voit des taches de verdure, petits jardinets entretenus. Nous sommes en territoire Himba.
Ce soir, nous faisons étape au camping du Palmwag Lodge, l’endroit est très sympa, et le le resto propose des repas très corrects à prix raisonnables. Et le bar est bien achalandé!!!
Dimanche 23 juillet
La piste fait du radada sur le dos des collines, puis plonge dans le lit des ruisseaux, on se croirait dans un grand huit.
Arrives à Khowarib, nous partons vers l’Est, tester un bout de la “piste oubliée”, le long de la Hoanib river, jusqu’à des petites (très petites!) cascades, à côté du Omega Omuri Community campsite. La piste est vraiment TRÈS TRÈS chaotique, entre sable, ornières, cailloux, rochers. Marie est au volant, Baptiste , assis sur la portière du 4 x 4l, la guide dans ses trajectoires. Le véhicule penche parfois de façon inquiétante, on apprécie le mode 4x4 version”push”!
Bref, on a fait le plein de beaux paysages et de poussière. On n’en peut plus de la poussière, tous les jours, on en enfourne des tonnes dans le véhicule, dans les vêtements, dans les cheveux, dans les caisses popote….
On a fait durcir les six œufs achetés hier, c’était une idée judicieuse… on est en mode pop-corn sur ces pistes difficiles!
Fin d’après midi, nous arrivons à Sesfontein et posons le Toy’ à côté du fort allemand réhabilité en lodge.
Petit souci financier : nous n’avons plus beaucoup de NAD, et ici, pas l’ombre d’un distributeur, et le camping est à payer en liquide. Réunion du grand conseil quant à la suite des événements!
La piste fait du radada sur le dos des collines, puis plonge dans le lit des ruisseaux, on se croirait dans un grand huit.
Arrives à Khowarib, nous partons vers l’Est, tester un bout de la “piste oubliée”, le long de la Hoanib river, jusqu’à des petites (très petites!) cascades, à côté du Omega Omuri Community campsite. La piste est vraiment TRÈS TRÈS chaotique, entre sable, ornières, cailloux, rochers. Marie est au volant, Baptiste , assis sur la portière du 4 x 4l, la guide dans ses trajectoires. Le véhicule penche parfois de façon inquiétante, on apprécie le mode 4x4 version”push”!
Bref, on a fait le plein de beaux paysages et de poussière. On n’en peut plus de la poussière, tous les jours, on en enfourne des tonnes dans le véhicule, dans les vêtements, dans les cheveux, dans les caisses popote….
On a fait durcir les six œufs achetés hier, c’était une idée judicieuse… on est en mode pop-corn sur ces pistes difficiles!
Fin d’après midi, nous arrivons à Sesfontein et posons le Toy’ à côté du fort allemand réhabilité en lodge.
Petit souci financier : nous n’avons plus beaucoup de NAD, et ici, pas l’ombre d’un distributeur, et le camping est à payer en liquide. Réunion du grand conseil quant à la suite des événements!
Lundi 24 juillet
Hier soir Ismael, un bushman Herero, est venu nous proposer ses services à un prix intéressant pour nous emmener en safari le long de la rivière Hoanib, voir les éléphants du désert. Nous avons roulé longtemps, très longtemps, si bien qu’on a pensé qu’on s’était ENCORE fait avoir.
Les paysages sont splendides, on s’enfonce dans le désert du Damarland. Nous roulons dans le lit de la rivière asséchée, et vu les impressionnants tas de branchages charriés par les eaux et accumulés contre les arbres, on imagine la fureur des eaux à la saison des pluies!
Mais nous on veut voir des éléphants!!!
Au bout d’un long moment, nous en repérons un. Enfin, Ismael l’avait repéré longtemps avant nous, il a l’œil, le bougre! Ouf!
Longue pause devant le tranquille pachyderme. On hésite à continuer (on surveille la jauge à carburant quand même!!!) puis on décide de poursuivre “un tout petit peu, hein?!” Et paf! On tombe sur toute la famille, les mamans, les petits, la matriarche, même un bébé d’une semaine. Au total, 11 bêtes!! On en a pris plein les yeux. C’était une longue piste bien fatigante, mais ça valait le coup, et Ismael a mérité son salaire.
Ensuite il a bien fallu reprendre la route, 227 km de piste, soit 3 h30, car la vitesse sur piste est limitée à 80 km/h) jusqu’à Kamanjab, pour trouver :
- une supérette
-une station essence
-un distributeur de billets
Parce que là, on est un peu à sec… et des DAB, y’en a pas des masses!!!
Nous avons repris le même itinéraire que avant-hier, (de toutes façons y’en a pas d’autre) et cette fois-ci nous nous sommes arrêtés au col de Grootfontein pour la pause casse-croûte. Il y a la un lodge magnifique ou nous sommes allés siroter un petit café devant une large vallée qui s’ouvrait devant nous. D’après le Lonely Planet, c’est un des plus beaux points de vue de toute la Namibie.
En fin d’après midi, après toutes les démarches bassement matérielles, nous avons posé le bivouac au Ann’s Lodge and camping, une vraiment bien belle adresse, à recommander, pour des prix très raisonnables (6€/pax, et 35€ le dîner pour 3 personnes). La déco est super chouette, et l’ambiance du resto-bar est mi-western, mi-allemande, mi-africaine.
Cote emplacements de camping, comme souvent, le chauffe-eau est alimenté au bois, et la vue sur la vallée depuis la douche ou les WC en plein air est très agréable.
