La Loire initiatique... avec le plus beau des compagnons: un canoë canadien en bois!
La Loire initiatique
Fin d’été dernier, une idée s’est imposée à moi : il fallait que je descende la Loire, et ça allait être un voyage initiatique. Après un WE sur la Loire avec une amie, les contours du projet se sont dessinés : je ferais ça en solo, en canoë et non en kayak malgré tout ce que ça impliquait. Je me suis donc entrainée sur plusieurs mois pour fortifier mes petites épaules, j’ai contacté certaines personnes qui avaient descendu la Loire sur un long ou moyen parcours, et je me suis mise à la recherche du canoë. Deux semaines avant le départ, j’ai alors trouvé le compagnon que je n’aurais même pas imaginé au départ : un vieux canoë canadien en bois, tout restauré, magnifique, en symbiose totale avec la nature. C’était lui !
Quand celui qui l’a restauré m’a dit qu’il me le prêtait pour ce voyage, j’ai été remplie de joie. Ca y est, le voyage initiatique commençait…
Et il allait être très différent de ce que j'avais prévu!!
La 1ère vidéo est maintenant ici:
https://www.youtube.com/watch?v=PVCvyQ7i-IA&
In-joy!
Fin d’été dernier, une idée s’est imposée à moi : il fallait que je descende la Loire, et ça allait être un voyage initiatique. Après un WE sur la Loire avec une amie, les contours du projet se sont dessinés : je ferais ça en solo, en canoë et non en kayak malgré tout ce que ça impliquait. Je me suis donc entrainée sur plusieurs mois pour fortifier mes petites épaules, j’ai contacté certaines personnes qui avaient descendu la Loire sur un long ou moyen parcours, et je me suis mise à la recherche du canoë. Deux semaines avant le départ, j’ai alors trouvé le compagnon que je n’aurais même pas imaginé au départ : un vieux canoë canadien en bois, tout restauré, magnifique, en symbiose totale avec la nature. C’était lui !
Quand celui qui l’a restauré m’a dit qu’il me le prêtait pour ce voyage, j’ai été remplie de joie. Ca y est, le voyage initiatique commençait…
Et il allait être très différent de ce que j'avais prévu!!
La 1ère vidéo est maintenant ici:
https://www.youtube.com/watch?v=PVCvyQ7i-IA&
In-joy!
Quand : 25/05/2017
Durée : 30 jours
Durée : 30 jours
Distance globale :
628km
Dénivelées :
+604m /
-877m
Alti min/max : 13m/267m
Carnet publié par Floma
le 01 août 2017
modifié le 11 déc. 2017
modifié le 11 déc. 2017
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Vue d'ensemble
Le topo : 3e semaine (mise à jour : 10 déc. 2017)
Distance section :
192km
Dénivelées section :
+144m /
-230m
Section Alti min/max : 83m/147m
Description :
3e semaine...
Le compte-rendu : 3e semaine (mise à jour : 10 déc. 2017)
Initiation N°8
Comment on peut FAIRE AVEC le découragement?
Et pas « comment ne pas céder au découragement », parce que bien sûr, j'y cède de temps à autre, et que je ne vois pas comment on peut faire autrement. Ne pas y céder me semblerait presque dangereux. Et que c'est pas la fin du monde, ni la fin du voyage...
Hier soir, 16e jour sur l'eau et ras le bol de monter et démonter le camp, découragement, lassitude, fatigue.
En recyclant notre travail mental en FH, ça donne ça:
-Comprendre: d'où ça vient, comment ça se construit?
Fatigue physique: ce voyage est très demandant pour mon corps, plus habitué aux ordis qu'à donner de grands coups de pagaie! Je me muscle mais c'est un effort important que je dois reconnaitre. Mais surtout les bivouacs, avec les chargements et déchargements, montage et démontage, ça, ça fatigue le corps. Plus la position basse en plein air. Et mes coudes et mon dos un peu fragiles que je sens de temps en temps, j'essaie de faire attention à leurs limites, mais quand on est dans le feu de l'action, c'est pas toujours ça...
Fatigue morale de deux semaines sur l'eau avec plus de plans galère que je n'avais pensé... Question dans ce cas: mais dans quoi je me suis embarquée??? (Oui dans un joli canoë! ) mais on aurait pu rester faire des ronds dans l'eau sur Nantes, non??
