LE JEUNE COMME UNE PORTE D’ENTREE– LA NATURE COMME UNE PORTE DE SECOURS -
Je réserve mon stage de jeune comme chaque année, avec mon amie naturopathe ; On part dans l’Ubaye au-dessus de Colmars-les-Alpes.
Je pars le cœur lourd et secret.
.....
L’expérience du décès est indiscutablement hors norme....le mot deuil..., le mot fourre-tout...mon chemin...mes joies et mes peines...
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Je pars le cœur lourd et secret.
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L’expérience du décès est indiscutablement hors norme....le mot deuil..., le mot fourre-tout...mon chemin...mes joies et mes peines...
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Quand : 17/06/2022
Durée : 6 jours
Durée : 6 jours
Distance globale :
24.9km
Dénivelées :
+1185m /
-771m
Alti min/max : 1256m/2474m
Carnet publié par StfPetitCaillou
le 19 sept. 2022
modifié le 21 sept. 2022
modifié le 21 sept. 2022
Mobilité douce
Précisions :
nous on a covoituré à 3.
393 lecteur(s)
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Vue d'ensemble
Le topo : ETATS d (mise à jour : 19 sept. 2022)
Description :
Mon printemps 2022 est très amère avec la perte de mon amoureux, compagnon, guide, humain qui apportait à ma vie fraicheur, ancrage et douceur.
Le post : https://www.expemag.com/carnet/le-queyras-en-vtt-bul-magnifie-par-le-partage-ticaillou-en-mode-solo-accompagne/0
Il y a quelque chose, avec l’Amour, d’indiscutable, d’in négociable et aussi d’indulgent (Parce que je n’oublie pas non plus les aléas et les incertitudes)
Quand la vibration et la valeur vibrent à l’unisson, l’union fait du bien, elle enrichit, elle réconforte, elle excelle, elle sécurise. C’est ainsi et c’est indéchiffrable - injustifiable - le cœur a ses raisons - l'esprit aussi -
La vie et les rencontres façonnent l’esprit, le corps et l’âme.
La vie est aussi épreuve et je me demande : Ne serais je donc vraiment plus jamais la même ?
L’expérience du décès est indiscutablement hors norme. Le décès me renvoie à moi, à moi-même, à mon chemin, à mon être, à ma vie, à mon épanouissement, à mes forces, à mes faiblesses et à mes craintes. Il y a le mot deuil qui ne veut pour moi rien dire, le mot fourre-tout, le mot de la fuite pour l’autre, qui veut dire un truc comme je suis désolée et impuissant. Parce qu’être l’autre avec l’empathie qui va avec, ce n’est pas facile. Deuil ou pas deuil, J’expérimente juste mon chemin. Voyez, c’est comme quand on partage une itinérance, aucun humain ne la vit à l’identique.
Je suis quelqu’un de sociable mais aussi très solitaire, Je ne sais plus si mon solo est du à mon exigence, à mon trop plein, à mes incompréhensions, a mes besoins… qu’est ce qui me guident ?
J’ai la sensation de parfois errer dans une strate ailleurs. Un peu dans la lune. Un peu hors norme.
Et aujourd'hui plus que jamais, j'ai un once de besoin de sortir de mon solo...mon monde bouge...
Cet évènement, cette mort, fait partie de mon chemin, fait partie de moi, mais comment des fois se présenter et se raconter?
D'autres évènements font partie de moi : 8 ans de vie commune de grimpe et de voyages à vélo, comment puis-je ne pas raconter avec lui ?
D'autres aussi...que j'ai aimé...que j'aime...que j'aime encore...eux - elles - nous -
L'émotion parfois me coupe de la conversation.
N'essaie pas petitcaillou tu vas impressionner avec tes émotions de joie et de peine...
Alors j’écris sur mon VTT tour et mon Expémag, mes souvenirs mes réussites et un peu mes échecs. Une sorte de partage communautaire, avec des lecteurs plus ou moins in-connus. Pourquoi je fais cela : pour l’ego de la performance ? Pour la mémoire ? Pour le partage de l’expérience ? Pour le partage des sens ? Pour l’enquête personnelle ? L’introspection ? Pour sortir de la solitude ? Pour raconter à des gens qui entendent et qui comprennent…le milieu naturel et l’activité physique de pleine nature ? C’est vrai, des fois les plus proches ne saisissent ou ne cernent pas le 1/3 du produit brut de ce que je vis en montagne. Probablement que j’écris pour, un peu de tout cela. Puis à ce qu’il parait l’écriture est salvatrice ; guérisseuse…elle est quand même un peu curieuse, un peu artistique, un peu autiste, parfois elle est soudaine.