Hier soir Ismael, un bushman Herero, est venu nous proposer ses services à un prix intéressant pour nous emmener en safari le long de la rivière Hoanib, voir les éléphants du désert. Nous avons roulé longtemps, très longtemps, si bien qu’on a pensé qu’on s’était ENCORE fait avoir.
Les paysages sont splendides, on s’enfonce dans le désert du Damarland. Nous roulons dans le lit de la rivière asséchée, et vu les impressionnants tas de branchages charriés par les eaux et accumulés contre les arbres, on imagine la fureur des eaux à la saison des pluies!
Mais nous on veut voir des éléphants!!!
Au bout d’un long moment, nous en repérons un. Enfin, Ismael l’avait repéré longtemps avant nous, il a l’œil, le bougre! Ouf!
Longue pause devant le tranquille pachyderme. On hésite à continuer (on surveille la jauge à carburant quand même!!!) puis on décide de poursuivre “un tout petit peu, hein?!” Et paf! On tombe sur toute la famille, les mamans, les petits, la matriarche, même un bébé d’une semaine. Au total, 11 bêtes!! On en a pris plein les yeux. C’était une longue piste bien fatigante, mais ça valait le coup, et Ismael a mérité son salaire.
Ensuite il a bien fallu reprendre la route, 227 km de piste, soit 3 h30, car la vitesse sur piste est limitée à 80 km/h) jusqu’à Kamanjab, pour trouver :
- une supérette
-une station essence
-un distributeur de billets
Parce que là, on est un peu à sec… et des DAB, y’en a pas des masses!!!
Nous avons repris le même itinéraire que avant-hier, (de toutes façons y’en a pas d’autre) et cette fois-ci nous nous sommes arrêtés au col de Grootfontein pour la pause casse-croûte. Il y a la un lodge magnifique ou nous sommes allés siroter un petit café devant une large vallée qui s’ouvrait devant nous. D’après le Lonely Planet, c’est un des plus beaux points de vue de toute la Namibie.
En fin d’après midi, après toutes les démarches bassement matérielles, nous avons posé le bivouac au Ann’s Lodge and camping, une vraiment bien belle adresse, à recommander, pour des prix très raisonnables (6€/pax, et 35€ le dîner pour 3 personnes). La déco est super chouette, et l’ambiance du resto-bar est mi-western, mi-allemande, mi-africaine.
Cote emplacements de camping, comme souvent, le chauffe-eau est alimenté au bois, et la vue sur la vallée depuis la douche ou les WC en plein air est très agréable.
Mardi 25 juillet
Grasse matinée ce matin, ça fait du bien après tous ces réveils matinaux. Direction : Twyfelfontein dans un premier temps pour voir des peintures rupestres. Ca ressemble aux gravures de la vallée des merveilles dans le Mercantour. Ici, pas de gravure du chef de tribu, mais celle du “lion-man”, un lion à la queue immense qui se termine par une empreinte de pied humain (car 5 orteils). Plus des gravures de girafes, oryx, zèbres, rhinocéros, des empreintes de pieds, des phoques (ils étaient nomades et avaient donc vu des animaux marins), des hippopotames…
L’après midi nous avons quitté la piste principale pour tracer à travers la plaine vers notre étape du soir.
Nous traversons des paysages de ouf, au pied des montagnes du Brandberg, le point culminant de Namibie (le Königstein, 2573m). Un mélange de montagnes, de savane, de désert et des monticules boules de grès rouges de toutes tailles, tels des boulders empilées par un géant facétieux . Tout ça au soleil couchant. Et au fond, le massif du Brandberg. Une impression de bout du monde.
Le lodge est très sympa, le repas servi est délicieux, et comme d’habitude les emplacements de camping sont tres agréables, une ambiance d’outback australien.
Grasse matinée ce matin, ça fait du bien après tous ces réveils matinaux. Direction : Twyfelfontein dans un premier temps pour voir des peintures rupestres. Ca ressemble aux gravures de la vallée des merveilles dans le Mercantour. Ici, pas de gravure du chef de tribu, mais celle du “lion-man”, un lion à la queue immense qui se termine par une empreinte de pied humain (car 5 orteils). Plus des gravures de girafes, oryx, zèbres, rhinocéros, des empreintes de pieds, des phoques (ils étaient nomades et avaient donc vu des animaux marins), des hippopotames…
L’après midi nous avons quitté la piste principale pour tracer à travers la plaine vers notre étape du soir.
Nous traversons des paysages de ouf, au pied des montagnes du Brandberg, le point culminant de Namibie (le Königstein, 2573m). Un mélange de montagnes, de savane, de désert et des monticules boules de grès rouges de toutes tailles, tels des boulders empilées par un géant facétieux . Tout ça au soleil couchant. Et au fond, le massif du Brandberg. Une impression de bout du monde.
Le lodge est très sympa, le repas servi est délicieux, et comme d’habitude les emplacements de camping sont tres agréables, une ambiance d’outback australien.
Mercredi 26 juillet
La température a pris une claque, 10 degrés au réveil .
On a passé un long moment ce matin à jouer avec les… , ou bananes volantes. Pas farouches, ils venaient nous picorer le pain dans la main.
Nous avons laissé derrière nous le massif du Brandberg pour continuer vers le Sud.
Une longue traversée de la savane jusqu’au massif du Spitzkoppe, un caillou énorme directement sorti du sol. Et toujours ces boulders empilés, ocres, beiges, rouges, bruns. Un spectacle à couper le souffle.
Le camping est très rudimentaire, mais il s’étend sur une superficie impressionnante.
Petite ascension cet après midi pour aller voir des peintures rupestres au lieu dit “Bushmen Paradise”, accompagnés d’un guide évidemment. Mais à la descente, il nous a autorisé à nous balader sur les rochers, donc évidemment on en a profité pour grimper au sommet. La vue était extraordinaire.
