Traversée autonome de la Réunion en voyage de noces
Nous avons décidé de vivre un voyage de noce d'exception, en combinant l'aventure de traverser l'ile de la Réunion en randonnée bivouac autonome sur 10 jours avec le luxe reposant de 4 jours à l'ile Maurice entre spa et plongée sous-marine!
La partie autonomie a été un peu adoucie en cours de route, pour pouvoir recharger les batteries et s'adapter aux envies
La partie autonomie a été un peu adoucie en cours de route, pour pouvoir recharger les batteries et s'adapter aux envies
When : 7/9/16
Length : 10 days
Length : 10 days
Total distance :
94km
Height difference :
+6212m /
-5211m
Alti min/max : 14m/3039m
Guidebook created by Daffy06
on 11 Oct 2016
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Global view
Guidebook : Départ Cap Méchant (updated : 11 Oct 2016)
Section distance :
9.9km
Height difference for this section :
+1607m /
Section Alti min/max : 14m/1621m
Report : Départ Cap Méchant (updated : 11 Oct 2016)
Dimanche 10 juillet 2016,
Début de l’aventure après un trajet relativement long, démarré vendredi soir après le boulot, ponctué d’une pause bienfaisante à St Pierre le temps d’un après-midi et d’une soirée au resto buffet à volonté… histoire de faire le plein avant d’attaquer les repas lyophilisés
Dès l’aube nous sommes affutés et vifs comme l’éclair, parés à nous envoler tel un condor s’étant trompé de continent, bref on va survoler les plus beaux sites de la Réunion en hélico
En 55 minutes chrono nous survolons donc les endroits que nous traverserons ensuite en simples bipèdes pendant les 10 prochains jours :
* Les 3 cirques Cilaos, Mafate et Salazie (le Trou de Fer)
* L’actif volcan du piton de la fournaise et celui endormi du piton des neiges (toit de l’océan indien, 3070m)
* Les plus belles cascades de l’île : Voile de la Mariée, Cascade blanche, Takamaka ainsi que le trou de fer.
Après cet aperçu en guise de mise en bouche, nous remettons nos estomacs à l’endroit puis nous dirigeons vers la gare routière de Saint Pierre (ça rime) afin de prendre le bus pour Cap Méchant, point de départ de notre traversée pédestre.
L’arrêt de bus se trouve au point d’intérêt « Souffleur d’Arbonne » (anomalie géologique située à Saint-Philippe à la Réunion qui projette un jet d'eau de mer à plusieurs mètres dans les airs) d’où nous avons une vue impressionnante sur la côte déchirée de cette ile volcanique, assaillie par les flots de l’océan Indien.
Le temps de savourer le panorama, puis nous nous mettons en route vers 11h45.
Partants en autonomie complète, nous sommes tous deux bien chargés (respectivement 20 et 24 kilos) en dépit d’un équipement réduit au strict indispensable.
Démarrage en douceur, traversée d’un savoureux champ de canne à sucre puis montée en empruntant une partie du sentier botanique de Mare Longue à Saint-Philippe (Ce petit écart du GRR2 qui monte de Mare Longue au Gîte de Basse Vallée permet de se renseigner un peu sur les arbres, endémiques ou non, qui peuplent les forêts humides des bas).
Compte tenu des difficultés à s’approvisionner en eau pendant la première moitié de la traversée, nous reconstituons la réserve d’eau grâce à une descente encordée le long d’un pont.
Première galère, la poche à eau d’Isa se casse en sortant du sac… Colmatage d’urgence puis portage manuel jusqu’au soir afin de pouvoir cuisiner. La bouteille d’eau de secours entre en service bien rapidement!
La jonction avec le GRR2 se fait à l’altitude 690m. Il est 16h46 et nous avons le choix entre faire un détour de 2 kilomètres pour passer la nuit au gite de basse vallée ou entrer dans la forêt Domaniale du Volcan Sud.
La musique assourdissante ( ?!) venant du gite, et la finale de football nous poussent sans hésitation dans la forêt.
Celle-ci est boueuse, dense, interminable. Il est inenvisageable d’y passer la nuit, nous devons donc continuer.
La montée se fait de plus en plus raide, le rythme de plus en plus lent.
Nous n’avons pas d’autres choix que de continuer.
Au prix d’une solidarité sans faille, et de nombreuses barres énergétiques, nous sortons de cet enfer au bout de 3 heures de marche nocturne.
