Mâcon-Besançon
Notre premier voyage à vélo à 4: 5 jours entre Mâcon et Besançon pour visiter notre famille en mobilité douce.
Quand : 26/08/2019
Durée : 5 jours
Durée : 5 jours
Carnet publié par Les strike
le 01 janv. 2020
modifié le 02 janv. 2020
modifié le 02 janv. 2020
Mobilité douce
Précisions :
TER
705 lecteur(s)
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Vue d'ensemble
Le topo : Section 2 (mise à jour : 02 janv. 2020)
Description :
Cluny-Chalon sur Saône
Le compte-rendu : Section 2 (mise à jour : 02 janv. 2020)
L'itinéraire du jour nous fait continuer à travers les vignobles et campagnes mâconais et chalonais. Quel plaisir d'évoluer sur des routes dédiées uniquement au vélo. C'est d'autant plus appréciable que nous transportons une cargaison bien précieuse.
Le camping municipal de Châlon-Sur-Saône, bien que modeste, fera complètement l'affaire pour ce soir. S'ensuit une visite de la ville, au centre pas désagréable avec sa cathédrale et ses rues piétones. On se dit alors à chaque minute que le vélo permet bien des découvertes, à deux pas de chez nous, dans des lieux vers lesquels nous n'aurions même pas daigné tourner la tête depuis l'autoroute en d'autres circonstances.
Au deuxième jour de ce voyage avec les enfants, nous prenons la pleine mesure de notre chance de vivre cela avec eux. Alors que le premier jour se passe plutôt dans le stress du voyage et l'expectative quant à leurs réactions ("lequel des deux va péter un câble en premier? Comment vont-ils réagir à cette nuit en camping sans les équipements habituels?"), nous pouvons maintenant savourer, pleinement rassurés quant à leur capacité à s'adapter en toutes circonstances. Notre seule règle: les écouter, savoir s'arrêter à l'instant même ou ils le demandent.
Cela donne d'ailleurs un rythme de roulage un peu particulier et assez fractionné. Une sieste qui s'annonce: on tartine et on enquille les kilomètres. Ils se réveillent? On lève le pied, et on s'arrête quand ça commence à râler. On apprend alors très rapidement à flairer l'aire de jeux du village du coin avant même de la voir. On devient de sacrés experts, capable même d'évaluer au premier coup d'oeil le coefficient de glisse du toboggan ou la qualité du ressort de la balançoire.
Le camping municipal de Châlon-Sur-Saône, bien que modeste, fera complètement l'affaire pour ce soir. S'ensuit une visite de la ville, au centre pas désagréable avec sa cathédrale et ses rues piétones. On se dit alors à chaque minute que le vélo permet bien des découvertes, à deux pas de chez nous, dans des lieux vers lesquels nous n'aurions même pas daigné tourner la tête depuis l'autoroute en d'autres circonstances.
Au deuxième jour de ce voyage avec les enfants, nous prenons la pleine mesure de notre chance de vivre cela avec eux. Alors que le premier jour se passe plutôt dans le stress du voyage et l'expectative quant à leurs réactions ("lequel des deux va péter un câble en premier? Comment vont-ils réagir à cette nuit en camping sans les équipements habituels?"), nous pouvons maintenant savourer, pleinement rassurés quant à leur capacité à s'adapter en toutes circonstances. Notre seule règle: les écouter, savoir s'arrêter à l'instant même ou ils le demandent.
Cela donne d'ailleurs un rythme de roulage un peu particulier et assez fractionné. Une sieste qui s'annonce: on tartine et on enquille les kilomètres. Ils se réveillent? On lève le pied, et on s'arrête quand ça commence à râler. On apprend alors très rapidement à flairer l'aire de jeux du village du coin avant même de la voir. On devient de sacrés experts, capable même d'évaluer au premier coup d'oeil le coefficient de glisse du toboggan ou la qualité du ressort de la balançoire.