Petit tour dans le camping, c’est vraiment un endroit magique, un parc à lui tout seul.
La fin d’après midi était aussi à couper le souffle, avec le soleil couchant pile entre le Große et le Kleine Spitzkoppe.
La température a pris une claque, 10 degrés au réveil .
On a passé un long moment ce matin à jouer avec les… , ou bananes volantes. Pas farouches, ils venaient nous picorer le pain dans la main.
Nous avons laissé derrière nous le massif du Brandberg pour continuer vers le Sud.
Une longue traversée de la savane jusqu’au massif du Spitzkoppe, un caillou énorme directement sorti du sol. Et toujours ces boulders empilés, ocres, beiges, rouges, bruns. Un spectacle à couper le souffle.
Le camping est très rudimentaire, mais il s’étend sur une superficie impressionnante.
Petite ascension cet après midi pour aller voir des peintures rupestres au lieu dit “Bushmen Paradise”, accompagnés d’un guide évidemment. Mais à la descente, il nous a autorisé à nous balader sur les rochers, donc évidemment on en a profité pour grimper au sommet. La vue était extraordinaire.
Petit tour dans le camping, c’est vraiment un endroit magique, un parc à lui tout seul.
La fin d’après midi était aussi à couper le souffle, avec le soleil couchant pile entre le Große et le Kleine Spitzkoppe.
Jeudi 27 juillet
Baptiste profite de ce que tout les campeurs sont partis et que le camp est vide, pour sortir son drone et faire des plans de folie.
Nous mettons cap à l’ouest, direction Henties Bay puis Cape Cross, voir une colonie d’otaries à fourrure. 200 km de piste, un virage à droite.
En arrivant sur la côte Atlantique, le froid et la brume nous surprennent : il fait 13 degrés…
Le spot du jour : Cape Cross, l’une plus grandes colonie d’otaries à fourrure au monde. Effectivement, y’a du monde sur la plage. Pire que la Côte d’Azur en été! Mais alors côté odeur, c’est le pompon! Une véritable infection, et même après être repartis, on gardera longtemps l’odeur dans le nez et sur les vêtements…
Environ cent mille otaries s’entassent, s’empilent, se frottent, se battent, se mordent, grognent, se baignent ou se prélassent sur quelques centaines de mètres de plage le long de l’océan déchaîné.
Avant d’arriver à Swakopmund, étape du jour, on a longé le début de la Skeletton Coast, ainsi appelée en raison des cadavres de bateaux qui parsèment le littoral. Beaucoup ont déjà été emportés par les flots, mais il en reste quelques uns de visibles, dont celui du Zeila, échoué à quelques mètres de la plage au sud de Henties Bay.
Arrivés à Swakoppmund nous arrivons à booker les activités du lendemain avec la réception du camping. Ça va être encore une chouette journée!
Swakoppmund, petite ville balnéaire sur la côte atlantique. Le charme désuet d’une ancienne cite coloniale, avec ses maisons colorées, son front de mer très bourgeois, et ses restaurants aux couleurs allemandes. Ce soir c’est ambiance bière-schnitzel-pom’frites! Jawohl!!!
Baptiste profite de ce que tout les campeurs sont partis et que le camp est vide, pour sortir son drone et faire des plans de folie.
Nous mettons cap à l’ouest, direction Henties Bay puis Cape Cross, voir une colonie d’otaries à fourrure. 200 km de piste, un virage à droite.
En arrivant sur la côte Atlantique, le froid et la brume nous surprennent : il fait 13 degrés…
Le spot du jour : Cape Cross, l’une plus grandes colonie d’otaries à fourrure au monde. Effectivement, y’a du monde sur la plage. Pire que la Côte d’Azur en été! Mais alors côté odeur, c’est le pompon! Une véritable infection, et même après être repartis, on gardera longtemps l’odeur dans le nez et sur les vêtements…
Environ cent mille otaries s’entassent, s’empilent, se frottent, se battent, se mordent, grognent, se baignent ou se prélassent sur quelques centaines de mètres de plage le long de l’océan déchaîné.
Avant d’arriver à Swakopmund, étape du jour, on a longé le début de la Skeletton Coast, ainsi appelée en raison des cadavres de bateaux qui parsèment le littoral. Beaucoup ont déjà été emportés par les flots, mais il en reste quelques uns de visibles, dont celui du Zeila, échoué à quelques mètres de la plage au sud de Henties Bay.
Arrivés à Swakoppmund nous arrivons à booker les activités du lendemain avec la réception du camping. Ça va être encore une chouette journée!
Swakoppmund, petite ville balnéaire sur la côte atlantique. Le charme désuet d’une ancienne cite coloniale, avec ses maisons colorées, son front de mer très bourgeois, et ses restaurants aux couleurs allemandes. Ce soir c’est ambiance bière-schnitzel-pom’frites! Jawohl!!!
Vendredi 28 juillet
Journée détente aujourd’hui avec un départ matinal, direction Sandwich Harbour, un lieu difficilement atteignable en 4x4. Nous avons donc fait appel hier soir, via le Altebrückr Resort où nous campons, à l’agence Africa Edge Safari, et Hermann, comme conducteur, qui nous a bichonné grave. Lointaine origine Hollandaise mais Namibien depuis 1640, sa famille a longtemps travaillé pour les colons allemands avant de changer et de rallier le camp anglais.
Un pote à lui nous accompagnait, avec deux clients hollandais.
