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Laponie de refuges en refuges entre amis

(réalisé)
Cette randonnée à 200km au-dessus du cercle polaire est l’association de deux amis. L’un en raquettes, l’autre en ski. L’un débutant dans les sports hivernaux, l’autre atteint de la maladie de Crohn. Une alliance où les différences se complètent pour concrétiser leurs rêves.
Itinéraire prévu : Saltoluokta => Kvikkjokk (Kungsleden) => Ritsem
Itinéraire réalisé : Saltoluokta => Kvikkjokk (Kungsleden) => Samarlappa (aller-retour)

Pas de trace GPS. A l'ancienne : carte papier + boussole. Le GPS est utilisé à la rescousse en cas de difficulté à se repérer, pour retrouver sa position sur la carte papier.

Film - Reportage : A venir
https://www.youtube.com/channel/UCnkL_-ZY-08DOjwy-pzbTYg?sub_confirmation=1

https://www.facebook.com/72rayonsdespoir

https://www.instagram.com/72.rayons.despoir
ski nordique / raquettes
Quand : 10/03/2025
Durée : 14 jours
Carnet publié par JB_Dijon le il y a 2 jours
modifié le il y a 2 jours
Mobilité douce
C'est possible (ou réalisé) en train
50 lecteur(s) -
Vue d'ensemble

Le compte-rendu : J6-J9 Kvikkjokk-Samarlappa (mise à jour : il y a 2 jours)

