3 invités en ligne

La Loire initiatique... avec le plus beau des compagnons: un canoë canadien en bois!

(réalisé)
La Loire initiatique
 
Fin d’été dernier, une idée s’est imposée à moi : il fallait que je descende la Loire, et ça allait être un voyage initiatique. Après un WE sur la Loire avec une amie, les contours du projet se sont dessinés : je ferais ça en solo, en canoë et non en kayak malgré tout ce que ça impliquait. Je me suis donc entrainée sur plusieurs mois pour fortifier mes petites épaules, j’ai contacté certaines personnes qui avaient descendu la Loire sur un long ou moyen parcours, et je me suis mise à la recherche du canoë. Deux semaines avant le départ, j’ai alors trouvé le compagnon que je n’aurais même pas imaginé au départ : un vieux canoë canadien en bois, tout restauré, magnifique, en symbiose totale avec la nature. C’était lui !
Quand celui qui l’a restauré m’a dit qu’il me le prêtait pour ce voyage, j’ai été remplie de joie. Ca y est, le voyage initiatique commençait…
Et il allait être très différent de ce que j'avais prévu!!


La 1ère vidéo est maintenant ici:
https://www.youtube.com/watch?v=PVCvyQ7i-IA&
In-joy!
canoë
Quand : 25/05/2017
Durée : 30 jours
Distance globale : 628km
Dénivelées : +604m / -877m
Alti min/max : 13m/267m
Carnet publié par Floma le 01 août 2017
modifié le 11 déc. 2017
3044 lecteur(s) -
Vue d'ensemble

Le topo : 2e semaine (mise à jour : 07 sept. 2017)

Distance section : 142km
Dénivelées section : +171m / -236m
Section Alti min/max : 158m/212m

Description :

2e semaine...

Télécharger traces et points de cette section au format GPX , KML
Télécharger traces et points pour l'ensemble du carnet (toutes les sections) GPX , KML

Le compte-rendu : 2e semaine (mise à jour : 07 sept. 2017)

Initiation N°5

Traverser les intempéries...
Et apprécier le calme après la tempête!
 
La Loire, fleuve sauvage, me faisait rêver... Et parfois le rêve est un peu un cauchemar!
Hier la météo c'était pas brillant par ici: il a plu de 11h du matin à 3h du matin, avec deux fois 10mn d'interruption... 😅
Après avoir pagayé deux trois heures sous la pluie, vu les vents qui forcissaient, avec des TAF et METAR (météo aéronautique, très fiable) indiquant des orages et vents violents, j'ai décidé de monter le bivouac sous la pluie à 14h!! Puis, enfin au sec, l'après-midi a été longue, la nuit aussi : la grande question était: qu'est ce que je fais là au lieu d'être au chaud chez moi???
 
Un petit bout de réponse: j'apprends des trucs...
J'apprends à traverser les intempéries:

1- se mettre à l'abri: physiquement, psychiquement, spirituellement (quand je parle de spiritualité, c'est pour moi la connexion à tout ce qui est plus grand que soi,la nature par exemple). Donc là, au chaud au sec et avec le ventre plein, tout de suite ça va mieux, un coup de fil d'une amie, de mon frère et des neveux fait aussi du bien au psychique, et me rappeler dans quelle intention je fais ce voyage lui redonne aussi du sens et le relie à plus grand que moi...
2- cultiver la confiance que demain il fera beau... C'est à dire nourrir les pensées de confiance au lieu des pensées de peur et d'inquiétude. Et c'est pas que une question de météo... 😉
3- attendre que les intempéries passent: attente passive (un des deux livres ayant échappé à la poste en a fait les frais), ou active, en rendant visible ce qui est présent, et j'aime bien écrire...
 
Et je me suis dit que pour les intempéries de la vie, c'était un peu la même chose... Et oui, le fleuve, c'est comme la vie!
 
Et ce matin, il faisait un temps de rêve!! Tout a vite séché, et le moindre coup de pagaie a été un pur délice... Je sais pas si c'est en comparaison avec la veille, je pense que ça doit jouer, on m'a assez répété en cours FH que le cerveau fonctionne par différentiel, c'est à dire par comparaison, si je ne veux pas mettre en l'air mes cours de neurosciences, je dois avouer que ça a de l'influence... C'est peut être à ça, que ça  sert, les intempéries? À apprécier le calme après la tempête...
 