D’abord une longue route, puis sur la plage, et enfin nous sommes entrés dans la réserve du Naukluft, et là ça à été le festival, on a quitté la plage pour rejoindre les dunes, d’abord de petites bosses timide, puis Hermann s’est lâché et nous avons monté et descendu des pentes de plus en plus raides. Pas très écolo responsable tout ça, mais très rigolo. De temps en temps, petits arrêts pour des pauses photos. Notre driver a l’œil affûté pour prendre des clichés tip-top, on s’éclate comme des gosses : jumps, glissades, montages photos…. On a même descendu les dunes sur un carré d’aggloméré.
La matinée s’est terminée par un casse croûte au milieu du désert, ça nous a permis de reprendre notre souffle.
L’après midi nous avions booké une activité Sun, Sand and Surf, pour effectuer des descentes en sandboard (la version locale du snowboard!) pour Baptiste, et à plat ventre sur des planches en agglo (“Kalahari Ferrari”) pour Marie et moi, moins téméraires. Mais bon, quand même, notre guide s’appelait Roméo, ça ajoute une note romantique.
On s’est tous bien éclatés, et surtout on est rentrés bien fatigués au camping, en fin d’après midi!!!!
Journée détente aujourd’hui avec un départ matinal, direction Sandwich Harbour, un lieu difficilement atteignable en 4x4. Nous avons donc fait appel hier soir, via le Altebrückr Resort où nous campons, à l’agence Africa Edge Safari, et Hermann, comme conducteur, qui nous a bichonné grave. Lointaine origine Hollandaise mais Namibien depuis 1640, sa famille a longtemps travaillé pour les colons allemands avant de changer et de rallier le camp anglais.
Un pote à lui nous accompagnait, avec deux clients hollandais.
D’abord une longue route, puis sur la plage, et enfin nous sommes entrés dans la réserve du Naukluft, et là ça à été le festival, on a quitté la plage pour rejoindre les dunes, d’abord de petites bosses timide, puis Hermann s’est lâché et nous avons monté et descendu des pentes de plus en plus raides. Pas très écolo responsable tout ça, mais très rigolo. De temps en temps, petits arrêts pour des pauses photos. Notre driver a l’œil affûté pour prendre des clichés tip-top, on s’éclate comme des gosses : jumps, glissades, montages photos…. On a même descendu les dunes sur un carré d’aggloméré.
La matinée s’est terminée par un casse croûte au milieu du désert, ça nous a permis de reprendre notre souffle.
L’après midi nous avions booké une activité Sun, Sand and Surf, pour effectuer des descentes en sandboard (la version locale du snowboard!) pour Baptiste, et à plat ventre sur des planches en agglo (“Kalahari Ferrari”) pour Marie et moi, moins téméraires. Mais bon, quand même, notre guide s’appelait Roméo, ça ajoute une note romantique.
On s’est tous bien éclatés, et surtout on est rentrés bien fatigués au camping, en fin d’après midi!!!!
Samedi 29 juillet
Après que la pluie ait fait place au soleil, nous sommes allés faire un peu de shopping à Swakopmund, petite ville bien sympa, bien proprette, très germanisante. Une goutte d’Europe au milieu du désert, c’est très curieux.
L’étape pour rejoindre Sesriem fut une longue étape de désert, comme d’habitude, et sur une piste rectiligne et caillouteuse, comme d’habitude aussi.
Peu à peu les montagnes reviennent, bordant l’immense plateau que nous traversons, et donnant au paysage des airs de bout du monde.
De temps en temps, une grille marque l’entrée d’une propriété, mais on n’aperçoit pas l’ombre d’un bâtiment à l’horizon. Namibie, pays des espaces infinis.
Avec un arrêt à Solitaire pour se dégourdir les jambes.
Nous arrivons de nuit à Sesriem, avec un coucher de soleil flamboyant, comme d’habitude. La végétation revient, les animaux aussi, nous avons quitté le désert et retrouvé la savane.
Après que la pluie ait fait place au soleil, nous sommes allés faire un peu de shopping à Swakopmund, petite ville bien sympa, bien proprette, très germanisante. Une goutte d’Europe au milieu du désert, c’est très curieux.
L’étape pour rejoindre Sesriem fut une longue étape de désert, comme d’habitude, et sur une piste rectiligne et caillouteuse, comme d’habitude aussi.
Peu à peu les montagnes reviennent, bordant l’immense plateau que nous traversons, et donnant au paysage des airs de bout du monde.
De temps en temps, une grille marque l’entrée d’une propriété, mais on n’aperçoit pas l’ombre d’un bâtiment à l’horizon. Namibie, pays des espaces infinis.
Avec un arrêt à Solitaire pour se dégourdir les jambes.
Nous arrivons de nuit à Sesriem, avec un coucher de soleil flamboyant, comme d’habitude. La végétation revient, les animaux aussi, nous avons quitté le désert et retrouvé la savane.
Dimanche 30 juillet
Sesriem - 20 km nord de Helmeringhausen
Manque de réactivité ce matin, petit coup de mou, c’est dommage, on ne verra pas le lever de soleil sur les dunes de Sossusvlei, au cœur du Namib Naukluft National Park….
Mais au moins on en profitera sans la foule, il paraît que le matin, c’est un peu la course pour avoir le site à soi tout seul, sans personne pour venir “polluer” nos photos!
Le spectacle est saisissant lorsqu’on débouche sur la cuvette du Deadvlei, cet ancien lac dont le sol craquelé, de couleur claire, est recouvert de sels et de sédiments. La palette de couleurs va du beige à
l’orange, du rouge au violet.
Le site se serait créé il y a 4 où 5 millions d’années avec le sable du Kalahari, charrié par le fleuve Orange, qui se serait déposé le long de la côte.
