Home Sweet Home : bikepacking et parapente dans les Alpes
Un vélo, un parapente, et trois semaines de voyage sans jamais s'aventurer à plus de 60 kilomètres de la maison : comment être dépaysé dans son jardin ?
parapente vol-rando
vélo de randonnée
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Carnet publié par Anthony
le 23 sept. 2019
modifié le 13 avr. 2023
modifié le 13 avr. 2023
Mobilité douce
du pas de la porte au pas de la porte
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Vue d'ensemble
Le compte-rendu : Le Dévoluy en plein vent (mise à jour : 12 oct. 2021)
Ce n’est ni par fidélité ni par nécessité que j’encense la beauté des environs. Regarder avec un œil neuf exerce à apprécier ce que l’on a. Bien piètre élève en la matière, c’est pour moi un défi de tous les instants, un contrepied de la lassitude en somme. Cette volonté, je la dois au plaisir de prendre des photos. Une forme d’expression dans laquelle la destination seule ne suffit pas à faire d’un cliché une œuvre. A contrario, j’applique plutôt ce conseil : « de la contrainte naît la créativité ». Cette maxime s’applique dans tout domaine où l’imagination est prépondérante, a fortiori dans nos voyages. Ma contrainte – si j’ose l’appeler ainsi – est toute trouvée : ne pas partir loin.
La chasse à la routine est un lieu commun chez tous les voyageurs de France et de Navarre. Cependant, même sans esprit guerrier, ne dit-on pas que la fuite est l’arme du lâche ? Gardons-nous d’indexer l’émerveillement sur l’éloignement, et adoptons le regard d’un étranger en visite dans nos contrées. Après tout, ne peut-on pas être dépaysé dans son propre pays ?
La chasse à la routine est un lieu commun chez tous les voyageurs de France et de Navarre. Cependant, même sans esprit guerrier, ne dit-on pas que la fuite est l’arme du lâche ? Gardons-nous d’indexer l’émerveillement sur l’éloignement, et adoptons le regard d’un étranger en visite dans nos contrées. Après tout, ne peut-on pas être dépaysé dans son propre pays ?