Osons en grand en Bretagne (mère et fille), Avril 2023
Nous traverserons (mère et fille) la Bretagne de Etrelles à Brest par les terres jusqu'a Carhais puis par la cote à partir de Morlais. . 512 kms en vélo .
Quand : 10/04/2023
Durée : 30 jours
Durée : 30 jours
Carnet publié par Mel et fée
le 28 sept. 2023
modifié le 28 sept. 2023
modifié le 28 sept. 2023
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Le topo (mise à jour : 28 sept. 2023)
Le compte-rendu (mise à jour : 28 sept. 2023)
Bivouaquer,. On s'est souvent sentie seule au monde. On a trouvé notre rythme rapidement, Félicie gérait la préparation de la tente pendant que je préparais à manger... Qu'il pleuve ou qu'il fasse beau, j'étais rassuré quand le lieu de bivouac était trouvé, j'aimais ce moment où nous allions chacune a nos occupations pour faire un lieu de bivouac magique. Les repas étaient des moments de partage joyeux. Le changement de paysages et la beauté de la Bretagne me donnaient de l'énergie. Felicie n'a pas une seule fois grogné, toujours une patate. Elle m'a impressionné par cette force a être toujours positive Pour ma part, les rallonges de kms ou les déraillements répétés m'ont fait trois ou quatre fois m'énerver. Les nuits n'ont rien à voir avec celles passées dans mon bon lit à la maison mais tous les matins la magie était là. S'entraider, admirer, aimer, des instants de bonheur. Le calme, que ce soit à la mer ou sur le chemin de halage me permettait de lâcher prise, arrêter de réfléchir et profiter. En bivouac, un rien devient du luxe, une douche chaude, un coca frais et c'est la fête. Prendre le temps , j'avais trop souvent les yeux sur ma montre ou sur le compteur, en me demandant est ce que ça va le faire et parfois de presser Félicie par peur. Je travaillerai ça dans une prochaine aventure ( partir sans montre et sans compteur ??). Nous n'avons pas fait beaucoup de rencontre les chemins étaient souvent désert mais nous étions deux, ça nous suffisait. Je crois qu'on a réussi à ralentir, monter et démonter le bivouac ( il nous fallait plus d'une heure), cuisiner, se déplacer... tout était lent et agréable. Notre rituel du soir, faire notre journal de bord et envoyer notre statut était important, on prenait plaisir à regarder les photos de la journée et essayer de faire rêver la famille et les amis. Les petits messages en retour me faisaient du bien. Enfin, nous faisions confiance à la vie, nous avons toujours trouvé un lieu pour dormir, un magasin pour refaire les stocks, un endroit pour mettre la tente à sécher ou manger au sec, des personnes pour nous filer un coup de main lorsqu'on était en grosse galère sur un déraillement.
Bivouaquer, un plaisir partagé. Mon corps est un peu fatigué, mon âme est rempli de joie et mon cœur est plein d'amour.
Bivouaquer, un plaisir partagé. Mon corps est un peu fatigué, mon âme est rempli de joie et mon cœur est plein d'amour.