Des arbres morts y lancent leurs branches desséchées vers le ciel d’un bleu intense, sur le fond rouge des dunes qui l’entourent.
Un spectacle en polychromie.
L’ascension de Big Daddy (325 m de haut) demande un effort certain mais la récompense du panorama au sommet le justifie largement. Un océan de dunes , partout où porte le regard. C’est à couper le souffle. Et la descente est beaucoup plus rapide!
Et comme on a décidé de pousser jusqu’au Fish River Canyon, tout au sud, eh bien… on reprend la piste, il est 15.00…
Nous allons rouler jusqu’à 19.30, quitter les montagnes, retrouver la savane, voir le soleil se coucher dans un cocktail de couleurs toujours aussi impressionnant, puis commencer à regarder Google Maps à la recherche d’un camping. La nuit est déjà bien bien noire (il est déconseillé de rouler après le coucher de soleil…) , à la recherche d’un camping. Enfin nous en trouvons un (très classe, comme souvent), et après un coup de fil au Proprietaire, nous posons notre bivouac. Curieux, deux compères viennent voir qui squatte sur leurs terres. Nous échangeons quelques mots, ils ont l’air sympa et ont bien dû arroser la fin du week end…!
Sesriem - 20 km nord de Helmeringhausen
Manque de réactivité ce matin, petit coup de mou, c’est dommage, on ne verra pas le lever de soleil sur les dunes de Sossusvlei, au cœur du Namib Naukluft National Park….
Mais au moins on en profitera sans la foule, il paraît que le matin, c’est un peu la course pour avoir le site à soi tout seul, sans personne pour venir “polluer” nos photos!
Le spectacle est saisissant lorsqu’on débouche sur la cuvette du Deadvlei, cet ancien lac dont le sol craquelé, de couleur claire, est recouvert de sels et de sédiments. La palette de couleurs va du beige à
l’orange, du rouge au violet.
Le site se serait créé il y a 4 où 5 millions d’années avec le sable du Kalahari, charrié par le fleuve Orange, qui se serait déposé le long de la côte.
Des arbres morts y lancent leurs branches desséchées vers le ciel d’un bleu intense, sur le fond rouge des dunes qui l’entourent.
Un spectacle en polychromie.
L’ascension de Big Daddy (325 m de haut) demande un effort certain mais la récompense du panorama au sommet le justifie largement. Un océan de dunes , partout où porte le regard. C’est à couper le souffle. Et la descente est beaucoup plus rapide!
Et comme on a décidé de pousser jusqu’au Fish River Canyon, tout au sud, eh bien… on reprend la piste, il est 15.00…
Nous allons rouler jusqu’à 19.30, quitter les montagnes, retrouver la savane, voir le soleil se coucher dans un cocktail de couleurs toujours aussi impressionnant, puis commencer à regarder Google Maps à la recherche d’un camping. La nuit est déjà bien bien noire (il est déconseillé de rouler après le coucher de soleil…) , à la recherche d’un camping. Enfin nous en trouvons un (très classe, comme souvent), et après un coup de fil au Proprietaire, nous posons notre bivouac. Curieux, deux compères viennent voir qui squatte sur leurs terres. Nous échangeons quelques mots, ils ont l’air sympa et ont bien dû arroser la fin du week end…!
Lundi 31 juillet
20 km nord de Helmeringhausen - Lüderitz
Ce matin le thermomètre affiche -3…
Depuis deux jours je dors avec ma doudoune, en plus de mon duvet plumes d’oie spécial températures extrêmes…
Une petite pause café dans le petit hameau de Helmeringhausen, LE petit resto-coffee shop-boutique-hôtel très cool, et nous prenons la route pour Lüderitz. La route, rectiligne, traverse les hautes plaines, où de maigres herbes arrivent à pousser. Ce sont des régions d’élevage, et le minéral domine. Je me demande comment le bétail fait donc pour survivre?
Petit à petit nous perdons de l’altitude et le paysage change, laissant place aux étendues de sable, qui vont du beige à l’orange, et les montagnes, au fond, roses, violettes, pourpres, semblent reculer au fur et à mesure qu’on avance.
L’arrivée à Lüderitz est surprenante, nous entrons dans une ville aux façades colorées mais vieillottes, comme sorties d’un western mais en version allemande. L’industrie de la pêche est prédominante ici.
Le vent est déchaîné sur la côte, nous poussons jusqu’à Dias Point pour profiter des paysages sauvages.
20 km nord de Helmeringhausen - Lüderitz
Ce matin le thermomètre affiche -3…
Depuis deux jours je dors avec ma doudoune, en plus de mon duvet plumes d’oie spécial températures extrêmes…
Une petite pause café dans le petit hameau de Helmeringhausen, LE petit resto-coffee shop-boutique-hôtel très cool, et nous prenons la route pour Lüderitz. La route, rectiligne, traverse les hautes plaines, où de maigres herbes arrivent à pousser. Ce sont des régions d’élevage, et le minéral domine. Je me demande comment le bétail fait donc pour survivre?
Petit à petit nous perdons de l’altitude et le paysage change, laissant place aux étendues de sable, qui vont du beige à l’orange, et les montagnes, au fond, roses, violettes, pourpres, semblent reculer au fur et à mesure qu’on avance.
L’arrivée à Lüderitz est surprenante, nous entrons dans une ville aux façades colorées mais vieillottes, comme sorties d’un western mais en version allemande. L’industrie de la pêche est prédominante ici.
Le vent est déchaîné sur la côte, nous poussons jusqu’à Dias Point pour profiter des paysages sauvages.
