Le Balcon Est du Vercors du Mont Aiguille à Grenoble... à un bus de chez soi
Déjà testé en 2014 avec des amis, je récidive pour cette traversée au pied des majestueuses falaises du Vercors, en espérant cette fois finir jusqu'à Grenoble.
Quand : 28/10/2021
Durée : 2 jours
Durée : 2 jours
Distance globale :
56.6km
Dénivelées :
+2695m /
-2440m
Alti min/max : 807m/1902m
Carnet publié par Vinc1
le 06 nov. 2021
Mobilité douce
Précisions :
Bus pour St Michel les Portes ou train pour Clelles (TER Grenoble-Gap)
508 lecteur(s)
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Vue d'ensemble
Le compte-rendu : Jour 2 : De l'Abri de la Peyrouse à Grenoble (mise à jour : 06 nov. 2021)
Réveil avec les premières lueurs. Vu que les journées sont courtes, j'ai choisi de partir tôt, mais en même temps, quand on dort à 21h, ça permet de faire une grasse mat' !
J'ai donc du temps pour rallier Grenoble... mais la principale inconnue réside dans l'accès à l'eau, ma gourde est toujours à sec ! Vais-je en trouver sur le sentier ou serais-je obligé de descendre en vallée ou de passer un col ?
J'ai donc du temps pour rallier Grenoble... mais la principale inconnue réside dans l'accès à l'eau, ma gourde est toujours à sec ! Vais-je en trouver sur le sentier ou serais-je obligé de descendre en vallée ou de passer un col ?
Au vu de la carte IGN, il est possible que je n'ai rien avant le Col Vert situé au niveau de Villard de Lans, et encore, il faudrait basculer côté plateau et descendre jusqu'à la cabane de Roybon. Avant, il n'y a que des ravins avec des cours d'eau intermitents qui étaient à sec jusqu'à présent... mais une source est tout de même indiquée sur l'un d'entre eux. Il y a donc de l'espoir !
Ainsi, je poursuis ce sentier longeant toujours plus les falaises dont la trajectoire oblique bientôt vers l'Est au niveau des rochers des 2 soeurs.
Ainsi, je poursuis ce sentier longeant toujours plus les falaises dont la trajectoire oblique bientôt vers l'Est au niveau des rochers des 2 soeurs.
J'approche du ravin où une source est indiquée...
Je croise quelques chasseurs qui ont déjà dans le viseur de leur jumelle un chamois.
Et puis enfin le fameux ravin, où de l'eau coule. C'est une grande joie de pouvoir donc remplir ma gourde, je ne vais pas être obligé de faire de détour.
Je croise quelques chasseurs qui ont déjà dans le viseur de leur jumelle un chamois.
Et puis enfin le fameux ravin, où de l'eau coule. C'est une grande joie de pouvoir donc remplir ma gourde, je ne vais pas être obligé de faire de détour.
Le sentier poursuit tranquillement en passant au niveau des 2 sœurs Agathe et Sophie.
Puis bientôt j'arrive à la cabane des Clots, bien abritée par son rocher. J'y rencontre quelques groupes de randonneurs qui ont prévu de se rendre au Pas de l'Oeil. Mais moi, je poursuis toujours sur mon sentier en balcon, jusqu'à remonter au niveau de la baraque du Col Vert, une très petite cabane qui mériterait d'être bichonnée pour être plus accueillante.
Puis bientôt j'arrive à la cabane des Clots, bien abritée par son rocher. J'y rencontre quelques groupes de randonneurs qui ont prévu de se rendre au Pas de l'Oeil. Mais moi, je poursuis toujours sur mon sentier en balcon, jusqu'à remonter au niveau de la baraque du Col Vert, une très petite cabane qui mériterait d'être bichonnée pour être plus accueillante.
Bientôt le Col Vert et déjà je devine quelques randonneurs.
Au Col, mon point culminant de la journée, je m'attendais à ce qu'il y ait un peu de monde mais j'y découvre la foule des belles journées ensoleillées d'été. Bon, en m'écartant un peu, j'arrive tout de même à trouver un peu de quiétude... au milieu des chocards qui eux profitent des randonneurs venus nombreux pour leur pause repas.