Et aujourd'hui, mon premier portage: 400m environ à tracter le canoë, pour traverser le barrage de Decize de la photo. (L'entraînement au tractage est positif, merci Moïse!  les 4 roues sont top, et appuyer c'est beaucoup plus facile que soulever!) Et après, le canoë s'est régalé d'un toboggan à canoës... J'ai eu un peu de mal à retenir l'enthousiasme qu'il avait de retourner à l'eau! Les roues, pas trop quand même!!
Alors voilà, bivouac ce soir entre béard et imphy, et je prévois deux nuits au camping de Nevers ensuite, il paraît que mardi va être venteux aussi... Ah, les intempéries!! 😉
Catachrèse d'un TARP, même si je n'ai pas de cadènes de bastaques sur le canoë...
Oui, vous venez d'assister à un concours de vocabulaire, et je viens de remporter le premier prix!! Bon, si vous venez sur ce site, vous connaissez les TARP, mais le reste, hein, vous en dites quoi??? :-)))))
Catachrèse d'un TARP, même si je n'ai pas de cadènes de bastaques sur le canoë...
Oui, vous venez d'assister à un concours de vocabulaire, et je viens de remporter le premier prix!! Bon, si vous venez sur ce site, vous connaissez les TARP, mais le reste, hein, vous en dites quoi??? :)))))
Dans combien de temps la piscine??
Ma vénérable tente fête ses plus de 17 printemps... Alors se taper des pluies torrentielles de 14h à 3h du mat avec le vent qui forcit, je trouve qu'elle a bien du courage!
Dans combien de temps la piscine??
Ma vénérable tente fête ses plus de 17 printemps... Alors se taper des pluies torrentielles de 14h à 3h du mat avec le vent qui forcit, je trouve qu'elle a bien du courage!
Et le lendemain, il fait beau!
Et en plus, les vaches et leur taureau n'ont pas écrasé ma petite tente, youhou!
Et le lendemain, il fait beau!
Et en plus, les vaches et leur taureau n'ont pas écrasé ma petite tente, youhou!
Le "charmant" barrage de Décize...
Le "charmant" barrage de Décize...
Canoë sur ses roues, tracté par une mule à deux pattes avec un gilet vert...
Canoë sur ses roues, tracté par une mule à deux pattes avec un gilet vert...
Et le toboggan des canoës qui veulent trop retourner à l'eau!
Et le toboggan des canoës qui veulent trop retourner à l'eau!
Initiation N°6

Se féliciter et féliciter son partenaire...
Pour ce qui est fait,et aussi ce qui n'est pas fait!
 
Je suis arrivée à Nevers lundi soir, après quelques péripéties à Imphy où j'ai eu l'occasion de tester "l'aide à la flottabilité", c'est à dire le gilet de sauvetage. Il a flotté, moi aussi, et Canoë a passé les rochers de la 1ère image. Je l'ai chaudement félicité pour son courage et les caresses qu'il apprend à faire aux rochers, et on s'est récompensés par une petite pause sur du sable à l'ombre...
Et en arrivant sur Nevers, j'ai demandé deux nuits en bungalow au camping. J'avais vu la météo qui annonçait un front froid actif avec une traine active, et je me suis dit que j'avais pas envie de prendre l'eau sous la tente... Elle a plus de 17 ans et vit, je crois, son dernier voyage...
Mais il faisait beau le soir et j'ai eu des doutes!
Dans la nuit, je me suis félicitée de cette décision: la violence de la pluie et du vent m'ont donné raison! Une traine active, effectivement, faut pas rester dessous...
Et hier, les plus de 30 km/h de vent m'ont aussi rassurée sur ma décision de journée de pause: seule à ramer avec autant de vent de face, je reculerais!
Du coup, Canoë a eu un bon nettoyage pour le récompenser des 170 km déjà parcourus ensemble, et un bel emplacement stratégique pour admirer Nevers et la Loire! Et moi une belle grasse mat dans un vrai lit, youhou!
 
