Rivages Corses 2017
Kayak de mer, en solitaire et en autonomie entre Ajaccio et les Îles Lavezzi....
Finalisation du projet commencé en 2016
(https://www.expemag.com/carnet/rivages-corses)
Finalisation du projet commencé en 2016
(https://www.expemag.com/carnet/rivages-corses)
randonnée/trek
kayak de mer
/
Quand : 06/06/2017
Durée : 9 jours
Durée : 9 jours
Distance globale :
274km
Dénivelées :
+44084m /
-45537m
Carnet publié par Vincent74
le 18 sept. 2017
modifié le 12 nov. 2017
modifié le 12 nov. 2017
1512 lecteur(s)
-
Vue d'ensemble
Le topo : Etape 1 (mise à jour : 26 sept. 2017)
Distance section :
21.2km
Dénivelées section :
+3185m /
-4116m
Description :
J'ai oublié de mettre en route le GPS au départ...
Le départ s'est fait de Propriano sur une plage entre le phare de Scogliu Longu et la Plage de Puraja
Le départ s'est fait de Propriano sur une plage entre le phare de Scogliu Longu et la Plage de Puraja
Le compte-rendu : Etape 1 (mise à jour : 26 sept. 2017)
Etape 1: Propriano - Cala di Conca (Env. 30Km)
Une nouvelle fenêtre météo s'ouvre pour les prochains jours avec des prévisions marines plus pessimistes pour la suite.
La décision est prise de partir directement de Propriano sans refaire les deux premières étapes réalisées en 2016.
Je récupère ainsi le temps perdu des jours derniers et me cale correctement pour la nouvelle fenêtre météo.
Réveil à 5h, puis chargement du véhicule et départ pour Propriano.
Sur la plage, j'étale mes affaires puis c'est la répartition entre les deux caissons.
13 jours de nourriture et d'eau ainsi que le matériel de bivouac.
Tout est répartis dans des petits sacs étanches ce qui s'avère bien pratique pour le rangement particulièrement au niveau du caisson avant qui est plutôt en longueur et étroit.
Question nourriture je suis large puisque je n'ai au final que 8 étapes.
Je préfère cependant me garder quelques jours d'avance en cas de mauvais temps, histoire de pouvoir faire le gros dos en attendant le retour de conditions optimales...
Je suis là pour profiter du paysage et non pour abattre les kilomètres coûte que coûte.
Une nouvelle fenêtre météo s'ouvre pour les prochains jours avec des prévisions marines plus pessimistes pour la suite.
La décision est prise de partir directement de Propriano sans refaire les deux premières étapes réalisées en 2016.
Je récupère ainsi le temps perdu des jours derniers et me cale correctement pour la nouvelle fenêtre météo.
Réveil à 5h, puis chargement du véhicule et départ pour Propriano.
Sur la plage, j'étale mes affaires puis c'est la répartition entre les deux caissons.
13 jours de nourriture et d'eau ainsi que le matériel de bivouac.
Tout est répartis dans des petits sacs étanches ce qui s'avère bien pratique pour le rangement particulièrement au niveau du caisson avant qui est plutôt en longueur et étroit.
Question nourriture je suis large puisque je n'ai au final que 8 étapes.
Je préfère cependant me garder quelques jours d'avance en cas de mauvais temps, histoire de pouvoir faire le gros dos en attendant le retour de conditions optimales...
Je suis là pour profiter du paysage et non pour abattre les kilomètres coûte que coûte.
Le départ sur l'eau se fera finalement vers 8h45.
Le but sera de toujours passer au plus près de la côte afin de pouvoir apprécier la nature sauvage, la transparence de l'eau et des hauts fonds.
Le but sera de toujours passer au plus près de la côte afin de pouvoir apprécier la nature sauvage, la transparence de l'eau et des hauts fonds.
La côte est sympathique jusqu'à Campomoro car déjà là, la route passe à l’intérieur.
On entends les oiseaux chanter dans le maquis qui vient jusqu'au rivage.
On entends les oiseaux chanter dans le maquis qui vient jusqu'au rivage.
Passage de la pointe de Campomoro avec sa tour puis c'est la bascule sur la cote sauvage.
A partir de là, plus de routes, plus de villages, plus de maisons pour un petit moment !
C'est donc très sauvage avec des rochers blancs, gris, roses...
Tous sont uniques : sculptés par le vent et les vagues.
On imagine ici un phoque, ici une tortue....