Fatigue nerveuse: le stress de la navigation avec des champs de pierres dans l'eau. Le stress des bivouacs où le fait d'être seule me met aux aguets par rapport aux bruits, humains ou animaux, je sens une tension nerveuse le soir pour trouver un emplacement où je me sente en sécurité relative. Pour avoir fait un bivouac avec d’autres personnes, j’étais beaucoup plus détendue, c'est vraiment pas la même chose seule ou à plusieurs!
Fatigue tout court: pas assez de sommeil, matelas dégonflé, je ne prends pas assez de repos dans la journée contrairement au début. Parce que j’ai du mal à dormir pendant la sieste, et qu’une partie de moi a envie d'arriver à Nantes même si une autre partie dit et pense le contraire, et que l'ensemble voit que ça va pas être possible! Et hier soir avec la fatigue j'ai monté le bivouac à côté d'une centrale nucléaire, c'était pas tout à fait l'intention du voyage non plus!
Et découragement par rapport aux autres que je vois avancer beaucoup plus rapidement que moi, plus légers, plus... Aie les comparaisons!! Alors qu'on ne fait pas du tout les mêmes voyages... Et que personne n'est porté par un canoë aussi beau que celui qui voyage avec moi!
Bref, pour résumer, l'itinérance c'est fatiguant!
-Décider: de quoi j'ai besoin?
Je me demande beaucoup, il faut alors que je me donne beaucoup!
J'ai besoin de repos, et de sécurité, grasse mat incluse, lit, bref, mon luxe actuel...
J'ai besoin de soutien et d'encouragements: alors merci de tous ceux que j’ai déjà reçus! Ça m'aide vraiment à avancer!! Non, ce voyage, décidément je ne le fais pas seule...
J'ai besoin de sens, de me recentrer sur l'intention de ce voyage, sur la beauté de la nature et de tous les animaux, sur le calme que la Loire me donne à certains moments.
-Agir: mise en action
Hier soir j'ai appelé une amie qui a bien su me rappeler que tous les grands projets comportent des (grandes) difficultés, et des plans galères qu'il vaut mieux ne pas connaître avant sinon on ne les ferait jamais! Et qu'on oubliera quand ce sera passé pour ne se souvenir que des meilleurs moments... Ok! C'est vrai, à y réfléchir, je me serais peut-être pas lancée dans mon mémoire FH si j'avais vu à l'avance les embûches... En même temps, je suis super contente de l'avoir fait maintenant! Reçu 5/5!
Ça m'a aussi fait beaucoup de bien aujourd'hui d'avoir du soutien de mes frères, mes neveux et ma mère au téléphone... Merci!
Et pour le repos et la sécurité dans un bungalow, c'est loupé: aucun bungalow dans les campings à la ronde. Mais je sentais que la sécurité d'un camping me ferait déjà du bien. Celui dans lequel je voulais aller était loin, le vent de face s'est levé, j'ai forcé pour avancer, j'ai renoncé et été dans un plus proche, et en arrivant il y avait une mer de sable à traverser (les roues de Canoë ne roulent pas sur le sable...). Là aussi, j’ai apprécié de trouver quelques hommes pour m’aider à transporter Canoë, et bref, j'ai apprécié de me poser après! Et demain, repos!!
-Surveiller: rester attentif à comment ça évolue par la suite, même si je me sens mieux maintenant...
Voilà, dans un voyage initiatique, il y a des difficultés à surmonter... Le fleuve, c'est comme la vie, non?
Comment on peut FAIRE AVEC le découragement?
Et pas « comment ne pas céder au découragement », parce que bien sûr, j'y cède de temps à autre, et que je ne vois pas comment on peut faire autrement. Ne pas y céder me semblerait presque dangereux. Et que c'est pas la fin du monde, ni la fin du voyage...
Hier soir, 16e jour sur l'eau et ras le bol de monter et démonter le camp, découragement, lassitude, fatigue.
En recyclant notre travail mental en FH, ça donne ça:
-Comprendre: d'où ça vient, comment ça se construit?
Fatigue physique: ce voyage est très demandant pour mon corps, plus habitué aux ordis qu'à donner de grands coups de pagaie! Je me muscle mais c'est un effort important que je dois reconnaitre. Mais surtout les bivouacs, avec les chargements et déchargements, montage et démontage, ça, ça fatigue le corps. Plus la position basse en plein air. Et mes coudes et mon dos un peu fragiles que je sens de temps en temps, j'essaie de faire attention à leurs limites, mais quand on est dans le feu de l'action, c'est pas toujours ça...
