Traversée autonome de la Réunion en voyage de noces
Nous avons décidé de vivre un voyage de noce d'exception, en combinant l'aventure de traverser l'ile de la Réunion en randonnée bivouac autonome sur 10 jours avec le luxe reposant de 4 jours à l'ile Maurice entre spa et plongée sous-marine!
La partie autonomie a été un peu adoucie en cours de route, pour pouvoir recharger les batteries et s'adapter aux envies
La partie autonomie a été un peu adoucie en cours de route, pour pouvoir recharger les batteries et s'adapter aux envies
Quand : 09/07/2016
Durée : 10 jours
Durée : 10 jours
Distance globale :
94km
Dénivelées :
+6212m /
-5211m
Alti min/max : 14m/3039m
Carnet publié par Daffy06
le 11 oct. 2016
2462 lecteur(s)
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Vue d'ensemble
Le topo : Piton de la Fournaise (mise à jour : 11 oct. 2016)
Distance section :
13.8km
Dénivelées section :
+213m /
-272m
Section Alti min/max : 2298m/2442m
Le compte-rendu : Piton de la Fournaise (mise à jour : 11 oct. 2016)
Mardi 12 juillet 2016
Une nuit confortable, bien au chaud dans les sacs de couchage (pause « toilettes » de 5h du mat’ mise à part, car ayant un peu trop trainé dehors à profiter du panorama, et vu 1 étoile filante, j’étais un peu gelé en « rentrant »).
Vers 6h45, à travers la tente apparaissent les lueurs du lever de soleil…
La fanfare (moi) s’époumone alors : Tout le monde debout ! Le spectacle est au rendez-vous !!
3 mètres devant la tente, se trouve la falaise de l’enclos.
En face de nous le Piton de la Fournaise.
A notre droite la mer de nuages au-dessus de laquelle le rouge du soleil levant apparait.
Majestueux.
La force du vent étant incompatible avec la prise d’un petit déjeuner paisible, nous nous mettons en route presque immédiatement. On mangera plus tard.
On longe l’enclos Fouqué pendant 2/3 km, puis la piste du volcan (et ses nuages de poussière au passage des voitures *******), avant d’arriver au Pas de Bellecombe.
Au relais du volcan nous prenons un petit déjeuner avec pain au chocolat, pas bon mais contents quand même.
Pour optimiser le poids nous achetons l’eau pour la journée uniquement et prendrons le reste en redescendant.
La descente par les 603 marches de l’escalier des remparts est raide, mais la vue est belle, irréelle.
La traversée de l’enclos est jalonnée de marques blanches, parfois il s’agit de balises, parfois de mouchoirs.
La saleté est sidérante, tout au long de la partie « fréquentée » de notre traversée nous n’avons pas pu marcher 15 minutes sans trouver de mouchoir usagé par terre. Affligeant.
La montée vers le sommet est éreintante. Le sol se dérobe sous nos pas. C’est beau, mais c’est chaud
La vue sur le brûlé (coulée volcanique descendant jusqu’à l’océan, détruisant régulièrement la route côtière pourtant indispensable aux déplacements sur l’ile) est impressionnante.
Une fois tout en haut, nous (re)découvrons le cratère avec quelques fumerolles, inspirant, respirant, très grand.
Pour le retour nous devons faire marche arrière, le sentier permettant de finir la boucle sommitale ayant été détruit par une éruption récente.
La descente est difficile, le corps est soumis à rude épreuve depuis 3 jours et le poids des sacs en terrain instable n’arrange en rien la situation.
On arrive au relais du volcan 25 minutes trop tard pour acheter l’eau qui nous est indispensable.
Détour obligatoire donc par le gite le plus proche pour se ravitailler (un mal pour un bien dirait une certaine Isa S. et, je l’admets bien volontiers, moi aussi).
Nous y faisons le plein d’eau, et achetons un repas à emporter : le rougail saucisses dont on rêvait pendant la randonnée
Aujourd’hui la marche a été particulièrement longue (18/20 kilomètres pour 700mètres de dénivelé), la nuit tombe dans 30 minutes, on est éreintés et décidons de rester au gite pour la nuit.
