Madeira
Traversée de l'île de Madère d'est en ouest en itinérance.
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Vue d'ensemble
Le topo : Etape 2 (mise à jour : 05 juin 2020)
Distance section :
13.7km
Dénivelées section :
+1031m /
-332m
Section Alti min/max : 774m/1487m
Description :
De Queimadas, suite du PR 10 vers Ribeirio Frio. Beau sentier le long de la Levada do Furado dans la laurisilva, la forêt laurifére.
A partir du village de Ribeirio Frio, le chemin est hors-balisage. Sentier grimpant au sud/sud-ouest à la Rocha de Montada au début du PR 11, pour rejoindre la Quebrada da Areia.
Après un court passage sur une petite crête, le sentier est tout chamboulé par la construction d'une piste à coup de bulldozer. Mais des marques et cairns permettent de le retrouver.
Après avoir remonté une petite portion de la Levada Blandy, couper la route ER-202.
Enfin, traversée d'un petit vallon (Rivière Cales) et remontée tranquille vers Chao de Lagoa, aire de bivouac tout confort.
A partir du village de Ribeirio Frio, le chemin est hors-balisage. Sentier grimpant au sud/sud-ouest à la Rocha de Montada au début du PR 11, pour rejoindre la Quebrada da Areia.
Après un court passage sur une petite crête, le sentier est tout chamboulé par la construction d'une piste à coup de bulldozer. Mais des marques et cairns permettent de le retrouver.
Après avoir remonté une petite portion de la Levada Blandy, couper la route ER-202.
Enfin, traversée d'un petit vallon (Rivière Cales) et remontée tranquille vers Chao de Lagoa, aire de bivouac tout confort.
Le compte-rendu : Etape 2 (mise à jour : 05 juin 2020)
Réveil très matinal, on voit les étoiles. Les nuages sont partis et la matinée est splendide à tout point de vue. Nous marchons sous le couvert des lauriers de la fameuse "laurisalva". Beau chemin qui, par endroit, se rétrécie jusqu'à être très étroit et à flanc, coincé entre la Levada et la pente. Nos sacs frottent les parois quelques fois. Quelques passages impressionnants, heureusement sécurisés par des filins. Nous suivons la Levada do Furado sur environ 8 km jusqu'à Ribeirio Frio, réputé pour son élevage de truites. Il y a aussi un bar et un restaurant... et donc beaucoup de monde. Mais nous y arrivons avant 10h et c'est encore à peu près calme. Pause obligatoire au bar-snack où nous traînons plus d'1h pour recharger les batteries : thé bien chaud et petits flans (pasteïs de nata), prise électrique et toilette. Gonflés à bloc, nous repartons sous un beau soleil. Il fait même bien chaud en montant vers la Quebrada de Areia au sortir de la forêt. Mais, le temps du casse-croûte, vers 14h, et les nuages s'installent pour le reste de la journée. Fini les belles vues ! Le temps devient humide et le sentier glissant. D'ailleurs, dans une petite descente quelque peu glaiseuse/traîtresse, je me prends une belle gamelle... dans les ajoncs : plusieurs épines dans les paumes en souvenir.
Plus loin, on passe en mode sanglier pour retrouver le sentier car des bulldozers ont tout défoncé pour la construction d'une piste, à ce qu'il nous semble. Et puis, il y a certainement eu des incendies, on se croirait aux portes du Mordor.
Il est à peine 16h quand nous atteignons le lieu de bivouac prévu, Chao de Lagoa. C'est une vaste zone de pique-nique très bien aménagé : plusieurs barbecues, toilettes sèches et même douches solaires. Le top du bivouac. Bon, l'eau est froide finalement mais c'est mieux que rien. La fin de journée passe vite et on se met rapidement au chaud sous la tente dans les duvets car, à 1500m d'altitude sans soleil et du vent, il fait vite froid.
Plus loin, on passe en mode sanglier pour retrouver le sentier car des bulldozers ont tout défoncé pour la construction d'une piste, à ce qu'il nous semble. Et puis, il y a certainement eu des incendies, on se croirait aux portes du Mordor.
Il est à peine 16h quand nous atteignons le lieu de bivouac prévu, Chao de Lagoa. C'est une vaste zone de pique-nique très bien aménagé : plusieurs barbecues, toilettes sèches et même douches solaires. Le top du bivouac. Bon, l'eau est froide finalement mais c'est mieux que rien. La fin de journée passe vite et on se met rapidement au chaud sous la tente dans les duvets car, à 1500m d'altitude sans soleil et du vent, il fait vite froid.