Fatigue morale de deux semaines sur l'eau avec plus de plans galère que je n'avais pensé... Question dans ce cas: mais dans quoi je me suis embarquée??? (Oui dans un joli canoë! ) mais on aurait pu rester faire des ronds dans l'eau sur Nantes, non??
Fatigue nerveuse: le stress de la navigation avec des champs de pierres dans l'eau. Le stress des bivouacs où le fait d'être seule me met aux aguets par rapport aux bruits, humains ou animaux, je sens une tension nerveuse le soir pour trouver un emplacement où je me sente en sécurité relative. Pour avoir fait un bivouac avec d’autres personnes, j’étais beaucoup plus détendue, c'est vraiment pas la même chose seule ou à plusieurs!
Fatigue tout court: pas assez de sommeil, matelas dégonflé, je ne prends pas assez de repos dans la journée contrairement au début. Parce que j’ai du mal à dormir pendant la sieste, et qu’une partie de moi a envie d'arriver à Nantes même si une autre partie dit et pense le contraire, et que l'ensemble voit que ça va pas être possible! Et hier soir avec la fatigue j'ai monté le bivouac à côté d'une centrale nucléaire, c'était pas tout à fait l'intention du voyage non plus!
Et découragement par rapport aux autres que je vois avancer beaucoup plus rapidement que moi, plus légers, plus... Aie les comparaisons!! Alors qu'on ne fait pas du tout les mêmes voyages... Et que personne n'est porté par un canoë aussi beau que celui qui voyage avec moi!
Bref, pour résumer, l'itinérance c'est fatiguant!
-Décider: de quoi j'ai besoin?
Je me demande beaucoup, il faut alors que je me donne beaucoup!
J'ai besoin de repos, et de sécurité, grasse mat incluse, lit, bref, mon luxe actuel...
J'ai besoin de soutien et d'encouragements: alors merci de tous ceux que j’ai déjà reçus! Ça m'aide vraiment à avancer!! Non, ce voyage, décidément je ne le fais pas seule...
J'ai besoin de sens, de me recentrer sur l'intention de ce voyage, sur la beauté de la nature et de tous les animaux, sur le calme que la Loire me donne à certains moments.
-Agir: mise en action
Hier soir j'ai appelé une amie qui a bien su me rappeler que tous les grands projets comportent des (grandes) difficultés, et des plans galères qu'il vaut mieux ne pas connaître avant sinon on ne les ferait jamais! Et qu'on oubliera quand ce sera passé pour ne se souvenir que des meilleurs moments... Ok! C'est vrai, à y réfléchir, je me serais peut-être pas lancée dans mon mémoire FH si j'avais vu à l'avance les embûches... En même temps, je suis super contente de l'avoir fait maintenant! Reçu 5/5!
Ça m'a aussi fait beaucoup de bien aujourd'hui d'avoir du soutien de mes frères, mes neveux et ma mère au téléphone... Merci!
Et pour le repos et la sécurité dans un bungalow, c'est loupé: aucun bungalow dans les campings à la ronde. Mais je sentais que la sécurité d'un camping me ferait déjà du bien. Celui dans lequel je voulais aller était loin, le vent de face s'est levé, j'ai forcé pour avancer, j'ai renoncé et été dans un plus proche, et en arrivant il y avait une mer de sable à traverser (les roues de Canoë ne roulent pas sur le sable...). Là aussi, j’ai apprécié de trouver quelques hommes pour m’aider à transporter Canoë, et bref, j'ai apprécié de me poser après! Et demain, repos!!
-Surveiller: rester attentif à comment ça évolue par la suite, même si je me sens mieux maintenant...
Voilà, dans un voyage initiatique, il y a des difficultés à surmonter... Le fleuve, c'est comme la vie, non?
Initiation N°9
Savourer le beau... Et danser avec l'eau.
J'ia reçu de nombreux messages suite au dernier mail, merci du fond du coeur pour tous ces encouragements...Décidément, ce voyage, je suis très loin de le faire seule.
Ce qui me semble prioritaire ce soir c'est comment j'apprends à savourer le beau, à me détendre dans les nombreux petits seuils rocheux qu'il y a partout. Je chante des chansons pour Canoë, ça aide!