Ce qu'on fait dans la vie c'est bien, et c'est important de le reconnaître, de le célébrer,et de remercier l'autre ou les autres qui ont concouru au résultat.
Et parfois, qu'on ne fait pas est important aussi, et il n'est pas toujours simple de temporiser, de prendre du temps, du recul...
Alors que c'est aussi ce qui permet de repartir en pleine forme, régénéré.
Et si j'apprenais pas de mes erreurs précédentes, je pourrais pas faire des FH!! ;)
 
Ce soir, surprise, bivouac de canoës, avec un couple de Français rencontrés sur le fleuve, et deux d'Allemands, extra!!
Entre Marseilles les aubigny et la Charité sur Loire...
Le passage d'Imphy, bien sûr, aucun chemin sur les côtés, vous imaginez le problème...
Et j'avais pieds avant les rochers... Alors comme je manœuvrais Canoë à la cordelle, quand il a été pris par le courant,
Le passage d'Imphy, bien sûr, aucun chemin sur les côtés, vous imaginez le problème...
Et j'avais pieds avant les rochers... Alors comme je manœuvrais Canoë à la cordelle, quand il a été pris par le courant,
Je l'ai suivi!!
Résultat: l'aide à la flottabilité (alias le gilet de sauvetage), flotte. Bonne nouvelle!
Moi aussi. Re-bonne nouvelle!
Autre résultat:
Vous savez déjà que Canoë prend du poids quand il prend l'eau.
Ben, moi aussi!
Je l'ai suivi!!
Résultat: l'aide à la flottabilité (alias le gilet de sauvetage), flotte. Bonne nouvelle!
Moi aussi. Re-bonne nouvelle!
Autre résultat:
Vous savez déjà que Canoë prend du poids quand il prend l'eau.
Ben, moi aussi!
Nevers vu par Canoë, en attendant que la tempête passe...
Nevers vu par Canoë, en attendant que la tempête passe...
Le magnifique barrage de Nevers: y'a pas le choix, là il faut débarquer, mais pour rembarquer, il y a une mer de sable à traverser!!!
Alors merci encore aux 3 hommes que j'ai trouvés qui m'ont aidée à faire rouler Canoë sur quelques centaines de mètres de sable! Oui, à 4, en forçant bien, on peut réussir à le faire avancer... Gratitude infinie...
Le magnifique barrage de Nevers: y'a pas le choix, là il faut débarquer, mais pour rembarquer, il y a une mer de sable à traverser!!!
Alors merci encore aux 3 hommes que j'ai trouvés qui m'ont aidée à faire rouler Canoë sur quelques centaines de mètres de sable! Oui, à 4, en forçant bien, on peut réussir à le faire avancer... Gratitude infinie...
Oui, Canoë est un peu sale, il s'est pris des embruns vaseux en partant de Nevers avec le vent de face...
Oui, Canoë est un peu sale, il s'est pris des embruns vaseux en partant de Nevers avec le vent de face...
Rencontre de Maud et Pierre-Baptiste, accompagnateurs nature passionnés, qui m'apprennent plein de choses sur la faune et la flore du fleuve, comment me laver les mains avec les saponaires, les jolis bihoreaux qu'ils croisent, un pur bonheur de discuter avec des spécialistes!
Décidément, sur le fleuve, on fait des rencontres très sympas!
Rencontre de Maud et Pierre-Baptiste, accompagnateurs nature passionnés, qui m'apprennent plein de choses sur la faune et la flore du fleuve, comment me laver les mains avec les saponaires, les jolis bihoreaux qu'ils croisent, un pur bonheur de discuter avec des spécialistes!
Décidément, sur le fleuve, on fait des rencontres très sympas!
Canoë est d'accord avec moi!! Il a eu des copains pour discuter toute la nuit, il était un peu fatigué le matin...
Canoë est d'accord avec moi!! Il a eu des copains pour discuter toute la nuit, il était un peu fatigué le matin...
Et après une soirée à épuiser notre répertoire de vieilles chansons anglaises avec des Allemands, une nuit à la belle étoile, euh, moi aussi, j'étais un peu fatiguée...
"It's been a hard day's night, and I've been working, like a dog"...
Et après une soirée à épuiser notre répertoire de vieilles chansons anglaises avec des Allemands, une nuit à la belle étoile, euh, moi aussi, j'étais un peu fatiguée...
"It's been a hard day's night, and I've been working, like a dog"...
Initiation N°7

L'affluent modifie profondément le fleuve...
Et l'ouverture facilite l'accueil de la Vie.
 
A Nevers, j'ai cherché à aller voir par la terre le fameux bec d’allier, l’endroit où l’Allier rejoint la Loire, mais je n’ai pas réussi. Il m’aurait fallu toute la journée en bus, et j’avais plus besoin de me reposer, de faire une lessive et une descente au magasin de sport local pour racheter une autre pochette étanche, elle était rendue vraiment déchirée, et je suis contente car j’ia pu trouver des chaussures plus adaptées que les miennes qui restaient parfois au fond de la vase quand je retirais le pied ! Là, parfait, j’ai de nouvelles chaussures anti-vase qui en plus ne glisseront pas dans les rochers !

