tour du grand combin
une randonnée de 3 jours en VTT autour du massif du grand Combin en Suisse
Quand : 31/08/2016
Durée : 3 jours
Durée : 3 jours
Carnet publié par Kajak
le 06 sept. 2016
modifié le 08 sept. 2016
modifié le 08 sept. 2016
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Vue d'ensemble
Le compte-rendu : Section 2 (mise à jour : 08 sept. 2016)
Jour 2:
(approx. 44 km, D+ 2050 m, 8:00 total time)
Bien que ne comptant partir que vers les 09:00 je me réveille tot (pas bien difficile avec ces ronfleurs!), prends le petit déjeuner, graisse mon VTT (la chaine, pas les freins!) et repars me coucher pour quelques minutes avant d'etre éjecté gentiment par le gardien à 8 heures précises.
Le ciel est dégagé, les sommets sont éclairés par le soleil levant, spectacle grandiose. Il fait froid et je dois mettre surpantalon et veste impermeables pour me protéger du vent lors de la descente. Descente trés agréable mais les freins sont mis à rude épreuve et j'ai peur de vitrifier les plaquettes, donc arrets fréquents pour laisser refroidir. J'atteins vite le fond de la vallée et commence à longer le lac de mauvoisin. Jolis paysages avec le soleil qui se réfléchit sur le lac et les marmottes qui crient.
(approx. 44 km, D+ 2050 m, 8:00 total time)
Bien que ne comptant partir que vers les 09:00 je me réveille tot (pas bien difficile avec ces ronfleurs!), prends le petit déjeuner, graisse mon VTT (la chaine, pas les freins!) et repars me coucher pour quelques minutes avant d'etre éjecté gentiment par le gardien à 8 heures précises.
Le ciel est dégagé, les sommets sont éclairés par le soleil levant, spectacle grandiose. Il fait froid et je dois mettre surpantalon et veste impermeables pour me protéger du vent lors de la descente. Descente trés agréable mais les freins sont mis à rude épreuve et j'ai peur de vitrifier les plaquettes, donc arrets fréquents pour laisser refroidir. J'atteins vite le fond de la vallée et commence à longer le lac de mauvoisin. Jolis paysages avec le soleil qui se réfléchit sur le lac et les marmottes qui crient.
L'itinéraire suit la route goudronnée en une longue descente (attention les freins) jusqu'à Fionnay. On continue jusqu'à la bifurcation vers la cabane de Brunet, passage dans les tunnels et longue montée régulière sur route. Il y a deux possibilités pour rejoindre la cabane de Mille (ma destination pour ce soir):
- une piste plus pédalable qui passe par "la tseppi" et les "les ecures de mille"
- une piste plus courte mais moins pédalable qui tourne quelques centaines de métres avant de rejoindre la cabane du Brunet.
Mon intention etait de prendre la première option mais j'ai raté la bifurcation et suis passé par la cabane de Brunet. La montée est longue et j'en ai fait une bonne partie (1/3?) à pied. La piste vers la cabane de Mille part sur la droite dans une zone de parking et est bien indiquée. Le probléme est qu'il s'agit d'une sente étroite et escarpée qui impose de porter (dans mon cas de pousser) le vélo et ce pendant une bonne heure. Je m'aperçois que le GPS s'est éteint tout seul, vraiment pas satisfait de cet appareil!
Le sentier devient pédalable avant d'arriver à une crete où il faut pousser parmi un troupeau de vaches curieuses mais pas agressives. La fatigue se fait sentir et je regrette de ne pas avoir suivi l'option "la tseppi", mais en montant je vois maintenant cette piste et m'apercois que bien qu'étant plus large elle monte aussi dur et j'aurais du pousser le velo tout comme sur "ma" piste.
La fin du parcours vers la cabane de Mille est longue surtout car on ne voit pas le refuge, il n'apparait que lorsqu'on passe le col. Un batiment tout moderne, une jolie gardienne et une vue à couper le souffle. Ouf il est 16:30, j'y suis, pas d'autres randonneurs et je m'accorde une bière.
- une piste plus pédalable qui passe par "la tseppi" et les "les ecures de mille"
- une piste plus courte mais moins pédalable qui tourne quelques centaines de métres avant de rejoindre la cabane du Brunet.
