Mini-trip Vélo-Rando-Bivouac au Chapeau de Gendarme en Ubaye
Une rapide virée en vélo-rando et bivouac du côté du Chapeau de Gendarme en Vallée de l'Ubaye
vélo de route
randonnée/trek
/
Quand : 10/07/2019
Durée : 1.5 jours
Durée : 1.5 jours
Distance globale :
32.5km
Dénivelées :
+1560m /
-1560m
Alti min/max : 1136m/2540m
Carnet publié par Vinc1
le 15 mai 2021
modifié le 21 mai 2021
modifié le 21 mai 2021
Mobilité douce
Précisions :
Navette gratuite dans la vallée de l'Ubaye depuis Barcelonnette pour rejoindre la station du Sauze.
Accès à la vallée possible en car depuis la gare de Gap
600 lecteur(s)
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Vue d'ensemble
Le topo : Jour 1 : De Barcelonnette au bivouac (mise à jour : 21 mai 2021)
Description :
Depuis Barcelonnette, accès à vélo à la station du Super Sauze.
Montée à pied en direction du Chapeau de Gendarme avec bivouac à proximité de la cabane de la Goutta.
Le lendemain, montée au sommet du Chapeau, puis bascule du coté de la vallée du Bachelard par le Col de Gyp. Remontée au col de Fours puis descente sur le Super Sauze en "hors piste".
Récupération des vélos pour descendre sur Barcelonnette.
Montée à pied en direction du Chapeau de Gendarme avec bivouac à proximité de la cabane de la Goutta.
Le lendemain, montée au sommet du Chapeau, puis bascule du coté de la vallée du Bachelard par le Col de Gyp. Remontée au col de Fours puis descente sur le Super Sauze en "hors piste".
Récupération des vélos pour descendre sur Barcelonnette.
Le compte-rendu : Jour 1 : De Barcelonnette au bivouac (mise à jour : 21 mai 2021)
A la fois grand amateur de rando et de vélo, c'est tout naturellement que la vélo-rando m'a attiré afin de pimenter un peu mes excursions dans les Alpes ou encore les Pyrénées. Il faut dire aussi que ne pas posséder de voiture incite à chercher des alternatives pour rejoindre les accès aux sentiers. Certes, il y a les transports en commun dont je raffole et que j'utilise régulièrement, mais on se heurte parfois aux contraintes horaires, temps d'accès,... quand ils existent ! Le vélo nous rend donc accessible n'importe quel coin de montagne tout en nous évitant de partir toujours à pied du bas de la vallée.
Si la vélo-rando peut faire peur pour beaucoup à première vue... - quoi ça t'oblige à transporter ton matériel de bivouac sur ton vélo, en plus d'avoir à gravir des pentes à 10%, t'es pas fou ? jamais je ferais ça - car supposant un effort plus important pour gravir les pentes bitumées avec son vélo, il me semble qu'en l'expérimentant, on revient vite sur ce genre de jugement hâtif. Bien sûr, il est nécessaire d'allonger la durée de son périple pour prendre en compte notre vitesse plus réduite avec un vélo qu'avec une auto... mais l'escargot ne le fait-il pas lui aussi ?
D'autre part, à moins d'aimer se fatiguer au maximum, le matériel à emporter est à choisir avec discernement, en emportant avant tout avec soi "l'essentiel" pour ne pas trop s'alourdir... et si vous êtes déjà adepte de la rando en mode MUL, ça aide !
Si j'ai eu l'occasion de me lancer dans différentes aventures combinant vélo et rando, c'est rarement que j'ai pu le partager avec des compagnons, sans aucun doute pour cette répulsion qu'il peut provoquer dans l'imaginaire de beaucoup.
A chaque fois que je souhaite embarquer avec moi un passager, il me faut donc convaincre.
C'est ainsi qu'à l'été 2019 je réussis à mettre dans mes roues mon frère Olivier, un adepte à la fois de la rando et du vélo qui n'avaient encore jamais allié les 2. Quelques jours avant, je lui indique que je dois absolument prévoir un bivouac pour tester du matériel pour une sympathique revue d'aventure, j'ai nommé Carnet d'Av. Prétexte tout à fait véridique d'autant que les chaleurs de l'été ne m'ont pas beaucoup permis de mettre à l'épreuve le dit matériel, préférant le bivouac à la belle plutôt que le montage d'une tente.
Pour parvenir à mes fins, je choisis un accès assez aisé et donc je sais qu'il affectionne : la station du Super Sauze au départ de Barcelonnette où nous séjournons comme la plupart des étés.
L' objectif est aussi alléchant, le Chapeau de Gendarme, sommet emblématique de la vallée, et bien visible depuis notre maisonnée.
17h : Nous voilà prêt à partir avec nos bicyclettes.
Pour Olivier, un petit sac de couchage attaché à la selle (pas une référence de l'ultraléger, mais un sac prévu pour les températures clémentes du moment !) ainsi que les arceaux de la tente sans oublier l'indispensable nécessaire de réparation vélo.
De mon côté, j'ajoute dans mon sac 20 Litres, positionné sur le porte-bagage, tout ce qu'il faut pour notre bivouac, repas compris : mon duvet poids plume (SparkII Sea to Summit), la toile de tente (la Nemo Dragonfly) accompagné de son matelas (Nemo Astrolite), un second matelas moins compact, réchaud, gamelle, pates, soupe, petit dej, pique-niques pour le lendemain...