 
Et en allant vers le magasin, j’ai croisé un bel affluent aux yeux bleu profond. J’ia pris le bus, et me suis assise près d’un homme, d’un certain âge, qui de plus près, avait un teint un peu chargé dessous ses yeux bleu profond. D’habitude, j’évite ce genre de personnes, et je n’engage pas la conversation. Là, on a commencé à discuter, tranquillement, et tout aussi tranquillement, je lui ai parlé de mon voyage, et de ce que j’y apprends. Notre conversation a été riche, joyeuse, apprenante pour nous deux, stimulante.
Tout simplement parce que j’avais mis mes yeux de touriste. Mes yeux qui sont curieux, qui regardent sans filtre, avec bienveillance, interrogation positive, mes yeux qui sont dans une ouverture, dans une acceptation des possibles, sans préjugés, sans interprétation préconçue, sans diagnostic à la con, mes yeux qui s’émerveillent de tout ce qu’ils voient sans juger, juste dans l’accueil de ce qu’ils voient. Je crois que c’est pour cette raison que j’ai tant voyagé, et que j’ai tant aimé voyager. Pour retrouver ces yeux-là. Cet état d’esprit tellement paisible, tellement ouvert à tout, à tous, sans critère de bien ou de pas bien, de beau ou de pas beau, simplement accueillant envers ce qui se passe, envers le vivant. J’ai souvent pensé qu’arriver à garder ces yeux-là dans mon quotidien est une clé pour connaitre la paix. Avec l'ouverture à l'inconnu qu'il exige, le voyage me permet de dépasser mes habitudes et autoroutes  mentales, mes préjugés, mes filtres habituels qui colorent ma réalité quotidienne en plus terne, avec des zones de gris. Bon, j’avance petit à petit, avant la réalité me semblait bien gris foncé, avec des grosses tâches de noir et de rouge sang, mais comme pendant mes voyages la réalité prend des couleurs flamboyantes et chatoyantes, lumineuses, elle peut aussi l’être au quotidien.
A moi de transformer mon regard. Et de pouvoir voir, derrière le teint brumeux et mon diagnostic immédiat peut-être erroné d’alcoolisme, le regard bleu profond, triste et las, du marin qui rêve de haute mer, de la puissance des éléments, de naviguer lui aussi un jour. De voir le petit garçon qui espère de la vie, qui rêve devant les images du grand large… Voir ce qu’il y a de plus beau, de plus pur en chacun, en toutes les situations. De plus mystérieux parfois…
Merci Monsieur aux yeux bleu profond. Votre affluence me restera. J’espère. Je vais tout faire pour garder cette ouverture, ces yeux de touriste, quand je rentrerai chez moi.

Quand je reprends l’eau à Nevers, le vent est de plus en plus fort, j’ai regardé la météo : 25 à 30 km/h ! Je lutte pour avancer et ne pas reculer. Seule, ma force de pagayage est limitée, le mouvement à faire prend plus de temps que le mouvement de base que l’on fait à deux, et permet moins d’avancer vite et de garder une certaine vitesse au bateau, comme s’il fallait le relancer à chaque coup de pagaie. Il y a des creux, ça fait des vagues de 30 cm, des moutons sur la crête, bref, on se croirait presque en mer ! Je suis bien centrée, mais je suis un peu plus lourde que le chargement, comme j’ia bien entamé ma réserve d’eau,  et si je veux avoir un peu de direction avec ma pagaie, je ne peux pas me placer ailleurs. Et du coup, le canoë « farde » : il soulève son étrave avant, qui prend plus le vent, et la surface de prise au vent me freine…
 
J’arrive au bec d’Allier, je m’attendais à voir un site différent, et rien. Rien de particulier, plus exactement. Comme s’il y avait juste un autre bras de la Loire qui nous rejoignait après une île.
En fait, la différence viendra juste après : la Loire a changé. Étonnamment, elle est devenue plus calme, plus douce, presque plus posée... Il reste juste un vent entre 10-15 km/h sur le côté, et des frisottis sur la surface de l’eau au lieu des moutons de tout à l’heure ! Tout de suite plus simple à pagayer !! Et ça va plus vite, le courant est puissant.
 