Mon intention etait de prendre la première option mais j'ai raté la bifurcation et suis passé par la cabane de Brunet. La montée est longue et j'en ai fait une bonne partie (1/3?) à pied. La piste vers la cabane de Mille part sur la droite dans une zone de parking et est bien indiquée. Le probléme est qu'il s'agit d'une sente étroite et escarpée qui impose de porter (dans mon cas de pousser) le vélo et ce pendant une bonne heure. Je m'aperçois que le GPS s'est éteint tout seul, vraiment pas satisfait de cet appareil!
Le sentier devient pédalable avant d'arriver à une crete où il faut pousser parmi un troupeau de vaches curieuses mais pas agressives. La fatigue se fait sentir et je regrette de ne pas avoir suivi l'option "la tseppi", mais en montant je vois maintenant cette piste et m'apercois que bien qu'étant plus large elle monte aussi dur et j'aurais du pousser le velo tout comme sur "ma" piste.
La fin du parcours vers la cabane de Mille est longue surtout car on ne voit pas le refuge, il n'apparait que lorsqu'on passe le col. Un batiment tout moderne, une jolie gardienne et une vue à couper le souffle. Ouf il est 16:30, j'y suis, pas d'autres randonneurs et je m'accorde une bière.
Le refuge est moderne, refait il y a 3 ans, peut accomoder 40 personnes avec le meme système de couchage qu'à Chandrion. L'eau est potable, il y a des sanitaires (1 pour les hommes et 1 pour les femmes!) et on peut prendre une douche (5 francs suisses). Le diner est à 19:00, le petit déjeuner est servi entre 06:30 et 07:00.
En admirant le paysage je vois un ane sur le sentier qui part d'une bergerie au bout d'une route carrossable et porte au refuge, la gardienne m'explique qu'il est "autopiloté": les bergers ou les personnes qui portent les provisions s'arretent au bout de la route où les attend l'ane, ils le chargent, lui donnent une tape sur les fesses pour le mettre en route et il suit le sentier jusqu'au refuge! Il redescent tout seul.
Les autres randonneurs arrivent: un couple de gallois, lui un guide haute montagne, de retour du caucase où il a gravit l'elbrouz (5600 m). Il ne lui reste plus que puncak jaya (5000 m) en Nouvelle Guinée et l' aconcagua (7000 m) en Argentine pour avoir conquis les 7 "sommets du bonheur" (l'Everest en Asie, l'Aconcagua en Amérique du Sud, le Denali en Amérique du Nord, le Kilimandjaro en Afrique, l'Elbrouz en Europe, le massif Vinson en Antarctique et le Puncak Jaya, situé en Nouvelle Guinée)
Diner sympathique avec les gallois et une famille suisse de Berne. La vue est splendide avec le soleil qui se couche sur ces montagnes.
Nous sommes 7 dans un dortoir 12 places, donc pas de voisins et encore mieux: personne ne ronfle pendant la nuit, quel luxe!
En admirant le paysage je vois un ane sur le sentier qui part d'une bergerie au bout d'une route carrossable et porte au refuge, la gardienne m'explique qu'il est "autopiloté": les bergers ou les personnes qui portent les provisions s'arretent au bout de la route où les attend l'ane, ils le chargent, lui donnent une tape sur les fesses pour le mettre en route et il suit le sentier jusqu'au refuge! Il redescent tout seul.
Les autres randonneurs arrivent: un couple de gallois, lui un guide haute montagne, de retour du caucase où il a gravit l'elbrouz (5600 m). Il ne lui reste plus que puncak jaya (5000 m) en Nouvelle Guinée et l' aconcagua (7000 m) en Argentine pour avoir conquis les 7 "sommets du bonheur" (l'Everest en Asie, l'Aconcagua en Amérique du Sud, le Denali en Amérique du Nord, le Kilimandjaro en Afrique, l'Elbrouz en Europe, le massif Vinson en Antarctique et le Puncak Jaya, situé en Nouvelle Guinée)
Diner sympathique avec les gallois et une famille suisse de Berne. La vue est splendide avec le soleil qui se couche sur ces montagnes.
Nous sommes 7 dans un dortoir 12 places, donc pas de voisins et encore mieux: personne ne ronfle pendant la nuit, quel luxe!