Mardi 01 août
Lüderitz - Fish River Canyon
Visite de l’ancienne cité minière de Kolmanskop ce matin. Les bâtiments sont laissés à l’abandon et envahis par le sable, mais le petit musée regroupe des photos, commentaires et objets de l’époque.
Cette exploitation de diamants a fonctionné de 1902 à 1930, et les bâtiments d’époque sont encore à peu près debout : hôpital, fabrique de glace (pas des ice-cream, hein?! De la glace pour la conservation des aliments!), logements pour la “Stasse”, bâtiments des ouvriers, …
La route vers le sud est monotone à mourir, toujours de vastes plaines, couvertes de cailloux, brûlées par le soleil, et parcourues de maigre végétation. On a du mal à imaginer qu’un spot grandiose nous attend, et pourtant….
L’arrivée sur les points de vue de la Fish River en fin d’après midi est à couper le souffle.
Une énorme saignée d’une largeur et d’une profondeur impressionnantes parcourt ces hauts plateaux, et les reliefs y sont incroyables.
Lüderitz - Fish River Canyon
Visite de l’ancienne cité minière de Kolmanskop ce matin. Les bâtiments sont laissés à l’abandon et envahis par le sable, mais le petit musée regroupe des photos, commentaires et objets de l’époque.
Cette exploitation de diamants a fonctionné de 1902 à 1930, et les bâtiments d’époque sont encore à peu près debout : hôpital, fabrique de glace (pas des ice-cream, hein?! De la glace pour la conservation des aliments!), logements pour la “Stasse”, bâtiments des ouvriers, …
La route vers le sud est monotone à mourir, toujours de vastes plaines, couvertes de cailloux, brûlées par le soleil, et parcourues de maigre végétation. On a du mal à imaginer qu’un spot grandiose nous attend, et pourtant….
L’arrivée sur les points de vue de la Fish River en fin d’après midi est à couper le souffle.
Une énorme saignée d’une largeur et d’une profondeur impressionnantes parcourt ces hauts plateaux, et les reliefs y sont incroyables.
Mercredi 02 août
Fish River Canyon - Mariental
Encore un petit tour pour admirer le cousin africain du Grand Canyon à la lumière du jour (à mon sens, encore plus impressionnant qu’au soleil couchant). Les détails nous apparaissent au grand jour, les plateaux se dévoilent, les falaises donnent toute la mesure de leurs hauteurs, les couleurs rehaussent l’impression de gigantisme.
C’est maintenant l’heure du retour, une longue remontée vers le Nord de 700 km, sur deux jours, nous attend.
A mi-chemin, vers Mariental, nous faisons étape pour voir un centre de réhabilitation des guépards. Il est interdit de tuer ou de chasser les guépards, mais les fermiers, qui ne sont pas indemnisés lorsqu’un félin leur massacre du bétail, font ce qu’ils peuvent pour protéger leurs troupeaux. Et après, ils récupèrent les chatons orphelins et les confient à ce genre de centre.
Ici, ils n’ont pas le droit de les laisser se reproduire en captivité, et ne peuvent pas les remettre en liberté lorsque les bébés arrivent aussi jeunes.
Ils sont donc élevés dans des conditions les moins mauvaises possibles. C’est pas top, mais c’est pas pire non plus.
On a ainsi assisté au repas de ces gros chats, et c’était quand même chouette.
Et ensuite on a eu droit à l’apéro sunset dans les dunes.
Ce soir, les campings sont fulls, donc on ne sait pas encore où on va dormir, peut être au bord de la route???
En attendant, on a réservé au resto du Cheetah Game Park, un lodge plutôt chic, et y’a plein de français. C’est pas ici qu’on va mettre les chaussettes en guise de gants pour pas avoir froid aux mains, hein?!!!
Et en quittant le lodge, puisque le camping est complet, on a juste roulé quelques kilomètres et pose le bivouac sur le bord de la piste. Vu qu’elle ne dessert que le site de Bagatelle , on ne risque pas d’être dérangés en pleine nuit.
Fish River Canyon - Mariental
Encore un petit tour pour admirer le cousin africain du Grand Canyon à la lumière du jour (à mon sens, encore plus impressionnant qu’au soleil couchant). Les détails nous apparaissent au grand jour, les plateaux se dévoilent, les falaises donnent toute la mesure de leurs hauteurs, les couleurs rehaussent l’impression de gigantisme.
C’est maintenant l’heure du retour, une longue remontée vers le Nord de 700 km, sur deux jours, nous attend.
A mi-chemin, vers Mariental, nous faisons étape pour voir un centre de réhabilitation des guépards. Il est interdit de tuer ou de chasser les guépards, mais les fermiers, qui ne sont pas indemnisés lorsqu’un félin leur massacre du bétail, font ce qu’ils peuvent pour protéger leurs troupeaux. Et après, ils récupèrent les chatons orphelins et les confient à ce genre de centre.
Ici, ils n’ont pas le droit de les laisser se reproduire en captivité, et ne peuvent pas les remettre en liberté lorsque les bébés arrivent aussi jeunes.
Ils sont donc élevés dans des conditions les moins mauvaises possibles. C’est pas top, mais c’est pas pire non plus.
On a ainsi assisté au repas de ces gros chats, et c’était quand même chouette.
Et ensuite on a eu droit à l’apéro sunset dans les dunes.
Ce soir, les campings sont fulls, donc on ne sait pas encore où on va dormir, peut être au bord de la route???
En attendant, on a réservé au resto du Cheetah Game Park, un lodge plutôt chic, et y’a plein de français. C’est pas ici qu’on va mettre les chaussettes en guise de gants pour pas avoir froid aux mains, hein?!!!
