Laponie suédoise (Kungsleden par les variantes)
L'idée de cette itinérance est de skier sur des variantes en évitant autant que possible le chemin principal. Les étapes vont jusqu'à 35km/jour théorique sur le plan, plus si je dois chercher où passer sur le terrain, mais cela devrait me permettre de découvrir des vallées peu fréquentées avec sans doute des sections hors balisage. Au programme 10 étapes pour 12 jours de dispo, car ma petite expérience de ce milieu m'a déjà appris que rien ne se passe vraiment comme prévu.
La trace GPS est celle dessinée avant mon départ. Elle n'indique pas les passages exactes où passer, ce qui en hiver n'aurait pas de sens.
Film - Reportage : https://youtu.be/8b_9KWEAm7g
Facebook : www.facebook.com/72rayonsdespoir
La trace GPS est celle dessinée avant mon départ. Elle n'indique pas les passages exactes où passer, ce qui en hiver n'aurait pas de sens.
Film - Reportage : https://youtu.be/8b_9KWEAm7g
Facebook : www.facebook.com/72rayonsdespoir
Quand : 20/03/2023
Durée : 12 jours
Durée : 12 jours
Carnet publié par JB_Dijon
le 15 avr. 2023
modifié le 25 août 2024
modifié le 25 août 2024
Mobilité douce
Coup de coeur !
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Vue d'ensemble
Le topo : J8 (mise à jour : 15 avr. 2023)
Description :
J8. Lundi 27 mars. 35km. D+200 (avec quelques grimpettes pour éviter l'eau), D-320.
Le compte-rendu : J8 (mise à jour : 15 avr. 2023)
Jour 8. Sitasjaure => Teusajaure. Avec 35 kilomètres, aujourd'hui est la plus longue étape de cette itinérance. Au programme la traversée de deux lacs pour en rejoindre un troisième, où en rive Nord se situe le refuge de Teusajaure. Dès la moitié du deuxième lac je skie sur une glace et une neige un peu trop fissurées à mon goût, mais aussi de la glace brillante, comme si de l'eau était présente. Je rejoins donc la rive pour sécuriser mon évolution. Ensuite la dernière vallée ... sur les premiers kilomètres, plusieurs tronçons avec de l'eau qui s'écoule, ainsi que de la glace fine sous laquelle je peux observer l'eau circulée. Je commence à m'engager très prudemment à un endroit où la glace me paraît épaisse et robuste, et où je peux d'ailleurs observer des traces récentes laissées par le passage d'une motoneige et de deux skieurs. Un craquement sourd résonne sous mes skis. S'en est assez, j'évolue en rive gauche. Le dévers et la poudreuse dans laquelle je m'enfonce me complique rudement la tâche, mais il s'agit du côté du cours d'eau où je devrai me trouver à l'arrivée. Il est 22h, j'arrive au refuge dans une ambiance de nuit étoilée absolument superbe. Je repense à la magnificence des paysages traversés en chemin, j'en suis encore émerveillé. C'est parfois dur, mais ca en vaut largement la peine.