Le massif central en vélo, avec des enfants !

Nous sommes originaires de la région parisienne. Nous avons pris le train avec les vélos depuis Paris jusqu’à Langogne avec une correspondance à Clermont Ferrand. 
« Y en a qui ont essayé, ils ont eu des PROBLÈMES ». 
Et bien malgré une grosse appréhension avant le départ, tout s’est bien déroulé.

Nous avions étudié l’itinéraire avant de partir afin de plaire et convenir physiquement à tout le monde tout en évitant les axes principaux. C’est ainsi que par moment la route s’est transformée en chemin de terre et même de cailloux (GTMC).

Le départ se fera donc de Langogne (ville berceau de l’histoire de la bête du Gévaudan) pour remonter jusqu’à Clermont Ferrand ; soit un total d’environ 400km en 25 jours. La moyenne n’excédera pas 30 km/jour avec deux jours de repos par semaine. 
Nous partons en autonomie comme à notre  habitude, avec de quoi cuisiner (réchaud à essence) et de quoi bivouaquer (deux tentes). Les 2 vélos adultes sont des randonneuses biens chargés avec 8 sacoches de 50 litres chacune + un sac de 60l sur le mien ainsi qu’une loutre de 10l que l’on remplit pour le soir (toilette oblige). 

Pour renouer avec le confort, il y a eu quelques campings avec piscine, une maison d’hôtes à Boutaresse à cause de l’orage et quelques restaurants pour célébrer nos victoires.

L’équipe se compose de 2 adultes, d’une fille de 7 ans et d’un garçon de 4 ans.
Afin d’assurer le sécurité et surtout l’entraide dans les côtes, nous avons choisi d’utiliser un « tire-vélo » pour la grande et un « follow-me » pour le petit (top à utiliser).

Circuler sur ces routes peu empruntées était vraiment rassurant pour nous, d’autant que les enfants étaient seuls aux commandes de leur guidon lorsque se profilait une descente. Il y a eu quelques records de vitesse, pas totalement maitrisés qui nous ont fait perdre des points de vie mais à part cela, nous n’avons eu à sortir la trousse à pharmacie que pour de bénignes échardes. 

C’est une région où l’on prend le temps de vivre, les sourires étaient régulièrement affichés sur les visages et la curiosité des habitants nous poussait souvent à prendre le départ avec un peu de retard. Le partage de la route se faisait avec bienveillance, les automobilistes nous ont toujours doublé correctement, parfois même encouragés.

Sur l’ensemble du parcours, le réapprovisionnement en eau n’a jamais été un problème. Il y avait toujours un cimetière, une fontaine dans le village ou une gentille maison pour remplir nos gourdes. Seule la nourriture était plus rare à trouver avec parfois l’obligation de partir avec deux jours d’autonomie avant de croiser un autre magasin d‘alimentation. 
Il faut dire que l’on ne se contentait pas d’une pomme pour le goûter !

Ce qu’on a aimé : 
-La région peu touristique pour le mois d’août
-Le camping « les sous bois du lac »proche de Langogne
-Les villes : le Malzieu-Ville / Saint Flour / Allanche / Super Besse / Besse / Mont-Dore
-La luge d’été à Super Besse et Mont-Dore
-La région des volcans, les cascades
-Les bivouacs de rêves
-Le lac de Naussac
-Le plateau du Cézallier et quelques portions de la GTMC
-Le lac de Servières
-Le puy dôme et le puy de la vache
-Le parc des bisons de la Margeride 
-Vulcania, parc d'attractions et d'animations autour de la découverte des volcans et de la planète Terre

Ce que l’on a moins aimé :
-Le lac Pavin, ultra touristique