Il est environ 20h30 quand, en lisière de la forêt, nous découvrons avec bonheur un écart de sentier sec, peu rocailleux et quasiment plat.
Nous avons parcourus 15 kilomètres, pour 1500 mètres de dénivelé (NDLR une rando sportive fait 650m de dénivelé). Un exploit pour cette première journée, d’autant plus compte tenu du poids des sacs...
Le ciel est parfaitement dégagé, place au diner puis à une nuit magique à la belle(s) étoile(s) .
Début de l’aventure après un trajet relativement long, démarré vendredi soir après le boulot, ponctué d’une pause bienfaisante à St Pierre le temps d’un après-midi et d’une soirée au resto buffet à volonté… histoire de faire le plein avant d’attaquer les repas lyophilisés
Dès l’aube nous sommes affutés et vifs comme l’éclair, parés à nous envoler tel un condor s’étant trompé de continent, bref on va survoler les plus beaux sites de la Réunion en hélico
En 55 minutes chrono nous survolons donc les endroits que nous traverserons ensuite en simples bipèdes pendant les 10 prochains jours :
* Les 3 cirques Cilaos, Mafate et Salazie (le Trou de Fer)
* L’actif volcan du piton de la fournaise et celui endormi du piton des neiges (toit de l’océan indien, 3070m)
* Les plus belles cascades de l’île : Voile de la Mariée, Cascade blanche, Takamaka ainsi que le trou de fer.
Après cet aperçu en guise de mise en bouche, nous remettons nos estomacs à l’endroit puis nous dirigeons vers la gare routière de Saint Pierre (ça rime) afin de prendre le bus pour Cap Méchant, point de départ de notre traversée pédestre.
L’arrêt de bus se trouve au point d’intérêt « Souffleur d’Arbonne » (anomalie géologique située à Saint-Philippe à la Réunion qui projette un jet d'eau de mer à plusieurs mètres dans les airs) d’où nous avons une vue impressionnante sur la côte déchirée de cette ile volcanique, assaillie par les flots de l’océan Indien.
Le temps de savourer le panorama, puis nous nous mettons en route vers 11h45.
Partants en autonomie complète, nous sommes tous deux bien chargés (respectivement 20 et 24 kilos) en dépit d’un équipement réduit au strict indispensable.
Démarrage en douceur, traversée d’un savoureux champ de canne à sucre puis montée en empruntant une partie du sentier botanique de Mare Longue à Saint-Philippe (Ce petit écart du GRR2 qui monte de Mare Longue au Gîte de Basse Vallée permet de se renseigner un peu sur les arbres, endémiques ou non, qui peuplent les forêts humides des bas).
Compte tenu des difficultés à s’approvisionner en eau pendant la première moitié de la traversée, nous reconstituons la réserve d’eau grâce à une descente encordée le long d’un pont.
Première galère, la poche à eau d’Isa se casse en sortant du sac… Colmatage d’urgence puis portage manuel jusqu’au soir afin de pouvoir cuisiner. La bouteille d’eau de secours entre en service bien rapidement!
La jonction avec le GRR2 se fait à l’altitude 690m. Il est 16h46 et nous avons le choix entre faire un détour de 2 kilomètres pour passer la nuit au gite de basse vallée ou entrer dans la forêt Domaniale du Volcan Sud.
La musique assourdissante ( ?!) venant du gite, et la finale de football nous poussent sans hésitation dans la forêt.
Celle-ci est boueuse, dense, interminable. Il est inenvisageable d’y passer la nuit, nous devons donc continuer.
La montée se fait de plus en plus raide, le rythme de plus en plus lent.
Nous n’avons pas d’autres choix que de continuer.
Au prix d’une solidarité sans faille, et de nombreuses barres énergétiques, nous sortons de cet enfer au bout de 3 heures de marche nocturne.
Il est environ 20h30 quand, en lisière de la forêt, nous découvrons avec bonheur un écart de sentier sec, peu rocailleux et quasiment plat.
Nous avons parcourus 15 kilomètres, pour 1500 mètres de dénivelé (NDLR une rando sportive fait 650m de dénivelé). Un exploit pour cette première journée, d’autant plus compte tenu du poids des sacs...
Le ciel est parfaitement dégagé, place au diner puis à une nuit magique à la belle(s) étoile(s) .