Ski pulka dans le parc national du Sarek
On parle du parc national du Sarek comme étant l'un des plus grands espaces sauvages restant en Europe.
Qui dit sauvage, dit également absence de refuge et de connexion réseau... Quant aux cabanes (renvaktarstuga sur les cartes) elles sont, de par leur vétusté, quasi toutes fermées. Seul un petit abri, au centre du parc avec un poste de téléphone, permet, le cas échéant, d'appeler des secours.
Les conditions climatiques peuvent être très difficiles et une préparation sérieuse sur le plan matériel est indispensable.
C'est à la lecture d'un carnet que j'ai découvert le Sarek. Photos et vidéos glanées sur le net m'ont plus que motivé à découvrir ces paysages.
Après une première expérience d'itinérance en ski pulka entre copains dans le nord de la Norvège en 2018 , un départ avorté le 17 mars 2020 (St Patrick ) pour cause de virus, je suis parti le 19 mars, pour 21 jours d'itinérance et autant d'autonomie, visiter le Sarek avec une petite incursion dans le Padjelanta
Qui dit sauvage, dit également absence de refuge et de connexion réseau... Quant aux cabanes (renvaktarstuga sur les cartes) elles sont, de par leur vétusté, quasi toutes fermées. Seul un petit abri, au centre du parc avec un poste de téléphone, permet, le cas échéant, d'appeler des secours.
Les conditions climatiques peuvent être très difficiles et une préparation sérieuse sur le plan matériel est indispensable.
C'est à la lecture d'un carnet que j'ai découvert le Sarek. Photos et vidéos glanées sur le net m'ont plus que motivé à découvrir ces paysages.
Après une première expérience d'itinérance en ski pulka entre copains dans le nord de la Norvège en 2018 , un départ avorté le 17 mars 2020 (St Patrick ) pour cause de virus, je suis parti le 19 mars, pour 21 jours d'itinérance et autant d'autonomie, visiter le Sarek avec une petite incursion dans le Padjelanta
Carnet publié par PatG
le 11 juin 2023
modifié le 11 juin 2023
modifié le 11 juin 2023
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
train
bus
Précisions :
Départ en train de Grenoble - Genève - Zurich - Hambourg - Copenague - Stockholm - Boden - Gällivare - 46h + 3h30 de bus de Gällivare à Ritsem
Retour Ritsem-Gällivare 3h30 de bus. Train de Gällivare - Boden - Umeaa - Goteborg - Copenague - Frede...
Départ en train de Grenoble - Genève - Zurich - Hambourg - Copenague - Stockholm - Boden - Gällivare - 46h + 3h30 de bus de Gällivare à Ritsem
Retour Ritsem-Gällivare 3h30 de bus. Train de Gällivare - Boden - Umeaa - Goteborg - Copenague - Fredericia - Hambourg - Basel - bern - Genève - Grenoble - Voiron terminus...
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Vue d'ensemble
Le topo : Staloluokta (mise à jour : 11 juin 2023)
Distance section :
17.5km
Dénivelées section :
+62m /
-365m
Section Alti min/max : 581m/899m
Le compte-rendu : Staloluokta (mise à jour : 11 juin 2023)
N’ayant pu réparer mon tapis de sol, je décide d'emprunter une couverture pour chien à disposition dans le refuge. A mon arrivée à Ritsem, je l'ai déposée au gite, et les scooters la ramèneront lors du prochain ravitaillement.
Je ne me fais pas trop d’illusion sur la qualité d'isolation de cette dernière, mais ça sera mieux que rien...
Je suis maintenant dans le parc national du Padjelanta. Les sommets et les larges vallée du Sarek laissent place à de petits dômes, sur un immense plateau entre 600 et 800m d'altitude.
L'atmosphère a changé, l'air est devenu plus doux. Peut-être est-ce un effet de la proximité avec la Norvège et de son climat plus océanique ?
L'idée de passer une nuit quasi à même la neige ne me motive guère... A Saltoluokta, je me laisse tenter par une seconde nuit en refuge sur un matelas.
Avec cette petite étape, j'arrive tôt et profite de faire du "tourisme". Staloluokta est un village Sami, complètement désert à cette saison, fantomatique presque...
Il y a là, dominant l’immense lac Virihaure, une "Kyrkkata" (église) de toute beauté.
Dôme de tourbe sur une ossature bois de bouleau, avec des vitraux, laissant entrer une lumière tamisée sur un autel de rondins... Sol recouvert de branchages avec, au centre, un foyer.
J'imagine l'ambiance et l'émotion partagées lors des cérémonies au tambour, dans ce lieu...
Je ne me fais pas trop d’illusion sur la qualité d'isolation de cette dernière, mais ça sera mieux que rien...
Je suis maintenant dans le parc national du Padjelanta. Les sommets et les larges vallée du Sarek laissent place à de petits dômes, sur un immense plateau entre 600 et 800m d'altitude.
L'atmosphère a changé, l'air est devenu plus doux. Peut-être est-ce un effet de la proximité avec la Norvège et de son climat plus océanique ?
L'idée de passer une nuit quasi à même la neige ne me motive guère... A Saltoluokta, je me laisse tenter par une seconde nuit en refuge sur un matelas.
Avec cette petite étape, j'arrive tôt et profite de faire du "tourisme". Staloluokta est un village Sami, complètement désert à cette saison, fantomatique presque...
Il y a là, dominant l’immense lac Virihaure, une "Kyrkkata" (église) de toute beauté.
Dôme de tourbe sur une ossature bois de bouleau, avec des vitraux, laissant entrer une lumière tamisée sur un autel de rondins... Sol recouvert de branchages avec, au centre, un foyer.
J'imagine l'ambiance et l'émotion partagées lors des cérémonies au tambour, dans ce lieu...