De Saltoluokta à Njunjes l'ambiance change. Il s'agit de notre meilleure étape depuis le départ. La journée suivante jusqu'à Sammarlappa, nous avançons sur une rivière gelée, et traversons plusieurs lacs où précipitations de neige et vent s'associent pour sublimer une nature en mouvement. Le lendemain, huitième jour de notre voyage, alors que nous pensions nous reposer au refuge de Sammarlappa, le vent est moins fort qu'annoncé et nous décidons de partir. Il est déjà 10:30, mais les 15km de l'étape ne nous affolent pas particulièrement. Nous nous enfonçons dans la poudreuse, et le trajet comporte trop de passages délicats avec la pulka pour arriver avant la nuit à notre prochain refuge, non gardé. Nous renonçons et retournons au refuge de Sammarlappa, où un groupe de belges en voyage organisé avec guide nous rejoint en fin de journée. Ils ont fait le trajet en sens inverse en partant plus tôt que nous, alors qu'ils bénéficiaient de la descente. Les contraintes appliquées sur le matériel étaient si fortes, qu'ils ont brisé deux brancards de pulka, et cassé une fixation de skis. Il s'agit pourtant de matériel d'expédition, particulièrement robuste, identique au nôtre. Le lendemain, une tempête est annoncée. Le choix de rester au refuge s'impose. Finalement ce sera un redoux et de la pluie, ce qui pour skier n'est guère mieux. Les belges se font rapatrier en scooter des neiges. Avec ces deux journées perdues, ce serait joueur de continuer sans prévisions météorologiques fiables dans une zone où nous sommes livrés à nous-mêmes. Nous décidons donc de revenir à Saltoluokta, par le même chemin emprunté à l'aller. Nous éprouvons de l'amertume en renonçant à la boucle complète, mais le retour sera sans nul doute différent de l'aller, et nous avons conscience de la chance d'être dans ce milieu exceptionnel. Nous allons continuer à profiter de chaque instant, et partager nos meilleures photos.
J6. Buffet d'un petit-déjeuner suédois avant de quitter le confort de Saltoluokta. Il y a tous les ingrédients pour réaliser un muesli sur mesure.
J6. Buffet d'un petit-déjeuner suédois avant de quitter le confort de Saltoluokta. Il y a tous les ingrédients pour réaliser un muesli sur mesure.
J6. La pulka est chargée de nos denrées pour 8 jours chacun, et d'une partie de mes affaires.
J6. La pulka est chargée de nos denrées pour 8 jours chacun, et d'une partie de mes affaires.
J6. Nous quittons Kvikkjokk, et ses maisons typiques,. Dernier échappatoire possible.
J6. Nous quittons Kvikkjokk, et ses maisons typiques,. Dernier échappatoire possible.
J6. Cette photo décrit bien la rivière sur laquelle nous évoluons.
J6. Cette photo décrit bien la rivière sur laquelle nous évoluons.
J6. La rivière vue avec un peu de hauteur. On peut voir un point de fragilité qu'il nous a fallut éviter en passant sur la rive.
J6. La rivière vue avec un peu de hauteur. On peut voir un point de fragilité qu'il nous a fallut éviter en passant sur la rive.
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J6. La rivière s'est divisée en plusieurs ramifications. L'eau est parfois apparente. Il nous faut évoluer en rive.
J6. La rivière s'est divisée en plusieurs ramifications. L'eau est parfois apparente. Il nous faut évoluer en rive.
J6. Nous empruntons la piste de moto-neige qui passe par le chemin été et ses infrastructures.
J6. Nous empruntons la piste de moto-neige qui passe par le chemin été et ses infrastructures.
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J6. En fin d'après-midi, le ciel et l'ambiance sont magnifiques.
J6. En fin d'après-midi, le ciel et l'ambiance sont magnifiques.
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J7. Le petit-déjeuner en refuge (auto-gestion, nous cuisinons nous-mêmes)
J7. Le petit-déjeuner en refuge (auto-gestion, nous cuisinons nous-mêmes)
J7. Notre première journée ventée. L'occasion de sortir enfin nos masques.
J7. Notre première journée ventée. L'occasion de sortir enfin nos masques.
J7. Vue de la rivière gelée que nous évitons d'emprunter, sauf ponctuellement, car elle présente de trop nombreuses zones de fragilité.
J7. Vue de la rivière gelée que nous évitons d'emprunter, sauf ponctuellement, car elle présente de trop nombreuses zones de fragilité.
J7. -
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J7. Traversée d'un lac (vue de devant).
J7. Traversée d'un lac (vue de devant).
J7. Traversée d'un lac (vue de derrière).
J7. Traversée d'un lac (vue de derrière).
J7. Gilles observé au loin.
J7. Gilles observé au loin.
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J7. Après déjeuner, le ciel bleu nous rappelle comme le temps peut incroyablement changer rapidement dans ce milieu, du mauvais au bon, et vice versa.
J7. Après déjeuner, le ciel bleu nous rappelle comme le temps peut incroyablement changer rapidement dans ce milieu, du mauvais au bon, et vice versa.
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J7. Les rennes s'écartent tranquillement à notre approche. Le matin nous en avions déjà observés par la fenêtre du refuge.
J7. Les rennes s'écartent tranquillement à notre approche. Le matin nous en avions déjà observés par la fenêtre du refuge.
J7. Gilles observé à nouveau au loin. Mes pauses toilettes sont l'occasion de faire quelques clichés d'un point de vue moins courant 🙂
J7. Gilles observé à nouveau au loin. Mes pauses toilettes sont l'occasion de faire quelques clichés d'un point de vue moins courant 🙂
J8. Alors que nous pensions nous reposer pour la journée, nous constatons que le temps est meilleur qu'annoncer. Nous décidons de partir.
J8. Alors que nous pensions nous reposer pour la journée, nous constatons que le temps est meilleur qu'annoncer. Nous décidons de partir.
J8. La rivière n'est pas praticable. Nous évoluons en rive.
J8. La rivière n'est pas praticable. Nous évoluons en rive.
J8. Nous nous enfonçons dans la poudreuse et avançons trop lentement. Nous décidons de faire demi-tour, toujours avec le sourire, visiblement pas de quoi entamer le moral de Gilles.
J8. Nous nous enfonçons dans la poudreuse et avançons trop lentement. Nous décidons de faire demi-tour, toujours avec le sourire, visiblement pas de quoi entamer le moral de Gilles.
J8. En fin de journée un groupe de belges nous rejoint. Ils ont fait le trajet en sens inverse, bénéficiant de la descente. Ils ont cassé deux brancards de pulka (coin en bas à droite) et une fixation de ski.
J8. En fin de journée un groupe de belges nous rejoint. Ils ont fait le trajet en sens inverse, bénéficiant de la descente. Ils ont cassé deux brancards de pulka (coin en bas à droite) et une fixation de ski.
J8. Nous profitons de notre temps libre pour faire du bois de chauffage pour le poêle.
J8. Nous profitons de notre temps libre pour faire du bois de chauffage pour le poêle.
J9. Les belges se font rapatrier en scooters des neiges.
J9. Les belges se font rapatrier en scooters des neiges.
J9. Après une matinée de pluie-neige suite à un redoux, le vent se lève avec des rafales attendues à plus de 30 m/s.
J9. Après une matinée de pluie-neige suite à un redoux, le vent se lève avec des rafales attendues à plus de 30 m/s.
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