Alors dans la vie ça peut être la même chose... Nos affluents nous modifient,et nous affluentons aussi les autres... Il y a beaucoup d'années,je pensais qu'on pouvait se construire tout seul... Quelle illusion! On peut, au mieux, choisir certains de nos affluents... Et choisir ce qu'on retient d'eux.
Quels affluents sont importants dans nos vies? Lesquels sont à développer?
Et comment nous affluentons les autres? Qui affluentons-nous??
 
Et certains affluents peuvent être surprenants,j'ai rencontré ici des gens que je n'aurais sans doute jamais rencontré autrement! Alors merci la Loire de m'offrir autant de belles surprises...
 
"Je suis le métissage de tous ceux rencontrés..." Alexandre Poulin.
Petit échange de canoës: en tant que moniteur de canoë-kayak, Pierre-Baptiste n'avait pas eu l'occasion de pagayer dans un canoë canadien en bois, et il a adoré la glisse et les manœuvres de Canoë! Pour un peu il lui faisait faire des loopings...
Petit échange de canoës: en tant que moniteur de canoë-kayak, Pierre-Baptiste n'avait pas eu l'occasion de pagayer dans un canoë canadien en bois, et il a adoré la glisse et les manœuvres de Canoë! Pour un peu il lui faisait faire des loopings...
La Charité sur Loire, vue de loin, avec son pont emmailloté pour la rénovation.
La Charité sur Loire, vue de loin, avec son pont emmailloté pour la rénovation.
Et je suis passée dessous le pont!! Un peu beaucoup grâce aux encouragements de Pierre-Baptiste, il faut dire...
Et je suis passée dessous le pont!! Un peu beaucoup grâce aux encouragements de Pierre-Baptiste, il faut dire...
Pouilly!!
Mais on dirait que la longueur de la Loire est sujette à débats et désaccords!! Entre les 1020 km à la source, ici elle en a perdu des bouts!
A moins que... Si on compte les tours et les détours qu'elle prend parfois, si on calcule la distance à l'extérieur des virages ou à l'intérieur, on n'aura pas le même résultat...
Pouilly!!
Mais on dirait que la longueur de la Loire est sujette à débats et désaccords!! Entre les 1020 km à la source, ici elle en a perdu des bouts!
A moins que... Si on compte les tours et les détours qu'elle prend parfois, si on calcule la distance à l'extérieur des virages ou à l'intérieur, on n'aura pas le même résultat...
Bivouac à Saint Satur, près de Sancerre.
Un radeau d'une espèce envahissante, les humains mâles bruyants, passant tard le soir, a failli me surprendre, mais j'ia eu le temps de saisir ma pagaie et de me poster sur la rive pour entendre "et bé, elle a pas l'air commode!!" Le triple effet kiss cool de la pagaie, après l'effet machette! ;-)
Le but recherché était atteint, le soir, après une certaine heure, seule en bivouac, effectivement, je suis plutôt farouche...
Bivouac à Saint Satur, près de Sancerre.
Un radeau d'une espèce envahissante, les humains mâles bruyants, passant tard le soir, a failli me surprendre, mais j'ia eu le temps de saisir ma pagaie et de me poster sur la rive pour entendre "et bé, elle a pas l'air commode!!" Le triple effet kiss cool de la pagaie, après l'effet machette! ;)
Le but recherché était atteint, le soir, après une certaine heure, seule en bivouac, effectivement, je suis plutôt farouche...
Première centrale nucléaire, las...
Passée avec l'aide précieuse de Jacky et Laurent, merci les gars! On a bien rigolé, et bien pagayé!
Toujours avoir des éclaireurs devant soi...
Et ne pas suivre les panneaux indicateurs, heureusement que vous étiez moins respectueux que moi des panneaux "pousse-à-la-transgression": vous nous avez évité un portage de quelques kilomètres sur du sable mou (rien de plus galère!) dans des conditions les plus merdiques! Merci encore les gars!
Première centrale nucléaire, las...
Passée avec l'aide précieuse de Jacky et Laurent, merci les gars! On a bien rigolé, et bien pagayé!
Toujours avoir des éclaireurs devant soi...
Et ne pas suivre les panneaux indicateurs, heureusement que vous étiez moins respectueux que moi des panneaux "pousse-à-la-transgression": vous nous avez évité un portage de quelques kilomètres sur du sable mou (rien de plus galère!) dans des conditions les plus merdiques! Merci encore les gars!
Un bon moment de repos bien mérité...
Et bien goûté!
Un bon moment de repos bien mérité...
Et bien goûté!
Commentaires