Tour de l'île Maurice en kayak
Presque tout le monde va à Maurice pour y trouver le soleil et les hôtels *****. J'ai préféré ma tente et le camping sauvage aux hôtels. J'ai préféré mon réchaud à bois aux buffets somptueux. Mais je mentirais en disant que j'ai préféré le cyclone au soleil !
Ce sont les aléas de la saison des pluies. La météo pourrie m’aura au moins offert des ciels magnifiques! Je suis content de les partager avec vous.
Ce sont les aléas de la saison des pluies. La météo pourrie m’aura au moins offert des ciels magnifiques! Je suis content de les partager avec vous.
vélo de randonnée
kayak gonflable
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Quand : 24/12/2013
Durée : 14 jours
Durée : 14 jours
Distance globale :
285km
Dénivelées :
+1555m /
-1540m
Alti min/max : 58m/712m
Carnet publié par jeanpatriceveilhan
le 09 juil. 2015
modifié le 11 août 2015
modifié le 11 août 2015
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Vue d'ensemble
Le topo : Section 1 (mise à jour : 11 août 2015)
Le compte-rendu : Section 1 (mise à jour : 11 août 2015)
L'avion se pose sur la piste. Sous le plancher, dans les soutes, un gros sac orange fait maison: il contient ce que j'appelle "l'Albracka", mélange d'un packraft Alpacka et d'un vélo pliant Brompton. A-t-il été manipulé soigneusement? Toujours cette petite inquiétude, forcément... Une demi-heure plus tard, je suis fixé: c'est OUI. Tout est en ordre de marche.
Dan un coin de l'aéroport, je déplie le vélo et reconditionne tous les bagages pour les faire tenir sur le petit Brompton. Il est 15h, le soleil se couche donc dans 3h30 (c'est le mauvais coté des Tropiques)... et j'ai 94km à faire pour rejoindre des amis qui passent Noel dans un hôtel tout au nord. Je suis censé festoyer avec eux. Bien sûr, j'arrive de nuit, fatigué par 4h intensives, trempé par 1h30 de pluie tropicale (fin décembre, c'est la saison des pluies, j'étais au courant, donc pas question de me plaindre). Oufff. Ca fait du bien de les retrouver et de se poser devant un beau buffet. Ce sera mon dernier contact avec les hôtels de luxe mauricien: je ne crache pas dessus (surtout pas ce soir-là), mais ce n'est pas non plus ce que je suis venu chercher.
Dan un coin de l'aéroport, je déplie le vélo et reconditionne tous les bagages pour les faire tenir sur le petit Brompton. Il est 15h, le soleil se couche donc dans 3h30 (c'est le mauvais coté des Tropiques)... et j'ai 94km à faire pour rejoindre des amis qui passent Noel dans un hôtel tout au nord. Je suis censé festoyer avec eux. Bien sûr, j'arrive de nuit, fatigué par 4h intensives, trempé par 1h30 de pluie tropicale (fin décembre, c'est la saison des pluies, j'étais au courant, donc pas question de me plaindre). Oufff. Ca fait du bien de les retrouver et de se poser devant un beau buffet. Ce sera mon dernier contact avec les hôtels de luxe mauricien: je ne crache pas dessus (surtout pas ce soir-là), mais ce n'est pas non plus ce que je suis venu chercher.
Je dors donc sur la plage publique à coté de l'hôtel. Et au matin, je vais direct vers l'ilot Bernache, mon coin favori. Un ilot parfait, 500x100m, une vue sublime, des plages variées. De 16h à 11h le lendemain, je sais que j'y serai seul, sans personne pour troubler ma tranquilité. Je note sur la carte: "parfait pour jouer au Robinson". Je dis bien: "pour jouer", car en réalité, Robinson aurait eu bien du mal à s'y nourrir et serait sans doute mort de soif assez vite. J'aime tellement cet endroit que j'y reste deux nuits: le reste de l'ile peut attendre!