La Loire à la rame
Trop compliqué d'organiser quelque chose à l'étranger cette année, alors direction la Loire. Ca doit être chouette aussi ! Descente de ses 700 derniers km, à l'aviron depuis Roanne, en solo. Puis retour à Lorient par la côte si le rameur et son embarcation sont toujours d'attaque.
Quand : 09/06/2021
Durée : 33 jours
Durée : 33 jours
Carnet publié par Renan
le 24 mai 2021
modifié le 14 juil. 2021
modifié le 14 juil. 2021
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Vue d'ensemble
Le topo : Jour 9 17/06 (mise à jour : 14 juil. 2021)
Le compte-rendu : Jour 9 17/06 (mise à jour : 14 juil. 2021)
J'ai encore réussi à me garer hier soir juste à côté d'une cousinade de bactraciens.
+ Des gros poissons qui sautaient hors de l'eau contre le bateau pour se faire une collation de pauvres petits insectes : obligé de fermer la porte, ils éclaboussaient dans la maison ces empaffés ! C'est fou ça, non ?
+ Le bateau qui frottait contre les bouts de bois alentour donc gros grincements.
+ Orage en milieu de nuit avec vent violent (heureusement pas très longtemps).
= Mauvaise nuit.
Donc ce n'est pas la grosse patate en ce début de journée.
Je file vers le barage de la centrale pour portage. Petite appréhension, comme toujours. Un vilain panneau trompeur me fait prendre un petit cul de sac. Je laisse la yole et continue à pied. Bon, si le portage débute réellement ici, il va me falloir toute la journée, si jamais j'y arrive : sable, sable, végétation... Ça ne ressemble pas du tout à la description de mon guide. Je ne vois pas le bout, je reviens à la yole. Je décide de continuer sur l'eau en espérant avoir raison. Je pense rattraper mes deux kayakistes d'hier mais c'est une famille de pêcheurs. On me confirme qu'il y a bien un endroit pour sortir de l'eau plus loin. Yes !
Quel soulagement lorsque j'apperçois la cale en pente douce au niveau du barrage de la centrale.
+ Des gros poissons qui sautaient hors de l'eau contre le bateau pour se faire une collation de pauvres petits insectes : obligé de fermer la porte, ils éclaboussaient dans la maison ces empaffés ! C'est fou ça, non ?
+ Le bateau qui frottait contre les bouts de bois alentour donc gros grincements.
+ Orage en milieu de nuit avec vent violent (heureusement pas très longtemps).
= Mauvaise nuit.
Donc ce n'est pas la grosse patate en ce début de journée.
Je file vers le barage de la centrale pour portage. Petite appréhension, comme toujours. Un vilain panneau trompeur me fait prendre un petit cul de sac. Je laisse la yole et continue à pied. Bon, si le portage débute réellement ici, il va me falloir toute la journée, si jamais j'y arrive : sable, sable, végétation... Ça ne ressemble pas du tout à la description de mon guide. Je ne vois pas le bout, je reviens à la yole. Je décide de continuer sur l'eau en espérant avoir raison. Je pense rattraper mes deux kayakistes d'hier mais c'est une famille de pêcheurs. On me confirme qu'il y a bien un endroit pour sortir de l'eau plus loin. Yes !
Quel soulagement lorsque j'apperçois la cale en pente douce au niveau du barrage de la centrale.
Châtillon-sur-Loire n'arrivant pas, pause à Ousson-sur-Loire (aussi) pour manger un p'tit bout et finir ma nuit .
Rien de chez rien ici. Mais où sont les habitants d'Ousson ?
Je m'approche d'une porte ouverte pour demander s'il serait possible de laisser charger le portable pendant que je sieste un peu dehors.
La personne présente est d'accord et m'offre même le café. Chouette alors, merci !
Rien de chez rien ici. Mais où sont les habitants d'Ousson ?
Je m'approche d'une porte ouverte pour demander s'il serait possible de laisser charger le portable pendant que je sieste un peu dehors.
La personne présente est d'accord et m'offre même le café. Chouette alors, merci !
Je repars et rate le point d'accostage de Châtillon où il fait bon se promener d'après ma gentille hôtesse de tout à l'heure. Tant pis, j'ai de toute façon prévu de m'arrêter à Briart dont le pont canal est, paraît-il, de toute beauté.
Allez, une autre petite sieste puis direction Giens, j'aimerais laisser la batterie externe à charger pendant la nuit.
Ce tronçon n'est pas évident : les pierres traîtresses ont fait leur retour, de petites rapides, des bancs de sable.
Un renard me regarde passer sans broncher... Je ne suis pourtant pas si loin. Superbe.
Je rame un moment tout contre la berge en frôlant les saules, en douceur, en observant les différentes espèces de demoiselles, ces délicates libellules, et les énormes poissons qui passent sous les avirons !
Ce tronçon n'est pas évident : les pierres traîtresses ont fait leur retour, de petites rapides, des bancs de sable.
Un renard me regarde passer sans broncher... Je ne suis pourtant pas si loin. Superbe.
Je rame un moment tout contre la berge en frôlant les saules, en douceur, en observant les différentes espèces de demoiselles, ces délicates libellules, et les énormes poissons qui passent sous les avirons !
Je ne traîne pas car le temps est en train de virer, je voudrais éviter de ramer sous la pluie.
Giens n'était pas loin. J'amarre sous les premières gouttes . Perfect timing !
Giens n'était pas loin. J'amarre sous les premières gouttes . Perfect timing !
Oulala, gros orage ! Comment je vais faire pour aller me promener moi ?
Ca finit par se calmer.
Je remonte la plage pour emprunter le pont permettant de rejoindre le centre.
Je remonte la plage pour emprunter le pont permettant de rejoindre le centre.
J'ai cru comprendre qu'il fallait que je je développe un peu autour de l'utilisation du gouvernail :