Et petit à petit j'apprends à me centrer sur le beau, sur ce que je cherche dans ce voyage, sur l’eau et les animaux: hier un cygne et ses petits, les oiseaux en permanence (sternes naines, pierregarin, hérons, bihoreaux, aigrettes...) un régal sur toute la journée!
Et un des points qui me fait un effet énorme à chaque fois, c'est quand je remets les premiers coups de rame le matin! Ça y est, on est repartis, on est à nouveau sur l'eau et que c'est bon! Quelque chose se joue dans ces premiers coups de pagaie, ils transcendent tout! Me retrouver en symbiose avec Canoë et la Loire, glisser, et si vous saviez comment Canoë sait glisser, c'est extraordinaire! Il y a quelque chose de très doux, de très fluide, d'une évidence absolue, dans certains coups de pagaie. J'ai parfois l'impression que c'est une danse, avec ce côté tactile, sensuel, rythmé, avec parfois quelque chose de très fort, de très appuyé, ou parfais de très souple, très léger, à peine senti, quelque chose qui peut passer par les extrêmes, et par tout ce qu'il y a entre, tous ces dégradés, c'est à chaque fois différent, et je n'arrive pas à me lasser du pagayage...
Donc je savoure ce geste, sa danse, sa régularité, son appui, sa lenteur, la pression que j'y mets parfois, les changements de direction subtils ou brutaux que ça donne, bref, vous avez compris, je me régale...
Alors je vous souhaite de vous régaler dans vos gestes et dans le reste.
C’est Nietzsche qui a dit: "On reconnaît l'homme qui approche de son but, il ne marche plus, il danse..."
Si l'on pouvait danser dans tous nos gestes quotidiens... Savourer le beau dans notre vie quotidienne...
Et une question qui me revient parfois dans ces moments de fluidité: comment ramener ça dans ma vie quotidienne ?
Savourer le beau... Et danser avec l'eau.
J'ia reçu de nombreux messages suite au dernier mail, merci du fond du coeur pour tous ces encouragements...Décidément, ce voyage, je suis très loin de le faire seule.
Ce qui me semble prioritaire ce soir c'est comment j'apprends à savourer le beau, à me détendre dans les nombreux petits seuils rocheux qu'il y a partout. Je chante des chansons pour Canoë, ça aide!
Et petit à petit j'apprends à me centrer sur le beau, sur ce que je cherche dans ce voyage, sur l’eau et les animaux: hier un cygne et ses petits, les oiseaux en permanence (sternes naines, pierregarin, hérons, bihoreaux, aigrettes...) un régal sur toute la journée!
Et un des points qui me fait un effet énorme à chaque fois, c'est quand je remets les premiers coups de rame le matin! Ça y est, on est repartis, on est à nouveau sur l'eau et que c'est bon! Quelque chose se joue dans ces premiers coups de pagaie, ils transcendent tout! Me retrouver en symbiose avec Canoë et la Loire, glisser, et si vous saviez comment Canoë sait glisser, c'est extraordinaire! Il y a quelque chose de très doux, de très fluide, d'une évidence absolue, dans certains coups de pagaie. J'ai parfois l'impression que c'est une danse, avec ce côté tactile, sensuel, rythmé, avec parfois quelque chose de très fort, de très appuyé, ou parfais de très souple, très léger, à peine senti, quelque chose qui peut passer par les extrêmes, et par tout ce qu'il y a entre, tous ces dégradés, c'est à chaque fois différent, et je n'arrive pas à me lasser du pagayage...
Donc je savoure ce geste, sa danse, sa régularité, son appui, sa lenteur, la pression que j'y mets parfois, les changements de direction subtils ou brutaux que ça donne, bref, vous avez compris, je me régale...
Alors je vous souhaite de vous régaler dans vos gestes et dans le reste.
C’est Nietzsche qui a dit: "On reconnaît l'homme qui approche de son but, il ne marche plus, il danse..."
Si l'on pouvait danser dans tous nos gestes quotidiens... Savourer le beau dans notre vie quotidienne...
Et une question qui me revient parfois dans ces moments de fluidité: comment ramener ça dans ma vie quotidienne ?
Initiation N°10
S'adapter à un équipier, et s'en séparer.
