La aventura mexicana: kayak sur la mer de Cortés
Hola!
En congés sabbatique et entre 2 trips vélo en Europe, j’avais envie de changer complètement d’environnement et d’activités. Mon choix s’est arrêté sur la péninsule mexicaine de la Basse Californie du Sud. J’ai pêché cette idée dans le CA20 « Voyager sur l’eau ». C’est un grand désert entre deux mers où la nature est préservée.
C’est aussi un paradis du kayak de mer car les eaux du Golfe de Californie sont calmes, transparentes, chaudes et avec un des écosystèmes les plus riche de la planète. Les nombreuses îles de la Mer de Cortès offrent de multiples possibilités d'itinéraires.
J'ai réalisé ce trip d'une vingtaine de jours en kayak gonflable (Seawave de Gumotex) et en autonomie entre Loreto et La Paz.
C'était une aventure fantastique. Je ne m'attendais pas à autant de diversité des paysages et de rencontres nature! Quelle chance et quel bonheur d'avoir pu découvrir cette merveille de la planète
En congés sabbatique et entre 2 trips vélo en Europe, j’avais envie de changer complètement d’environnement et d’activités. Mon choix s’est arrêté sur la péninsule mexicaine de la Basse Californie du Sud. J’ai pêché cette idée dans le CA20 « Voyager sur l’eau ». C’est un grand désert entre deux mers où la nature est préservée.
C’est aussi un paradis du kayak de mer car les eaux du Golfe de Californie sont calmes, transparentes, chaudes et avec un des écosystèmes les plus riche de la planète. Les nombreuses îles de la Mer de Cortès offrent de multiples possibilités d'itinéraires.
J'ai réalisé ce trip d'une vingtaine de jours en kayak gonflable (Seawave de Gumotex) et en autonomie entre Loreto et La Paz.
C'était une aventure fantastique. Je ne m'attendais pas à autant de diversité des paysages et de rencontres nature! Quelle chance et quel bonheur d'avoir pu découvrir cette merveille de la planète
apnée
randonnée/trek
kayak gonflable
/
Quand : 26/02/2019
Durée : 20 jours
Durée : 20 jours
Distance globale :
372km
Dénivelées :
+298m /
-299m
Alti min/max : 2m/111m
Carnet publié par Gaiako73
le 28 nov. 2018
modifié le 01 mai 2019
modifié le 01 mai 2019
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Vue d'ensemble
Le compte-rendu : Jour 2: Oh, la belle prise! (mise à jour : 22 avr. 2019)
Jour 2: Oh, la belle prise!
La nuit a été nettement plus calme que la précédente ! Mer d'huile à nouveau. Je longe les reliefs variés, sculptés par les éléments et multicolores. Un paysage grandiose que la mer et ses habitants animent, comme par exemple, cette centaine de petits oiseaux marins tous regroupés et flottant tranquillement avant que l'un d'entre eux décide de plonger, imité immédiatement par son voisin et ainsi de suite comme une onde de choc qui se propage à toute vitesse. Et en quelques seconde, ils ont tous disparu!
La nuit a été nettement plus calme que la précédente ! Mer d'huile à nouveau. Je longe les reliefs variés, sculptés par les éléments et multicolores. Un paysage grandiose que la mer et ses habitants animent, comme par exemple, cette centaine de petits oiseaux marins tous regroupés et flottant tranquillement avant que l'un d'entre eux décide de plonger, imité immédiatement par son voisin et ainsi de suite comme une onde de choc qui se propage à toute vitesse. Et en quelques seconde, ils ont tous disparu!
Arrivée au faux Cap Nord de l'île de Carmen : premiers souffles très légers de El Norte vers 11h. Je m'arrête pour la pause picnic. 5mn après des Dauphins passent à une centaine de mètres. Ils étaient sans doute derrière moi car ils semblent aimer longer le littoral des îles.
Quand je réembarque, El Norte souffle déjà plus fort. Je dois un peu forcer pour passer le "vrai" cap Nord.
Le changement de direction se fait immédiatement sentir. Ça pousse! Je ne fais plus que des efforts pour gérer la direction du bateau. Le vent forci et la houle se creuse. Ça surfe un peu. C'est marrant mais ça m'inquiète un peu quand même. Je décide donc de me rapprocher de la côte puis de rejoindre une plage qui sera mon stop bivouac.
Quand je réembarque, El Norte souffle déjà plus fort. Je dois un peu forcer pour passer le "vrai" cap Nord.
Le changement de direction se fait immédiatement sentir. Ça pousse! Je ne fais plus que des efforts pour gérer la direction du bateau. Le vent forci et la houle se creuse. Ça surfe un peu. C'est marrant mais ça m'inquiète un peu quand même. Je décide donc de me rapprocher de la côte puis de rejoindre une plage qui sera mon stop bivouac.
J'ai amené avec moi du matériel de pêche pour s'amuser et pour compléter un peu les repas. Je dérange les crabes pour me squatter leur plateau rocheux. Je choisis un poisson nageur (leurre) et je fais mon premier lancer. Et paf ça mord de suite. Un petit qui a une bonne tête de carnassier ! Je le remets à l'eau. Troisième lancer et deuxième prise. Une autre espèce. C'est fou. J'en garderai un d'une bonne taille pour le repas. La pêche est donc ultra facile dans ces eaux très poissonneuses. Il faut tout de même bien faire attention à régler correctement son frein de moulinet car du gros peu mordre et casser la canne. J'aurais d'ailleurs déjà un poisson nageur embarqué avec le fil cassé net !