Bref je suis créatrice de ma vie, créatrice de mes traces, créatrice de mon identité, en voici qu'un bout, voici un peu de ce que je veux bien laisser paraitre…. Je lis, tu lis, on se lit….on lit avec un filet d’encre de lettres d'or, on fait des ponts, on fait des liaisons, des ponts cognitifs et des liaisons statiques. Dedans ca clips ou pas…
Mon cher expemag, au début je ne savais même que tu étais une communauté. Alors j’espère ne pas trop plomber l’ambiance. J'espère ne pas être trop hors sujet, car je vais partager mon fond d’âme nature.
Et si l'émotion est trop dure ou hors sujet, le récit du jeune et de l'itinérance est en page 2
Le post : https://www.expemag.com/carnet/le-queyras-en-vtt-bul-magnifie-par-le-partage-ticaillou-en-mode-solo-accompagne/0
Il y a quelque chose, avec l’Amour, d’indiscutable, d’in négociable et aussi d’indulgent (Parce que je n’oublie pas non plus les aléas et les incertitudes)
Quand la vibration et la valeur vibrent à l’unisson, l’union fait du bien, elle enrichit, elle réconforte, elle excelle, elle sécurise. C’est ainsi et c’est indéchiffrable - injustifiable - le cœur a ses raisons - l'esprit aussi -
La vie et les rencontres façonnent l’esprit, le corps et l’âme.
La vie est aussi épreuve et je me demande : Ne serais je donc vraiment plus jamais la même ?
L’expérience du décès est indiscutablement hors norme. Le décès me renvoie à moi, à moi-même, à mon chemin, à mon être, à ma vie, à mon épanouissement, à mes forces, à mes faiblesses et à mes craintes. Il y a le mot deuil qui ne veut pour moi rien dire, le mot fourre-tout, le mot de la fuite pour l’autre, qui veut dire un truc comme je suis désolée et impuissant. Parce qu’être l’autre avec l’empathie qui va avec, ce n’est pas facile. Deuil ou pas deuil, J’expérimente juste mon chemin. Voyez, c’est comme quand on partage une itinérance, aucun humain ne la vit à l’identique.
Je suis quelqu’un de sociable mais aussi très solitaire, Je ne sais plus si mon solo est du à mon exigence, à mon trop plein, à mes incompréhensions, a mes besoins… qu’est ce qui me guident ?
J’ai la sensation de parfois errer dans une strate ailleurs. Un peu dans la lune. Un peu hors norme.
Et aujourd'hui plus que jamais, j'ai un once de besoin de sortir de mon solo...mon monde bouge...
Cet évènement, cette mort, fait partie de mon chemin, fait partie de moi, mais comment des fois se présenter et se raconter?
D'autres évènements font partie de moi : 8 ans de vie commune de grimpe et de voyages à vélo, comment puis-je ne pas raconter avec lui ?
D'autres aussi...que j'ai aimé...que j'aime...que j'aime encore...eux - elles - nous -
L'émotion parfois me coupe de la conversation.
N'essaie pas petitcaillou tu vas impressionner avec tes émotions de joie et de peine...
Alors j’écris sur mon VTT tour et mon Expémag, mes souvenirs mes réussites et un peu mes échecs. Une sorte de partage communautaire, avec des lecteurs plus ou moins in-connus. Pourquoi je fais cela : pour l’ego de la performance ? Pour la mémoire ? Pour le partage de l’expérience ? Pour le partage des sens ? Pour l’enquête personnelle ? L’introspection ? Pour sortir de la solitude ? Pour raconter à des gens qui entendent et qui comprennent…le milieu naturel et l’activité physique de pleine nature ? C’est vrai, des fois les plus proches ne saisissent ou ne cernent pas le 1/3 du produit brut de ce que je vis en montagne. Probablement que j’écris pour, un peu de tout cela. Puis à ce qu’il parait l’écriture est salvatrice ; guérisseuse…elle est quand même un peu curieuse, un peu artistique, un peu autiste, parfois elle est soudaine.
Bref je suis créatrice de ma vie, créatrice de mes traces, créatrice de mon identité, en voici qu'un bout, voici un peu de ce que je veux bien laisser paraitre…. Je lis, tu lis, on se lit….on lit avec un filet d’encre de lettres d'or, on fait des ponts, on fait des liaisons, des ponts cognitifs et des liaisons statiques. Dedans ca clips ou pas…
Mon cher expemag, au début je ne savais même que tu étais une communauté. Alors j’espère ne pas trop plomber l’ambiance. J'espère ne pas être trop hors sujet, car je vais partager mon fond d’âme nature.
Et si l'émotion est trop dure ou hors sujet, le récit du jeune et de l'itinérance est en page 2