[Packraft en Albanie] Quelques jours au pays du Raki et de la Pastèque (Août 2021)
66 kilomètres en packraft sur la Vjosa (considérée comme le dernier fleuve sauvage d’Europe) et un passage éclair – le long de la péninsule de Karaburun
Quand : 05/08/2021
Durée : 6 jours
Durée : 6 jours
Distance globale :
77.2km
Dénivelées :
+59m /
-269m
Alti min/max : 0m/321m
Carnet publié par AB
le 08 nov. 2021
modifié le 15 nov. 2021
modifié le 15 nov. 2021
Mobilité douce
Précisions :
Nous avons pris un bus de Tirana (la capitale) à Përmet (4h) puis fait du stop jusque Carshovë (2 voitures et un camion).
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Le topo (mise à jour : 15 nov. 2021)
Le compte-rendu (mise à jour : 15 nov. 2021)
Après plusieurs jours d'échanges professionnels sur le sujet de la pollution plastique, nous nous lançons à la découverte de l'Albanie. Je suis avec Clémence et Juliette, deux collègues de l’association Surfrider, qui comme moi, partagent un certain goût pour l’aventure, les voyages et les beaux paysages. Notre projet : descendre en packraft l’une des dernières rivières sauvages d’Europe, la Vjosa. Cette rivière a été mise en lumière par le film Blue Heart qui dénonce les nombreux projets de barrages hydroélectriques sur les rivières des Balkans. Nous visons Çarshovë comme point de départ de notre aventure nautique, petit village reculé, situé à 6 kilomètres de la frontière Grecque.
La rivière serpente entre les montagnes. L’eau turquoise glisse entre les rochers. Le soleil et le ciel bleu sublime le paysage. Nous nous mettons à l’eau sans savoir ce qui nous attend, malgré les mises en garde des locaux. J’ai planifié l’itinéraire à l’aide d’images satellites, mais la difficulté des rapides est toujours difficile à évaluer. Nous nous laissons porter sans encombre le premier jour. Notre premier bivouac, et les suivants, seront sous une pluie d’étoiles, avec comme seul bruit, l’eau qui coule.
Deuxième jour, premier virage et première chute pour l’équipe Juliette/Clémence, sans gros risques car le petit rapide termine dans une zone large et calme. Juliette perd sa superbe casquette jaune qui sera rapidement retrouvée quelques mètres plus bas. On continue la descente. Seconde chute. Un rapide emmène Clémence et Juliette droit vers un énorme rocher. Les turbulences retournent leur kayak. Par chance, elles arrivent à se dégager et à stopper l’embarcation avant le rapide suivant, lui beaucoup plus engagé.
Nous parcourons ainsi, en quatre jours, 66 km. L’accueil des Albanais est incroyable. Ce pays et ces habitants méritent d’être connus et cette rivière mérite d’être protégée.