TOUR AVANZA by TICAILLOU !
Passer la frontière italienne par le Val CENIS, retrouver la France par le QUEYRAS traverser son Guil, trouver l'Ubaye par sa source, visiter le briançonnais, et suivre la Guisane et sa Clarée, et non ce n'est pas du kayak pour la kayakiste que je suis mais du VTT BUL !! une trace dont je n'osais pas reveler le projet en amont, une trace dont je ne savais pas si mon corps en aurait la capacité ou la folie. Mon cœur m'a guidé, mon engouement m'a conduit. La liberté au fil de l'eau, sur le fil des cimes, une liberté fragile. une vie qui ne tient qu'a un fil. Suivre le fil rouge, le fil de la vie, honorer et rouler bonheur !
When : 8/18/21
Length : 13 days
Length : 13 days
Height difference :
+16113m /
-16634m
Alti min/max : 491m/2954m
Guidebook created by StfPetitCaillou
on 01 Sep 2021
updated on 11 Sep 2021
updated on 11 Sep 2021
Eco travel
Details :
boucle de 489, kms entre Modane GARE et saint jean de Maurienne GARE
Crush !
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Global view
Guidebook : J10 (updated : 11 Sep 2021)
Section distance :
31.3km
Height difference for this section :
+1650m /
-1088m
Section Alti min/max : 1156m/2355m
Description :
J10 sam 29 aout
35kms 1700 d+
Les lauzes
Gr50 et sa piste : Col de la Pousterle
Par les Gr station 1400 les Pres.
Vallouise
Gr le long du torrent d'Ailfroide
Route et piste gr54 via Alpina vallon de Chambran
Poussage portage alt 2374 sous le col l'Eychauda.
35kms 1700 d+
Les lauzes
Gr50 et sa piste : Col de la Pousterle
Par les Gr station 1400 les Pres.
Vallouise
Gr le long du torrent d'Ailfroide
Route et piste gr54 via Alpina vallon de Chambran
Poussage portage alt 2374 sous le col l'Eychauda.
Report : J10 (updated : 11 Sep 2021)
Halte a la rivière, petit bonheur.
13 h30 resto, à Vallouise.
Vallouise souvenirs de vacances avec les kayakistes. Club de Montreuil sous bois.
Oui 93, oui parisienne. Ce club est tremplin de ma vie de bohème et d'étudiante. Ces profs et instits qui composaient ce club sont mes anges et mes guides. Ils ont contribué à ce que je suis. A mes études universitaires de biologie. S'ensuit mes BEES kayak et APT. Puis, mon orientation dans la formation, l'animation et l'education par le sport...avec quelques détours et égarements dans les fermes.
Le solo, parfois pique. Fait des piqures de rappel dans le passé. Qui on est ? D'où on vient ? Chacun son histoire, sa légende, ses chemins, ses sillons.
Retour au present, petits contacts, petits sms, merci Youns, merci voisin. Mon tel est en mode avion, Comme moi.
A Vallouise j'ai erré en attendant l'ouverture de la superette. 15h, il fait très chaud.
J'arrive tard aux alpages, 17h30, et à Chamoux tarte a la myrtille avant le col .
Je porte pousse canyon bike. Mon corps à des ailes. L'altitude m'appelle. Ici le silence me guide. Le poids de mon vélo n'est plus. On fusionne. Je suis calée sur le portage avec le sac et le casque dedans. Je n'aime pas pousser, des fois ça roule. Encore une fois le paysage est époustouflant. Le vent se lève assez fort. Je suis forte, sans aucune inquiétude. Ca fait froid aux mains. Qu'est ce qui me pousse ? qu'est ce qui me guide ? Car ici ce n'est pas le chemin ni le plus direct ni le plus simple. Qu'est ce que je viens chercher ?
Ici mon esprit glisse. Mon âme plane sur les sommets. Une sorte de mort douce. Des idées noires ou simplement vides je ne sais pas bien décrire mon état, quoi qu'il en soit, le vent et le bleu du ciel, me ramènent à ma vie bleue, ma vie d'errante, d'âme en peine et heureuse à la fois.
J'ai du mal à lever la tente avec le mat. Tellement le vent est fort.
M'enfin j'y arrive. Je plante profondément les sardines. Ancrage fort.
J"arrive à faire une toilette de Ticaillou. Primordial pour une bonne nuit.