Et en quittant le lodge, puisque le camping est complet, on a juste roulé quelques kilomètres et pose le bivouac sur le bord de la piste. Vu qu’elle ne dessert que le site de Bagatelle , on ne risque pas d’être dérangés en pleine nuit.
Jeudi 03 août
Mariental - Windhoek
Après la dernière étape de route ce matin, nous arrivons à Windhoek. Quartier libre l’après-midi pour flâner dans le centre ville et faire du lèche-vitrines. Centre ville, c’est un grand mot. Quelques anciennes maisons coloniales, l’église, le bâtiment-musée de l’indépendance, un petit marché … et des boutiques chics dans le Mall ou Baptiste fait cramer la carte bleue de sa mère, les prix ici sont beaucoup plus intéressants que en Europe…!
Nous retrouvons en soirée le Urban Camp où nous avions dormi au début de notre séjour. Et nous regardons déjà avec nostalgie les paysages qui défilent sur l’écran géant du petit resto, les mêmes paysages qui nous faisaient rêver il y a trois semaines.
We did it!
Cette nuit, la Croix du Sud et les étoiles de la galaxie, on les avait dans les yeux, en vrai!
On rentre avec des beaux souvenirs plein la tête et deux kilos de sable et de poussière dans les bagages.
Mariental - Windhoek
Après la dernière étape de route ce matin, nous arrivons à Windhoek. Quartier libre l’après-midi pour flâner dans le centre ville et faire du lèche-vitrines. Centre ville, c’est un grand mot. Quelques anciennes maisons coloniales, l’église, le bâtiment-musée de l’indépendance, un petit marché … et des boutiques chics dans le Mall ou Baptiste fait cramer la carte bleue de sa mère, les prix ici sont beaucoup plus intéressants que en Europe…!
Nous retrouvons en soirée le Urban Camp où nous avions dormi au début de notre séjour. Et nous regardons déjà avec nostalgie les paysages qui défilent sur l’écran géant du petit resto, les mêmes paysages qui nous faisaient rêver il y a trois semaines.
We did it!
Cette nuit, la Croix du Sud et les étoiles de la galaxie, on les avait dans les yeux, en vrai!
On rentre avec des beaux souvenirs plein la tête et deux kilos de sable et de poussière dans les bagages.
Souvenirs :
Couchers de soleil extraordinaires, que ce soit sur la mer, les montagnes, les dunes ou la savane
Distances et grandes lignes droites interminables
Les paysages du Sud
Des airs d’outback autralien
Des lodges au luxe incroyable
Le petit parc de Mahango et le camping de Ngepi
La déco des campings, souvent très soignée, et pleine d’imagination, “à l’africaine”!
L’eau chaude dans les campings, lorsque le chauffe eau fonctionne au feu de bois.
La tête de Marie lorsqu’un local s’adresse à elle en anglais….
Remarques pratiques :
- arriver avec un max d’Euros, c’est plus facile de changer du liquide dans les bureaux de change, et ça permet de changer au coup par coup. De plus les euros sont peut être acceptés si on n’a plus de NAD?
Les payements par carte sont taxés au niveau de ma banque.
- Booker les campings/lodges a l’avance surtout en août, haute saison.
-Guides : le lonely planet est plus intéressant que le petit futé, trop axé sur les hébergements et pas assez sur les voyage et les choses à voir.
-Bande de Caprivi : Ne pas louper le parc de Mahango , et le camping Ngepi qui mérite au moins deux nuits
-Etosha : en hiver, les animaux sont frileux. On les voit de loin, et encore, pas si souvent que promis. le camp de Namuntoni peut être zappé. Celui de Halali est pas mal, bien central, bien pour faire des circuits autour en voiture. Par contre, celui de Okaukuejo est formidable, avec son point d’eau devant les bungalows (et plus spécialement le bungalow nmr 35 - TBC avec le guide lonely planet)
De même, le camping de Olifantsrus, à l’ouest du Parc (pas de lodge, peu de wifi, pas de supérette, très simple) possède un super observatoire et point d’eau pour les animaux.
Pour tous ces camps, les circuits proposés ne sont pas indispensables: la nuit on ne voit pas d’animaux en cette saison (trop froid), et le jour on emprunte les mêmes pistes que en voiture. On a été déçus par les tours proposés (sauf à Sesfontein, car pas sur qu’on se serait aventures aussi loin dans le lit de la Hoanib River tous seuls… On s’est quand même enfoncés de plus de 50 km à l’intérieur du désert…
-Palmwag campsite : tres chouette. Petite piscine, resto sympa. Essayer d’avoir l’emplacement nmr 5, 7 ou 8, ils ont une belle vue.
Attention si vous quittez le parc par l’ouest vers le Damarland : penser à faire le plein, carburant, nourriture, eau, et retrait de liquide (DAB à Kamanjab, un autre à Opuwo, et après ? Et la CB n’est pas toujours acceptée)
- prendre des sacs de voyage, qui se casent partout, plutôt que des valises qui morflent bien et qui tiennent de la place. Dans le coffre, on avait la table, 3 chaises pliantes, 2 caisses popote, 2 roues de secours, et nos affaires. Il ne restait pas beaucoup de place!!! Le sable s’infiltre partout -> poussière, rayures sur les valises. On a bouffé de la poussière pendant 3 semaines. Et dans le coffre, on en engrange des kilos!
-vêtements qui ne marquent pas la poussière. Idéal = beige!