Après avoir longé rapidement la digue de l'Ubaye, la route s'élève et nos cuisses s'échauffent !
Le Sauze arrive vite, puis s'en suit la Roche aux Fées et les lacets pour passer à la Rente et un sprint final pour rejoindre les dernières barres de la station du Super Sauze.
Il ne reste plus qu'à trouver de jolis mélèzes pour y fixer nos montures, et hop, c'est parti pour une petite balade de fin d'aprem. Alors oui, le redémarrage à pied sur le sentier, avec une pente assez soutenue, nous oblige à faire battre notre cœur un peu plus vite.
Mais les pylônes de la station sont remplacés par une forêt de mélèzes, et notre montée est illuminée par les derniers rayons de soleil, si ça vaut pas le petit coup de fatigue ! Vers la Tête Louis 16, le soleil disparait déjà et la pénombre s'impose : il nous faut trouver un emplacement pour poser notre campement. Justement ici, c'est bien plat et herbeux...avec tout de même quelques chardons au milieu des fleurs, on s'en apercevra un peu tard !
La tente est vite montée car nos estomacs crient famine. Bien vite sitôt le repas avalé, nous rejoignons nos couchages pour une nuit récupératrice.
Si la vélo-rando peut faire peur pour beaucoup à première vue... - quoi ça t'oblige à transporter ton matériel de bivouac sur ton vélo, en plus d'avoir à gravir des pentes à 10%, t'es pas fou ? jamais je ferais ça - car supposant un effort plus important pour gravir les pentes bitumées avec son vélo, il me semble qu'en l'expérimentant, on revient vite sur ce genre de jugement hâtif. Bien sûr, il est nécessaire d'allonger la durée de son périple pour prendre en compte notre vitesse plus réduite avec un vélo qu'avec une auto... mais l'escargot ne le fait-il pas lui aussi ?
D'autre part, à moins d'aimer se fatiguer au maximum, le matériel à emporter est à choisir avec discernement, en emportant avant tout avec soi "l'essentiel" pour ne pas trop s'alourdir... et si vous êtes déjà adepte de la rando en mode MUL, ça aide !
Si j'ai eu l'occasion de me lancer dans différentes aventures combinant vélo et rando, c'est rarement que j'ai pu le partager avec des compagnons, sans aucun doute pour cette répulsion qu'il peut provoquer dans l'imaginaire de beaucoup.
A chaque fois que je souhaite embarquer avec moi un passager, il me faut donc convaincre.
C'est ainsi qu'à l'été 2019 je réussis à mettre dans mes roues mon frère Olivier, un adepte à la fois de la rando et du vélo qui n'avaient encore jamais allié les 2. Quelques jours avant, je lui indique que je dois absolument prévoir un bivouac pour tester du matériel pour une sympathique revue d'aventure, j'ai nommé Carnet d'Av. Prétexte tout à fait véridique d'autant que les chaleurs de l'été ne m'ont pas beaucoup permis de mettre à l'épreuve le dit matériel, préférant le bivouac à la belle plutôt que le montage d'une tente.
Pour parvenir à mes fins, je choisis un accès assez aisé et donc je sais qu'il affectionne : la station du Super Sauze au départ de Barcelonnette où nous séjournons comme la plupart des étés.
L' objectif est aussi alléchant, le Chapeau de Gendarme, sommet emblématique de la vallée, et bien visible depuis notre maisonnée.
17h : Nous voilà prêt à partir avec nos bicyclettes.
Pour Olivier, un petit sac de couchage attaché à la selle (pas une référence de l'ultraléger, mais un sac prévu pour les températures clémentes du moment !) ainsi que les arceaux de la tente sans oublier l'indispensable nécessaire de réparation vélo.
De mon côté, j'ajoute dans mon sac 20 Litres, positionné sur le porte-bagage, tout ce qu'il faut pour notre bivouac, repas compris : mon duvet poids plume (SparkII Sea to Summit), la toile de tente (la Nemo Dragonfly) accompagné de son matelas (Nemo Astrolite), un second matelas moins compact, réchaud, gamelle, pates, soupe, petit dej, pique-niques pour le lendemain...
Après avoir longé rapidement la digue de l'Ubaye, la route s'élève et nos cuisses s'échauffent !
Le Sauze arrive vite, puis s'en suit la Roche aux Fées et les lacets pour passer à la Rente et un sprint final pour rejoindre les dernières barres de la station du Super Sauze.
Il ne reste plus qu'à trouver de jolis mélèzes pour y fixer nos montures, et hop, c'est parti pour une petite balade de fin d'aprem. Alors oui, le redémarrage à pied sur le sentier, avec une pente assez soutenue, nous oblige à faire battre notre cœur un peu plus vite.
Mais les pylônes de la station sont remplacés par une forêt de mélèzes, et notre montée est illuminée par les derniers rayons de soleil, si ça vaut pas le petit coup de fatigue ! Vers la Tête Louis 16, le soleil disparait déjà et la pénombre s'impose : il nous faut trouver un emplacement pour poser notre campement. Justement ici, c'est bien plat et herbeux...avec tout de même quelques chardons au milieu des fleurs, on s'en apercevra un peu tard !
La tente est vite montée car nos estomacs crient famine. Bien vite sitôt le repas avalé, nous rejoignons nos couchages pour une nuit récupératrice.