C'est extrêmement rare que je cuisine dans la tente. Soupe, flocon, riz quinoa précuits, cacahuètes, saucisson. Tout pour être heureuse et bien, à cette petite altitude ventée.
Je suis euphorique et parfaitement heureuse, dans cette simplicité, ici, un peu nulle part.
Entendez le vent. Ouf, la tente ne bouge pas . J'ai double couches, dans mon duvet, plus doudoune et bonnet. Il ne fait pas chaud.
Allez savoir, j'aime cette ambiance. J'aime ce simple, j'aime le cocon, j'aime l'autonomie, j'aime un peu le défi de vivre dans cette nature, d'y être inscrite, intégrée, aimée dans mon entièreté....sans demande, sans exigence, sans attente autre que les miennes...cet ancrage à la terre et à l'air me plait, me réjouit. L'errance solo, me rend forte dedans et dehors. Je me sens des racines et des ailes. Déraciner et des ailes. Partout, ici et ailleurs se sentir vivante...
Bonne nuit sous les étoiles au vent.
13 h30 resto, à Vallouise.
Vallouise souvenirs de vacances avec les kayakistes. Club de Montreuil sous bois.
Oui 93, oui parisienne. Ce club est tremplin de ma vie de bohème et d'étudiante. Ces profs et instits qui composaient ce club sont mes anges et mes guides. Ils ont contribué à ce que je suis. A mes études universitaires de biologie. S'ensuit mes BEES kayak et APT. Puis, mon orientation dans la formation, l'animation et l'education par le sport...avec quelques détours et égarements dans les fermes.
Le solo, parfois pique. Fait des piqures de rappel dans le passé. Qui on est ? D'où on vient ? Chacun son histoire, sa légende, ses chemins, ses sillons.
Retour au present, petits contacts, petits sms, merci Youns, merci voisin. Mon tel est en mode avion, Comme moi.
A Vallouise j'ai erré en attendant l'ouverture de la superette. 15h, il fait très chaud.
J'arrive tard aux alpages, 17h30, et à Chamoux tarte a la myrtille avant le col .
Je porte pousse canyon bike. Mon corps à des ailes. L'altitude m'appelle. Ici le silence me guide. Le poids de mon vélo n'est plus. On fusionne. Je suis calée sur le portage avec le sac et le casque dedans. Je n'aime pas pousser, des fois ça roule. Encore une fois le paysage est époustouflant. Le vent se lève assez fort. Je suis forte, sans aucune inquiétude. Ca fait froid aux mains. Qu'est ce qui me pousse ? qu'est ce qui me guide ? Car ici ce n'est pas le chemin ni le plus direct ni le plus simple. Qu'est ce que je viens chercher ?
Ici mon esprit glisse. Mon âme plane sur les sommets. Une sorte de mort douce. Des idées noires ou simplement vides je ne sais pas bien décrire mon état, quoi qu'il en soit, le vent et le bleu du ciel, me ramènent à ma vie bleue, ma vie d'errante, d'âme en peine et heureuse à la fois.
J'ai du mal à lever la tente avec le mat. Tellement le vent est fort.
M'enfin j'y arrive. Je plante profondément les sardines. Ancrage fort.
J"arrive à faire une toilette de Ticaillou. Primordial pour une bonne nuit.
C'est extrêmement rare que je cuisine dans la tente. Soupe, flocon, riz quinoa précuits, cacahuètes, saucisson. Tout pour être heureuse et bien, à cette petite altitude ventée.
Je suis euphorique et parfaitement heureuse, dans cette simplicité, ici, un peu nulle part.
Entendez le vent. Ouf, la tente ne bouge pas . J'ai double couches, dans mon duvet, plus doudoune et bonnet. Il ne fait pas chaud.
Allez savoir, j'aime cette ambiance. J'aime ce simple, j'aime le cocon, j'aime l'autonomie, j'aime un peu le défi de vivre dans cette nature, d'y être inscrite, intégrée, aimée dans mon entièreté....sans demande, sans exigence, sans attente autre que les miennes...cet ancrage à la terre et à l'air me plait, me réjouit. L'errance solo, me rend forte dedans et dehors. Je me sens des racines et des ailes. Déraciner et des ailes. Partout, ici et ailleurs se sentir vivante...
Bonne nuit sous les étoiles au vent.