Patagonie du nord à vélo (Chili-Argentine)
Partis des bords de l’océan Pacifique à Puerto-Montt (Chili), nous allons passer en Argentine en franchissant la Cordillère des Andes au paso Cardenal Samore. Notre voyage en Argentine (région des lacs) durera 7 jours avant de franchir à nouveau la Cordillère des Andes au paso Mamuil Mamal (ou Paso Tromen). Nous visiterons pendant 13 jours, la région des lacs chiliens avant de rejoindre Puerto Montt. Au total : 23 jours de vélo, 1 455 km parcourus, mais surtout de belles rencontres et de superbes paysages.
Quand : 09/01/2018
Durée : 23 jours
Durée : 23 jours
Distance globale :
1486km
Dénivelées :
+11670m /
-11319m
Alti min/max : -6m/1295m
Carnet publié par la Creuzette
le 15 mars 2018
modifié le 09 avr. 2018
modifié le 09 avr. 2018
2097 lecteur(s)
-
Vue d'ensemble
Le topo : Section 4 (mise à jour : 17 mars 2018)
Distance section :
64.7km
Dénivelées section :
+1385m /
-811m
Section Alti min/max : 195m/1295m
Description :
Vendredi 12 janvier : lac Puyehue-Brazo Rincon
Distance parcourue : 65,5 km, D+ : 1586 m
Franchissement de la Cordillère pour passer en Argentine (paso Cardenal Samore)
Le compte-rendu : Section 4 (mise à jour : 17 mars 2018)
Vendredi 12 janvier : lac Puyehue-Brazo Rincon
Distance parcourue : 65,5 km, D+ : 1586 m
Départ vers 08h30. Nous sommes un peu inquiets car nous savons que même si le col n’est qu’à 1300 m d’altitude, l’atteindre ne sera pas facile (nous ne sommes qu’à 200 m). Le temps est couvert et nous allons assez vite trouver du brouillard, et un petit crachin. La route s’enfonce en forêt le long du rio Golgol et nous passons à proximité de plusieurs chutes d’eau comme le Salto del Indio.
La douane chilienne est atteinte vers 11h 00. Nous avons fait 23 km mais nous ne dépassons pas les 250 m d’altitude car chaque montée est suivie d’une descente. Nous découvrons la succession de guichets auxquels il faut passer avant d’avoir le droit de remonter sur nos vélos. Ne pas oublier le papier à remettre au carabiniero situé dans une petite guérite, 500 m plus loin car sinon, il faut faire marche arrière. Rencontre avec un couple de jeunes français qui viennent d’Ushuaïa et doivent encore voyager plusieurs mois en remontant vers la Colombie. Jean-Paul et moi nous ferons la montée avec eux. A partir de la douane chilienne, les choses sérieuses commencent. Après les passages en forêt, le décor devient plus minéral. Nous sommes en zone volcanique et la lave couvre le bord de la route. Le vent et la pluie nous accompagnent pour les derniers km. Arrivés en haut, c’est la séance photos avec les jeunes français, mais impossible d’attendre Geneviève et Sylvie car il fait très froid.
Dans la descente vers l’Argentine, nous retrouvons le soleil. Les formalités à la douane seront rapides car les cyclistes ont le droit de remonter la file des voitures qui attentent … le document qui les autorise à stationner leur véhicule sur le parking de la douane. Les contrôles sont un peu tatillons pour les automobilistes car beaucoup d’argentins passent par le col Cardenal Samore pour aller faire des achats au Chili.
La douane est en plein vent. Celui-ci soulève beaucoup de poussière et l’attente de Geneviève et Sylvie, qui ont eu des difficultés dans la montée, va nous paraître bien longue. Il faut dire que Geneviève est victime d'une "tourista" et que Sylvie n'est pas encore bien remise d'une grippe.
Comme il est déjà plus de 18h00 lorsqu'elles nous rejoignent, nous décidons d’aller dormir au camping le plus proche, situé à l’extrémité du Brazo Rincon (en fait un des bras du lac Nahuel Huapi). Il faut emprunter une piste pour atteindre le lac et le camping. Celui-ci s’avère assez minable, mais nous n’avons pas le choix. Le cadre du lac pourrait être assez sympathique avec un minimum d’aménagements et d’entretien. Heureusement, il y a un bon cuisinier et nous pourrons dévorer d’excellentes pizzas, faites maison, dont seuls les argentins ont le secret. La bière artisanale est pas mal non plus et nous pouvons faire quelques courses dans le petit kiosque du camping. Il ne nous en faut pas plus pour être heureux !
Distance parcourue : 65,5 km, D+ : 1586 m
Départ vers 08h30. Nous sommes un peu inquiets car nous savons que même si le col n’est qu’à 1300 m d’altitude, l’atteindre ne sera pas facile (nous ne sommes qu’à 200 m). Le temps est couvert et nous allons assez vite trouver du brouillard, et un petit crachin. La route s’enfonce en forêt le long du rio Golgol et nous passons à proximité de plusieurs chutes d’eau comme le Salto del Indio.
La douane chilienne est atteinte vers 11h 00. Nous avons fait 23 km mais nous ne dépassons pas les 250 m d’altitude car chaque montée est suivie d’une descente. Nous découvrons la succession de guichets auxquels il faut passer avant d’avoir le droit de remonter sur nos vélos. Ne pas oublier le papier à remettre au carabiniero situé dans une petite guérite, 500 m plus loin car sinon, il faut faire marche arrière. Rencontre avec un couple de jeunes français qui viennent d’Ushuaïa et doivent encore voyager plusieurs mois en remontant vers la Colombie. Jean-Paul et moi nous ferons la montée avec eux. A partir de la douane chilienne, les choses sérieuses commencent. Après les passages en forêt, le décor devient plus minéral. Nous sommes en zone volcanique et la lave couvre le bord de la route. Le vent et la pluie nous accompagnent pour les derniers km. Arrivés en haut, c’est la séance photos avec les jeunes français, mais impossible d’attendre Geneviève et Sylvie car il fait très froid.
Dans la descente vers l’Argentine, nous retrouvons le soleil. Les formalités à la douane seront rapides car les cyclistes ont le droit de remonter la file des voitures qui attentent … le document qui les autorise à stationner leur véhicule sur le parking de la douane. Les contrôles sont un peu tatillons pour les automobilistes car beaucoup d’argentins passent par le col Cardenal Samore pour aller faire des achats au Chili.
La douane est en plein vent. Celui-ci soulève beaucoup de poussière et l’attente de Geneviève et Sylvie, qui ont eu des difficultés dans la montée, va nous paraître bien longue. Il faut dire que Geneviève est victime d'une "tourista" et que Sylvie n'est pas encore bien remise d'une grippe.
Comme il est déjà plus de 18h00 lorsqu'elles nous rejoignent, nous décidons d’aller dormir au camping le plus proche, situé à l’extrémité du Brazo Rincon (en fait un des bras du lac Nahuel Huapi). Il faut emprunter une piste pour atteindre le lac et le camping. Celui-ci s’avère assez minable, mais nous n’avons pas le choix. Le cadre du lac pourrait être assez sympathique avec un minimum d’aménagements et d’entretien. Heureusement, il y a un bon cuisinier et nous pourrons dévorer d’excellentes pizzas, faites maison, dont seuls les argentins ont le secret. La bière artisanale est pas mal non plus et nous pouvons faire quelques courses dans le petit kiosque du camping. Il ne nous en faut pas plus pour être heureux !