- tres peu de routes bitumées (axe Windhoek-bande de Caprivi), quasiment que des pistes (vitesse limitée à 80 km/h, et tu ne peux pas rouler plus vite, car sinon la voiture bipe…)
- si vous êtes adeptes du café, prévoyez d’amener un petit réchaud et une cafetière et un paquet de café : ici le café est bof bof, et il est rare de pouvoir commander un expresso…
- de grandes distances entre chaque spot, mais tous les spots sont étonnants.
- deadvlei : y aller très tôt pour le lever du soleil
(60 km de route plus 20 bonnes minutes de marche d’approche) et surtout pour éviter tous les touristes qui font l’ascension de la Big daddy. Le jeu soleil/ombres est alors magnifique.
- pour le Sud : prévoir bonnet, gants, effets chauds, doudoune. Il fait TRÈS FROID le soir et le matin. Et même la journée, le thermomètre ne dépasse pas les 11-12 degrés
-prévoir grosse consommation de crème hydratante, l’air est très sec, et avec la poussière, ça n’arrange rien
- les photos avec le smartphone c’est bien mais le zoom est pas top. Ça vaut le coup d’investir au moins dans un petit Reflex, surtout pour les animaux.
- vérifier les campings NWR ou Gondwana : à priori ils sont bof bof (campings et restos)
Couchers de soleil extraordinaires, que ce soit sur la mer, les montagnes, les dunes ou la savane
Distances et grandes lignes droites interminables
Les paysages du Sud
Des airs d’outback autralien
Des lodges au luxe incroyable
Le petit parc de Mahango et le camping de Ngepi
La déco des campings, souvent très soignée, et pleine d’imagination, “à l’africaine”!
L’eau chaude dans les campings, lorsque le chauffe eau fonctionne au feu de bois.
La tête de Marie lorsqu’un local s’adresse à elle en anglais….
Remarques pratiques :
- arriver avec un max d’Euros, c’est plus facile de changer du liquide dans les bureaux de change, et ça permet de changer au coup par coup. De plus les euros sont peut être acceptés si on n’a plus de NAD?
Les payements par carte sont taxés au niveau de ma banque.
- Booker les campings/lodges a l’avance surtout en août, haute saison.
-Guides : le lonely planet est plus intéressant que le petit futé, trop axé sur les hébergements et pas assez sur les voyage et les choses à voir.
-Bande de Caprivi : Ne pas louper le parc de Mahango , et le camping Ngepi qui mérite au moins deux nuits
-Etosha : en hiver, les animaux sont frileux. On les voit de loin, et encore, pas si souvent que promis. le camp de Namuntoni peut être zappé. Celui de Halali est pas mal, bien central, bien pour faire des circuits autour en voiture. Par contre, celui de Okaukuejo est formidable, avec son point d’eau devant les bungalows (et plus spécialement le bungalow nmr 35 - TBC avec le guide lonely planet)
De même, le camping de Olifantsrus, à l’ouest du Parc (pas de lodge, peu de wifi, pas de supérette, très simple) possède un super observatoire et point d’eau pour les animaux.
Pour tous ces camps, les circuits proposés ne sont pas indispensables: la nuit on ne voit pas d’animaux en cette saison (trop froid), et le jour on emprunte les mêmes pistes que en voiture. On a été déçus par les tours proposés (sauf à Sesfontein, car pas sur qu’on se serait aventures aussi loin dans le lit de la Hoanib River tous seuls… On s’est quand même enfoncés de plus de 50 km à l’intérieur du désert…
-Palmwag campsite : tres chouette. Petite piscine, resto sympa. Essayer d’avoir l’emplacement nmr 5, 7 ou 8, ils ont une belle vue.
Attention si vous quittez le parc par l’ouest vers le Damarland : penser à faire le plein, carburant, nourriture, eau, et retrait de liquide (DAB à Kamanjab, un autre à Opuwo, et après ? Et la CB n’est pas toujours acceptée)
- prendre des sacs de voyage, qui se casent partout, plutôt que des valises qui morflent bien et qui tiennent de la place. Dans le coffre, on avait la table, 3 chaises pliantes, 2 caisses popote, 2 roues de secours, et nos affaires. Il ne restait pas beaucoup de place!!! Le sable s’infiltre partout -> poussière, rayures sur les valises. On a bouffé de la poussière pendant 3 semaines. Et dans le coffre, on en engrange des kilos!
-vêtements qui ne marquent pas la poussière. Idéal = beige!
- tres peu de routes bitumées (axe Windhoek-bande de Caprivi), quasiment que des pistes (vitesse limitée à 80 km/h, et tu ne peux pas rouler plus vite, car sinon la voiture bipe…)
- si vous êtes adeptes du café, prévoyez d’amener un petit réchaud et une cafetière et un paquet de café : ici le café est bof bof, et il est rare de pouvoir commander un expresso…
- de grandes distances entre chaque spot, mais tous les spots sont étonnants.
- deadvlei : y aller très tôt pour le lever du soleil
(60 km de route plus 20 bonnes minutes de marche d’approche) et surtout pour éviter tous les touristes qui font l’ascension de la Big daddy. Le jeu soleil/ombres est alors magnifique.
- pour le Sud : prévoir bonnet, gants, effets chauds, doudoune. Il fait TRÈS FROID le soir et le matin. Et même la journée, le thermomètre ne dépasse pas les 11-12 degrés
-prévoir grosse consommation de crème hydratante, l’air est très sec, et avec la poussière, ça n’arrange rien
- les photos avec le smartphone c’est bien mais le zoom est pas top. Ça vaut le coup d’investir au moins dans un petit Reflex, surtout pour les animaux.
- vérifier les campings NWR ou Gondwana : à priori ils sont bof bof (campings et restos)