Au Col, mon point culminant de la journée, je m'attendais à ce qu'il y ait un peu de monde mais j'y découvre la foule des belles journées ensoleillées d'été. Bon, en m'écartant un peu, j'arrive tout de même à trouver un peu de quiétude... au milieu des chocards qui eux profitent des randonneurs venus nombreux pour leur pause repas.
Je prends une bonne pause malgré tout. Contempler les chocards, récupérer du lever un peu matinal. Regarder la suite du parcours. Estimer les distances et temps à envisager pour ne pas finir trop tard.
La suite se fait sur le sentier pour rejoindre le Col de l'Arc. Bien que bien marqué et cairné, l'itinéraire s'apparente plus à une sente de chamois à certains passages... et le faux pas est interdit. Ce sentier permet aussi de gravir le sommet du Cornafion par un sentier un peu escarpé. Une fois encore, l'itinéraire sur la carte laisserait à penser que la distance est courte et le temps aussi... mais l'allure est plus réduite pour garder une bonne vigilance et le sentier serpente pas mal entre les éboulis et les barres rocheuses.
Néanmoins, je relative en repensant au temps passé entre les 2 cols lors de notre traversée du Vercors par les crêtes : nous y avions mis la journée !
Enfin, le Pic St Michel apparait signe que le col de l'Arc n'est pas loin. J'en profite pour une petite pause... pendant que la plupart des randonneurs partent à l'asso de ce pic imposant mais sans difficulté.
La suite se fait sur le sentier pour rejoindre le Col de l'Arc. Bien que bien marqué et cairné, l'itinéraire s'apparente plus à une sente de chamois à certains passages... et le faux pas est interdit. Ce sentier permet aussi de gravir le sommet du Cornafion par un sentier un peu escarpé. Une fois encore, l'itinéraire sur la carte laisserait à penser que la distance est courte et le temps aussi... mais l'allure est plus réduite pour garder une bonne vigilance et le sentier serpente pas mal entre les éboulis et les barres rocheuses.
Néanmoins, je relative en repensant au temps passé entre les 2 cols lors de notre traversée du Vercors par les crêtes : nous y avions mis la journée !
Enfin, le Pic St Michel apparait signe que le col de l'Arc n'est pas loin. J'en profite pour une petite pause... pendant que la plupart des randonneurs partent à l'asso de ce pic imposant mais sans difficulté.
J'ai repris des forces et je sais désormais que je vais pouvoir rallier Grenoble d'ici ce soir.
Pour la fin, le sentier oblige à descendre en forêt. La forêt est belle aussi à cette époque... mais on perd du coup la vue sur les falaises... je tente bien d'improviser une trace pour ne pas perdre trop de dénivelé... mais je bute vite contre une succession de ravins et de collines très escarpées. Je me résous donc à descendre un raide ravin... qui me ramène à la piste balisé. Bien que mon envie me pousse à suivre ces falaises, je préfère rester raisonnable : j'aime bien le défi mais de là à se mettre en danger pour suivre à tout prix une ligne ?
Depuis la tourbière du Peuil, je rejoins donc les hauteurs de Grenoble et quelques bus et un peu de vélo me ramènent à domicile.
En arrivant dans cette ville, en montant sur mon vélo, en poussant la porte de chez moi, j'ai l'impression que je rentre d'un long voyage qui m'a ramené à bon port.
Ce voyage m'a certes un peu fatigué physiquement mais m'a fait beaucoup de bien.
Pour la fin, le sentier oblige à descendre en forêt. La forêt est belle aussi à cette époque... mais on perd du coup la vue sur les falaises... je tente bien d'improviser une trace pour ne pas perdre trop de dénivelé... mais je bute vite contre une succession de ravins et de collines très escarpées. Je me résous donc à descendre un raide ravin... qui me ramène à la piste balisé. Bien que mon envie me pousse à suivre ces falaises, je préfère rester raisonnable : j'aime bien le défi mais de là à se mettre en danger pour suivre à tout prix une ligne ?
Depuis la tourbière du Peuil, je rejoins donc les hauteurs de Grenoble et quelques bus et un peu de vélo me ramènent à domicile.
En arrivant dans cette ville, en montant sur mon vélo, en poussant la porte de chez moi, j'ai l'impression que je rentre d'un long voyage qui m'a ramené à bon port.
Ce voyage m'a certes un peu fatigué physiquement mais m'a fait beaucoup de bien.