Je fais ma navigation tranquillement avec seulement quelques voiliers bien plus au large.
A partir de là, plus de routes, plus de villages, plus de maisons pour un petit moment !
C'est donc très sauvage avec des rochers blancs, gris, roses...
Tous sont uniques : sculptés par le vent et les vagues.
On imagine ici un phoque, ici une tortue....
Je fais ma navigation tranquillement avec seulement quelques voiliers bien plus au large.
Pause repas à la Cala d'Aguilia.
Il y a quelques bateaux, mais le lieu n'es reste pas moins magnifique !
J'avais initialement prévu que ce soit le lieu de bivouac du jour. Je préfère cependant profiter du beau temps et après consultation de la carte, je décide d'avancer encore un peu...
Il y a quelques bateaux, mais le lieu n'es reste pas moins magnifique !
J'avais initialement prévu que ce soit le lieu de bivouac du jour. Je préfère cependant profiter du beau temps et après consultation de la carte, je décide d'avancer encore un peu...
Les écueils, les rochers près du rivage et les fonds sont magnifiques.
Je fais halte sur quelques jolies plages de sables sur lesquelles aucune route, aucun chemin, aucun sentier ne débouche. Magique !
Je fais halte sur quelques jolies plages de sables sur lesquelles aucune route, aucun chemin, aucun sentier ne débouche. Magique !
Arrêt en milieu d'après midi à la Cala di Conca dont l'entrée est gardée par un énorme rocher en forme de tortue.
Coté mer cela n'est pas parlant mais depuis mon point de bivouac, sur le bord de la plage, on visualise aisément sa carapace, son cou et sa tête.
Ici aussi il y a une dizaine de bateaux au mouillage.
Un pêcheur viendra me solliciter pour une piqûre de vive : il a reconnu le poisson au moment où il lui posait la main dessus. Aie !
A part essayer de neutraliser le poison avec un aspivenin puis en appliquant une source de chaleur et enfin désinfection, on ne trouve pas grand chose de plus à faire.
Enfin d'après midi, les vacanciers les plus bruyants lèveront l'ancre (ouf !) et ne restera pour la nuit qu'un voilier et trois yacht.
Quelques personnes débarqueront pour une promenade digestive après le repas du soir.
Ce sera notamment un moment d'échange amusant avec un couple d'anglais qui après avoir compris mon projet me montreront d'une main le nord, de l'autre le sud puis feront le mouvement de la pagaie tout en hochant la tête d'un air admiratif et moi de conclure par un « Just do it ! »
Coté mer cela n'est pas parlant mais depuis mon point de bivouac, sur le bord de la plage, on visualise aisément sa carapace, son cou et sa tête.
Ici aussi il y a une dizaine de bateaux au mouillage.
Un pêcheur viendra me solliciter pour une piqûre de vive : il a reconnu le poisson au moment où il lui posait la main dessus. Aie !
A part essayer de neutraliser le poison avec un aspivenin puis en appliquant une source de chaleur et enfin désinfection, on ne trouve pas grand chose de plus à faire.
Enfin d'après midi, les vacanciers les plus bruyants lèveront l'ancre (ouf !) et ne restera pour la nuit qu'un voilier et trois yacht.
Quelques personnes débarqueront pour une promenade digestive après le repas du soir.
Ce sera notamment un moment d'échange amusant avec un couple d'anglais qui après avoir compris mon projet me montreront d'une main le nord, de l'autre le sud puis feront le mouvement de la pagaie tout en hochant la tête d'un air admiratif et moi de conclure par un « Just do it ! »
Cette nuit, la plage sera pour moi ou presque : une vache passera en fin de soirée boire dans l'espèce de petite zone marécageuse entre la plage et le maquis.
Mes amis les moustiques ne m'oublieront pas non plus pour cette nuit....
Dormant juste sous la bâche, cela aura été un rude et long combat !
Je confirme que les solutions anti-moustiques, c'est d'la m***e !
(Pourtant un truc « spécial anti vilain moustique de la mort qui tue »....)
Avec le recul, ce sera le seul bivouac où j'aurai eu la visite de ces indésirables.
Mes amis les moustiques ne m'oublieront pas non plus pour cette nuit....
Dormant juste sous la bâche, cela aura été un rude et long combat !
Je confirme que les solutions anti-moustiques, c'est d'la m***e !
(Pourtant un truc « spécial anti vilain moustique de la mort qui tue »....)
Avec le recul, ce sera le seul bivouac où j'aurai eu la visite de ces indésirables.