Le lieu est agréable, propre, chauffé. La douche est froide mais on est habitués.
On profite du feu de bois et du canapé dans la salle commune pour rédiger quelques notes, lire un peu, revoir la carte. Détente et repos.
Il s’agit de petits dortoirs de 4 places, les deux jeunes partageant le nôtre sont très sympathiques et discrets.
Demain petit déj à 6h, puis direction la plaine des Cafres avec à terme le Piton des Neiges en ligne de mire.
Une nuit confortable, bien au chaud dans les sacs de couchage (pause « toilettes » de 5h du mat’ mise à part, car ayant un peu trop trainé dehors à profiter du panorama, et vu 1 étoile filante, j’étais un peu gelé en « rentrant »).
Vers 6h45, à travers la tente apparaissent les lueurs du lever de soleil…
La fanfare (moi) s’époumone alors : Tout le monde debout ! Le spectacle est au rendez-vous !!
3 mètres devant la tente, se trouve la falaise de l’enclos.
En face de nous le Piton de la Fournaise.
A notre droite la mer de nuages au-dessus de laquelle le rouge du soleil levant apparait.
Majestueux.
La force du vent étant incompatible avec la prise d’un petit déjeuner paisible, nous nous mettons en route presque immédiatement. On mangera plus tard.
On longe l’enclos Fouqué pendant 2/3 km, puis la piste du volcan (et ses nuages de poussière au passage des voitures *******), avant d’arriver au Pas de Bellecombe.
Au relais du volcan nous prenons un petit déjeuner avec pain au chocolat, pas bon mais contents quand même.
Pour optimiser le poids nous achetons l’eau pour la journée uniquement et prendrons le reste en redescendant.
La descente par les 603 marches de l’escalier des remparts est raide, mais la vue est belle, irréelle.
La traversée de l’enclos est jalonnée de marques blanches, parfois il s’agit de balises, parfois de mouchoirs.
La saleté est sidérante, tout au long de la partie « fréquentée » de notre traversée nous n’avons pas pu marcher 15 minutes sans trouver de mouchoir usagé par terre. Affligeant.
La montée vers le sommet est éreintante. Le sol se dérobe sous nos pas. C’est beau, mais c’est chaud
La vue sur le brûlé (coulée volcanique descendant jusqu’à l’océan, détruisant régulièrement la route côtière pourtant indispensable aux déplacements sur l’ile) est impressionnante.
Une fois tout en haut, nous (re)découvrons le cratère avec quelques fumerolles, inspirant, respirant, très grand.
Pour le retour nous devons faire marche arrière, le sentier permettant de finir la boucle sommitale ayant été détruit par une éruption récente.
La descente est difficile, le corps est soumis à rude épreuve depuis 3 jours et le poids des sacs en terrain instable n’arrange en rien la situation.
On arrive au relais du volcan 25 minutes trop tard pour acheter l’eau qui nous est indispensable.
Détour obligatoire donc par le gite le plus proche pour se ravitailler (un mal pour un bien dirait une certaine Isa S. et, je l’admets bien volontiers, moi aussi).
Nous y faisons le plein d’eau, et achetons un repas à emporter : le rougail saucisses dont on rêvait pendant la randonnée
Aujourd’hui la marche a été particulièrement longue (18/20 kilomètres pour 700mètres de dénivelé), la nuit tombe dans 30 minutes, on est éreintés et décidons de rester au gite pour la nuit.
Le lieu est agréable, propre, chauffé. La douche est froide mais on est habitués.
On profite du feu de bois et du canapé dans la salle commune pour rédiger quelques notes, lire un peu, revoir la carte. Détente et repos.
Il s’agit de petits dortoirs de 4 places, les deux jeunes partageant le nôtre sont très sympathiques et discrets.
Demain petit déj à 6h, puis direction la plaine des Cafres avec à terme le Piton des Neiges en ligne de mire.