La Loire à la rame
Trop compliqué d'organiser quelque chose à l'étranger cette année, alors direction la Loire. Ca doit être chouette aussi ! Descente de ses 700 derniers km, à l'aviron depuis Roanne, en solo. Puis retour à Lorient par la côte si le rameur et son embarcation sont toujours d'attaque.
Quand : 09/06/2021
Durée : 33 jours
Durée : 33 jours
Carnet publié par Renan
le 24 mai 2021
modifié le 14 juil. 2021
modifié le 14 juil. 2021
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Vue d'ensemble
Le topo : Jour 20 28 juin (mise à jour : 13 juil. 2021)
Le compte-rendu : Jour 20 28 juin (mise à jour : 13 juil. 2021)
Oula, au réveil ce matin la yole de met à basculer d'un coup ! J'ai eu peur.
Et oui, à Ancenis déjà la marée se fait sentir : le bateau était juste au dessus d'une pierre, il a glissé sur le côté avec le niveau d'eau qui baissait.
Nous avons donc passé la soirée ensemble avec Mathieu le kayakiste. C'était bien sympa. Ça m'a fait drôle de le voir habillé en "civil".
Nous avons prévu de manger ensemble avec Nicole et Jean en face d'Oudon ce midi.
Le rendez-vous est au lieu dit le Cul du Moulin. Ce n'est guère loin (une dizaine de km ?) mais je ne tarde néanmoins pas à partir : il n'y a pas de vent !
Et oui, à Ancenis déjà la marée se fait sentir : le bateau était juste au dessus d'une pierre, il a glissé sur le côté avec le niveau d'eau qui baissait.
Nous avons donc passé la soirée ensemble avec Mathieu le kayakiste. C'était bien sympa. Ça m'a fait drôle de le voir habillé en "civil".
Nous avons prévu de manger ensemble avec Nicole et Jean en face d'Oudon ce midi.
Le rendez-vous est au lieu dit le Cul du Moulin. Ce n'est guère loin (une dizaine de km ?) mais je ne tarde néanmoins pas à partir : il n'y a pas de vent !

Le ciel est plombé. J'essuie quelques gouttes mais passe à côté des gros grain ai-je l'impression.
Le poncho reste à portée de main. Des coins de ciel plus dégagés, une trouée de bleu même parfois, quelle belle lumière aujourd'hui.
Et l'eau est vraiment calme. Je n'ai pas grand route à faire, je prends mon temps.
Le poncho reste à portée de main. Des coins de ciel plus dégagés, une trouée de bleu même parfois, quelle belle lumière aujourd'hui.
Et l'eau est vraiment calme. Je n'ai pas grand route à faire, je prends mon temps.
C'est finalement sur l'autre rive, dans le port d'Oudon que nous nous retrouverons avec Nicole et Jean.
Je remets donc le poncho car là il pleut très sérieusement, et traverse la Loire.
Le port d'Oudon à ceci d'unique sur la Loire qu'il en est séparé par un petit canal.
Il faut emprunter celui-ci pour rejoindre le port bien à l'abri, en passant sous un petit pont de voie ferrée.
Je remets donc le poncho car là il pleut très sérieusement, et traverse la Loire.
Le port d'Oudon à ceci d'unique sur la Loire qu'il en est séparé par un petit canal.
Il faut emprunter celui-ci pour rejoindre le port bien à l'abri, en passant sous un petit pont de voie ferrée.
A la sortie du port d'Oudon bien abrité, je réalise qu'un fort vent de face m'attend sur la Loire. J'enfile le gilet de sécurité. Le temps de saluer une dernière fois mes hôtes venus jusqu'aux berges et j'entame le trajet vers Mauves-sur-Loire. Non seulement le vent rend la progression pénible, mais puisqu'il est contre la marée, descendante, il soulève un méchant clapot. Il n'y a pas beaucoup de kilomètres à parcourir mais c'est avec soulagement que j'accoste au pied du pont de Mauves.
Le cousin Mathieu vient m'y retrouver. Nous remontons ensemble Maloku assez haut car il faut ici jouer avec la marée. Merci Mathieu, je n'y aurais pas pensé ! Perdu l'habitude...
Le cousin Mathieu vient m'y retrouver. Nous remontons ensemble Maloku assez haut car il faut ici jouer avec la marée. Merci Mathieu, je n'y aurais pas pensé ! Perdu l'habitude...

Quand je retourne à la yole avec Patrick à la suite de ce bel apéro, celle-ci n'est effectivement plus sur le sable mais flotte en pleine eau à l'extrémité de son bout. Ça fait drôle.
Moi qui l'avais d'abord amarrée plus bas à une grosse palette en arrivant ! La palette n'est plus là... J'aurais eu l'air malin.
L'eau est d'un calme sous le couchant, on en oublierait presque les turpitudes de l'après-midi.
Moi qui l'avais d'abord amarrée plus bas à une grosse palette en arrivant ! La palette n'est plus là... J'aurais eu l'air malin.
L'eau est d'un calme sous le couchant, on en oublierait presque les turpitudes de l'après-midi.