Patagonie du nord à vélo (Chili-Argentine)
Partis des bords de l’océan Pacifique à Puerto-Montt (Chili), nous allons passer en Argentine en franchissant la Cordillère des Andes au paso Cardenal Samore. Notre voyage en Argentine (région des lacs) durera 7 jours avant de franchir à nouveau la Cordillère des Andes au paso Mamuil Mamal (ou Paso Tromen). Nous visiterons pendant 13 jours, la région des lacs chiliens avant de rejoindre Puerto Montt. Au total : 23 jours de vélo, 1 455 km parcourus, mais surtout de belles rencontres et de superbes paysages.
When : 1/9/18
Length : 23 days
Length : 23 days
Total distance :
1486km
Height difference :
+11670m /
-11319m
Alti min/max : -6m/1295m
Guidebook created by la Creuzette
on 15 Mar 2018
updated on 09 Apr 2018
updated on 09 Apr 2018
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Global view
Guidebook : Section 22 (updated : 17 Mar 2018)
Section distance :
35km
Height difference for this section :
+378m /
-340m
Section Alti min/max : -3m/170m
Description :
Mardi 30 janvier : Ensenada-Ralun
Distance parcourue : 35,5 km, D+ : 520 m
Distance parcourue : 35,5 km, D+ : 520 m
Report : Section 22 (updated : 17 Mar 2018)
Mardi 30 janvier : Ensenada-Ralun
Distance parcourue : 35,5 km, D+ : 520 m
Nous avons décidé de nous rendre aux thermes de Ralun, des cyclistes chiliens nous ayant vanté le caractère sauvage du site. Nous avons envie aussi de nous approcher de la Bahia de Ralun et de l’estuaire de Raloncavi. Après l’embranchement pour Ralun, la route devient bien accidentée.
Il y a peu de circulation et nous sommes entourés de belles forêts qui semblent infranchissables tant la végétation est dense. Passage à côté de la lagune Patas, puis, nous longeons le rio Petrohué qui se jette dans la Bahia de Ralun.
Nous dépassons le site des thermes en fin de matinée pour rejoindre Ralun. Pas de village mais des maisons éparpillées. Nous prenons une piste ripio qui nous conduit près d’une pension qui accueille des ouvriers travaillant sur la route et des pêcheurs. Nous mangeons avec eux, une cazuela traditionnelle (sorte de ragout avec viande et légumes), des sopapillas (petits pains frits que l’on trempe dans une sauce pimentée) et nous nous désaltérons avec le jus de pomme maison.
Retour sur la piste qui mène aux thermes. Installation au « camping à la ferme » au-dessus du rio Petrohué. C’est presque du camping sauvage et le cadre nous plaît. Nous sommes dans une belle nature, juste au-dessous du volcan Calbuco. Ce camping appartient à une petite ferme tenue par une femme de 70 ans, très énergique. Elle nous propose des empanadas pour le soir, ce que nous acceptons.
Pour rejoindre les thermes, il faut traverser le rio. Bon heureusement, il y a une barque et un passeur. Le personnage n’est pas très souriant et nous avons moyennement confiance dans son embarcation qu’il était en train de bricoler à notre arrivée. Tout se passe bien et il nous donne rendez-vous à 18h00 pour le trajet en sens inverse.
Il faut encore cheminer dans la forêt et au bord du rio pour trouver les trous d’eau chaude. Ce sont en fait des cavités creusées dans de l’argile bien noire. Ce sera l’occasion aussi de prendre des bains de boue. L’endroit est fréquenté par des familles chiliennes et c’est une nouvelle fois l’occasion d’échanger tout en profitant de ces bains relaxants. Pour se rincer, nous avons le choix entre une arrivée d’eau bien fraîche par une canalisation ou le rio. Nous ne nous plaignons pas, tout cela est gratuit et nous sommes dans une belle nature. Seuls les fameux tabanos viennent troubler la tranquillité des lieux.
Retour à notre camping après être passés à la ferme, échanger un peu avec notre hôte. Le confort sommaire de sa maison nous laisse imaginer combien la vie ici doit être difficile lorsqu’il pleut et que le vent se déchaîne. Elle nous propose des petits pains faits maison pour le lendemain matin, ce que nous acceptons bien volontiers. Pour compléter notre repas du soir, nous lui achetons des empanadas et des petits gâteaux secs (galletas) qu’elle prépare.
Distance parcourue : 35,5 km, D+ : 520 m
Nous avons décidé de nous rendre aux thermes de Ralun, des cyclistes chiliens nous ayant vanté le caractère sauvage du site. Nous avons envie aussi de nous approcher de la Bahia de Ralun et de l’estuaire de Raloncavi. Après l’embranchement pour Ralun, la route devient bien accidentée.
Il y a peu de circulation et nous sommes entourés de belles forêts qui semblent infranchissables tant la végétation est dense. Passage à côté de la lagune Patas, puis, nous longeons le rio Petrohué qui se jette dans la Bahia de Ralun.
Nous dépassons le site des thermes en fin de matinée pour rejoindre Ralun. Pas de village mais des maisons éparpillées. Nous prenons une piste ripio qui nous conduit près d’une pension qui accueille des ouvriers travaillant sur la route et des pêcheurs. Nous mangeons avec eux, une cazuela traditionnelle (sorte de ragout avec viande et légumes), des sopapillas (petits pains frits que l’on trempe dans une sauce pimentée) et nous nous désaltérons avec le jus de pomme maison.
Retour sur la piste qui mène aux thermes. Installation au « camping à la ferme » au-dessus du rio Petrohué. C’est presque du camping sauvage et le cadre nous plaît. Nous sommes dans une belle nature, juste au-dessous du volcan Calbuco. Ce camping appartient à une petite ferme tenue par une femme de 70 ans, très énergique. Elle nous propose des empanadas pour le soir, ce que nous acceptons.
Pour rejoindre les thermes, il faut traverser le rio. Bon heureusement, il y a une barque et un passeur. Le personnage n’est pas très souriant et nous avons moyennement confiance dans son embarcation qu’il était en train de bricoler à notre arrivée. Tout se passe bien et il nous donne rendez-vous à 18h00 pour le trajet en sens inverse.
Il faut encore cheminer dans la forêt et au bord du rio pour trouver les trous d’eau chaude. Ce sont en fait des cavités creusées dans de l’argile bien noire. Ce sera l’occasion aussi de prendre des bains de boue. L’endroit est fréquenté par des familles chiliennes et c’est une nouvelle fois l’occasion d’échanger tout en profitant de ces bains relaxants. Pour se rincer, nous avons le choix entre une arrivée d’eau bien fraîche par une canalisation ou le rio. Nous ne nous plaignons pas, tout cela est gratuit et nous sommes dans une belle nature. Seuls les fameux tabanos viennent troubler la tranquillité des lieux.
Retour à notre camping après être passés à la ferme, échanger un peu avec notre hôte. Le confort sommaire de sa maison nous laisse imaginer combien la vie ici doit être difficile lorsqu’il pleut et que le vent se déchaîne. Elle nous propose des petits pains faits maison pour le lendemain matin, ce que nous acceptons bien volontiers. Pour compléter notre repas du soir, nous lui achetons des empanadas et des petits gâteaux secs (galletas) qu’elle prépare.