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La Rochelle-Bayonne en passant par les îles

(réalisé)
Partir trois semaines en vélo à deux, avec juste le billet aller et décider au fur et à mesure par où bifurquer. L’île de Ré et Oléron comme seuls impératifs.
vélo de randonnée
Quand : 18/09/2016
Durée : 18 jours
Distance globale : 766km
Dénivelées : +2056m / -2034m
Alti min/max : 0m/429m
Carnet publié par Berlin71 le 04 déc. 2016
modifié le 31 janv. 2020
Mobilité douce
C'est possible (ou réalisé) en train
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Vue d'ensemble

Le compte-rendu : Bilan (mise à jour : 12 déc. 2016)

940km de La Rochelle à Bayonne, en passant par l’île de Ré et l’île d’Oléron. 500 km parcourus à la sortie des îles en franchissant le pont de la Seudre. 17 nuits sous la tente. Une nuit de pluie à Carcans-Océan. Une matinée de pluie entre St Girons Plage et Léon. Que du bonheur. Et une belle ville d’arrivée qu’est Bayonne. 1kg de beurre salé, du jambon cru de tous les « pays » traversés, des huîtres, des pains divers et variés et toujours bons, des figues, des poires, des arbouses. Trois semaines sans livres, sans journaux, pas d’internet (ou presque), pas de musique. Un autre bonheur quotidien : le bruit de l’océan, le vent dans la forêt, les grillons, mes pieds sur le sable infiniment fin de Mimizan, la force des vagues un peu partout. 24h/24 dehors, le soleil, sur ma peau, le sel sur mes lèvres et un ciel étoilé infini sur la plage du Truc Vert. Des grenouilles sur le chemin de La Palmyre à Royan et même un crabe tout blanc. Des rencontres furtives avec des chevreuils tout au long du voyage. Et le bruit des sangliers la nuit. Déconnexion du monde quotidien, pour un autre quotidien, rythmé par la nature : lever avec le soleil, coucher avec le soleil. Sentir encore la chaleur du soleil sur la peau, une fois glissée dans le sac de couchage. Rituels nouveaux, du lever (avec son thé, pliage du bivouac) au soir (trouver de l’eau puis un endroit ou pas), perdre l’angoisse de l’heure qui tourne au fil des kilomètres. Regarder le coucher de soleil devient plus important que le plat de pâtes. Ce soir- là, on mangera une salade de tomates.
Se lever, et grimper sur une dune pour regarder le soleil se lever. Se dépasser. S’écouter et écouter l’autre. S’avérer plus résistante que l’on ne pensait. Partager. Attendre.ne pas se presser, ni presser l’autre. Faire abstraction du « moche », du « dérangement ».
Et l’absence, ou presque, de fil électrique. Quel bonheur de voir des paysages sans eux et de prendre des photos sans viser un coin sans fil…vive les tempêtes ! Au moins cela permet d’enterrer les lignes !


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