Depuis deux jours,j'avais pris un canoë-stoppeur. Et c'est pas simple de s'adapter à quelqu'un,même quand on a décidé de faire équipe... (Alors au boulot où on l'a pas toujours décidé... Il y a des stages FH!! )
Et là aussi,j'ai puisé dans ces ressources... Émettre un besoin,une demande,la réitérer quand elle n'est pas entendue,se caler sur des aspects sécurité,et y revenir en débriefing quand ils n'ont pas été respectés,bref,j'ai beaucoup pensé boulot ces derniers temps!
Et aussi féliciter des petits progrès,des initiatives en tous genres,des coups de main très utiles...
Bon,honnêtement je me suis posé beaucoup de questions,me demandant si j'avais des problèmes pour m'adapter,mais j'ai réfléchi et je me suis souvenu que j'ai adoré pagayé avec le propriétaire extra de Canoë,et aussi avec Catherine,avec Julie,qui débutaient avec moi,j'ai eu l'impression de quelque chose de fluide. Où on était à l'écoute l'un de l'autre,du canoë,dans une synchronisation très agréable.
Bon,j'ai aussi et surtout senti que j'avais besoin de faire ce voyage avec plus de solitude et de méditation,et donc voilà,mon canoë stoppeur a repris son GR,et moi le fleuve avec Canoë.
Et j'ai même pas eu besoin de visiter les caves locales pour chanter à tue-tête!
une vieille chanson,de Michel Corringe, peut être que vous la connaissez:
La route m'appelle et m'attire,
À l'est à l'ouest au sud au nord,
Ce soir ici j'ai trouvé un lit,
Demain je coucherai dehors
Beaucoup de routes ramènent vers vous,
Mais ma route m'entraîne toujours,
Et j'ajoute des lieux et et les lieues,
Aux lieues qui me séparent de vous!
Oh bien sur j'ai souvent faim et froid,
J'ai envie de m'arrêter parfois,
Mais ma route m'entraîne toujours!
Désir de concrétiser un symbole,
De posséder l'unique beauté,
Que l'on nomme liberté!
Et ce soir,je savoure ce sentiment de paix,de solitude et de liberté dans un bivouac sur une île,quelques kilomètres après Amboise...
S'adapter à un équipier, et s'en séparer.
Depuis deux jours,j'avais pris un canoë-stoppeur. Et c'est pas simple de s'adapter à quelqu'un,même quand on a décidé de faire équipe... (Alors au boulot où on l'a pas toujours décidé... Il y a des stages FH!! )
Et là aussi,j'ai puisé dans ces ressources... Émettre un besoin,une demande,la réitérer quand elle n'est pas entendue,se caler sur des aspects sécurité,et y revenir en débriefing quand ils n'ont pas été respectés,bref,j'ai beaucoup pensé boulot ces derniers temps!
Et aussi féliciter des petits progrès,des initiatives en tous genres,des coups de main très utiles...
Bon,honnêtement je me suis posé beaucoup de questions,me demandant si j'avais des problèmes pour m'adapter,mais j'ai réfléchi et je me suis souvenu que j'ai adoré pagayé avec le propriétaire extra de Canoë,et aussi avec Catherine,avec Julie,qui débutaient avec moi,j'ai eu l'impression de quelque chose de fluide. Où on était à l'écoute l'un de l'autre,du canoë,dans une synchronisation très agréable.
Bon,j'ai aussi et surtout senti que j'avais besoin de faire ce voyage avec plus de solitude et de méditation,et donc voilà,mon canoë stoppeur a repris son GR,et moi le fleuve avec Canoë.
Et j'ai même pas eu besoin de visiter les caves locales pour chanter à tue-tête!
une vieille chanson,de Michel Corringe, peut être que vous la connaissez:
La route m'appelle et m'attire,
À l'est à l'ouest au sud au nord,
Ce soir ici j'ai trouvé un lit,
Demain je coucherai dehors
Beaucoup de routes ramènent vers vous,
Mais ma route m'entraîne toujours,
Et j'ajoute des lieux et et les lieues,
Aux lieues qui me séparent de vous!
Oh bien sur j'ai souvent faim et froid,
J'ai envie de m'arrêter parfois,
Mais ma route m'entraîne toujours!
Désir de concrétiser un symbole,
De posséder l'unique beauté,
Que l'on nomme liberté!
Et ce soir,je savoure ce sentiment de paix,de solitude et de liberté dans un bivouac sur une île,quelques kilomètres après Amboise...