Nord de la Sardaigne en Tandem
Tour, en tandem, du nord de la Sardaigne pendant deux semaines ensoleillées du mois d'avril. 700km parcourus pour 10.000m de dénivelé.
Aucun parcours n'est défini au départ, le vague objectif étant de parcourir une cinquantaine de kilomètres chaque jour avant de commencer à chercher un bivouac.
Aucun parcours n'est défini au départ, le vague objectif étant de parcourir une cinquantaine de kilomètres chaque jour avant de commencer à chercher un bivouac.
When : 4/8/17
Length : 14 days
Length : 14 days
Total distance :
1027km
Height difference :
+9553m /
-9845m
Alti min/max : 2m/806m
Guidebook created by LucFlo
on 19 May 2017
updated on 15 Jun 2017
updated on 15 Jun 2017
Eco travel
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Global view
Guidebook : 18/04 San Nicola/ Banari (updated : 13 Jun 2017)
Section distance :
47.9km
Height difference for this section :
+577m /
-545m
Section Alti min/max : 373m/405m
Description :
données du GPS du jour :
distance parcourue 51 km
dénivelé positif 970m
temps de déplacement 4h20
distance parcourue 51 km
dénivelé positif 970m
temps de déplacement 4h20
Report : 18/04 San Nicola/ Banari (updated : 13 Jun 2017)
Mardi. Au petit matin, en plein petit déjeuner, sous le soleil évidement, arrive par le chemin d’accès un troupeau de 100 ou 200 moutons. Ils ne font que passer mais envahissent progressivement le bas de la parcelle. Le problème, c’est qu’ils sont accompagnés de quatre chiens patous peu courtois pour ceux que nous avons croisé jusqu’ici. Nous nous sommes déjà fait courser deux fois en une semaine par ces chiens qui en veulent à notre remorque !!! Ce matin, la chance est avec nous, la végétation nous cache en partie, et le vent vient dans notre direction, ils ne nous ont pas senti et nous passons inaperçus. Ouf. Nous ne nous éternisons pas et levons le camp une fois le petit déjeuner terminé.
Nous prenons la direction de San Nicola, profil descendant, agréable car nous n’avons pas trop de jambes, ni l’un ni l’autre. Nous payons les raidards que nous avons pris hier pour monter à Pattada.
San Nicola est un village, qui ressemble plus à une petite cité de banlieue qu’à un village isolé. A la recherche du supermercato qui nous permettra de nous ravitailler, deux bambinos d’une douzaine d’années nous emmènent jusqu’au magasin en courant à côté du tandem, tout heureux de nous rendre ce service !
Nous prenons la direction de San Nicola, profil descendant, agréable car nous n’avons pas trop de jambes, ni l’un ni l’autre. Nous payons les raidards que nous avons pris hier pour monter à Pattada.
San Nicola est un village, qui ressemble plus à une petite cité de banlieue qu’à un village isolé. A la recherche du supermercato qui nous permettra de nous ravitailler, deux bambinos d’une douzaine d’années nous emmènent jusqu’au magasin en courant à côté du tandem, tout heureux de nous rendre ce service !
Nous continuons en passant par la gare de Chilivani, puis plein ouest jusqu’à ARDARA. Plateau que nous traversons sur une vingtaine de kilomètres avec un vent de face. La remorque fait un peu parachute derrière, nous n’avançons pas très vite, je dirais même plus, que nous avançons sur place. De chaque côté, des pâtures, des vaches, des moutons, et quelques cultures, pendant 20km. Les chênes-liège éparpillés donnent même un vague goût de savane africaine.
Arrivés à Ardara en début d’après-midi, nous mangeons et faisons une petite sieste derrière l’église du village dans le gazon.
Quelques kilomètre après avoir quitté Ardara, une erreur de navigation nous conduit sur une route à 2x2 voies… une vraie autoroute que nous évitons par un chemin blanc qui la longe en contrebas. De passage vers un monsieur qui jardine, (auquel je fais un petit signe dans le but qu’il me confirme que le chemin aboutit bien quelque part –du genre « c’est bon par là ?? ») il nous invite spontanément à grands gestes à venir boire un café avec lui dans sa cabane de jardin améliorée. Il s’appelle Luigi et nous propose un emplacement pour notre tente si nous voulons rester, et coule une cafetière (italienne évidement !) de café que nous buvons ensemble. Nous repartons dans l’autre sens après avoir difficilement étudié la carte avec Luigi, la barrière de la langue ne simplifiant pas les choses…
Nous prenons la direction de SILIGO ; en route, un chien patou quitte les moutons qu’il est sensé surveillé, saute par-dessus sa clôture en aboyant et court dans notre direction. Nous gueulons plus fort que lui… sans nous arrêter. Il fait demi-tour.
La montée à SILIGO est régulière, longue en fin de journée ; c'est encore bien venté!
Au village, Je trouve par hasard l’épicerie, en voyant une cliente qui en sort avec quelques courses. De l’extérieur, rien n’indique la présence d’un magasin. Ravitaillement en eau. Nous continuons vers BANARI et nous nous arrêtons un kilomètre avant ce prochain village. Un espace public au détour d’un virage un peu éloigné de la route nous sied pour la nuit.
La montée à SILIGO est régulière, longue en fin de journée ; c'est encore bien venté!
Au village, Je trouve par hasard l’épicerie, en voyant une cliente qui en sort avec quelques courses. De l’extérieur, rien n’indique la présence d’un magasin. Ravitaillement en eau. Nous continuons vers BANARI et nous nous arrêtons un kilomètre avant ce prochain village. Un espace public au détour d’un virage un peu éloigné de la route nous sied pour la nuit.