Traversée des Alpes à Vélo : De Ljubjlana au Valais
Adeptes du vélo au quotidien, on avait envie d'un beau voyage à vélo cette année... Après quelques essais sur un week-end prolongé ou en multi activité vélo-ski ou vélo-grimpe, l'envie d'une belle traversée se faisait sentir. Et quoi de plus beau que les lacets d'un grand col des Alpes, les paysages de montagne au plus près des coups de pédales !! C'est tout naturellement qu'on se décide pour une traversée des Alpes et nous irons de son point de départ en Slovénie jusqu'au sources du Rhône... Enfin, si on y arrive !
Ce récit retranscrit nos notes prises au jour le jour lors ce superbe circuit à travers nos belles montagnes des Alpes. Bonne lecture !
Ce récit retranscrit nos notes prises au jour le jour lors ce superbe circuit à travers nos belles montagnes des Alpes. Bonne lecture !
randonnée/trek
vélo de randonnée
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Quand : 29/07/2019
Durée : 18 jours
Durée : 18 jours
Carnet publié par Geoff
le 29 août 2019
modifié le 04 janv. 2020
modifié le 04 janv. 2020
Mobilité douce
Précisions :
Voyage réalisé en mobilité douce !
Pour l'aller, nous sommes passé par Flixbus avec deux trajets : Chambéry - Genève et Genève Ljubljana. Compter 18h de trajet environ...
Attention toutefois, le tarif des vélos et tout sauf réglementé dès que vous...
Voyage réalisé en mobilité douce !
Pour l'aller, nous sommes passé par Flixbus avec deux trajets : Chambéry - Genève et Genève Ljubljana. Compter 18h de trajet environ...
Attention toutefois, le tarif des vélos et tout sauf réglementé dès que vous devez voyager avec vos vélos en soute. Les chauffeurs se sont des pourboires avec les billets que vous leurs donnez pour qu'ils acceptent vos vélo. Au final, nous avons eu à payer 60€ pour nos vélos alors que le service client nous avait indiqué 18€... Hummm étrange vous ne trouvez pas ?! Réclamation en cours de notre côté.
En Italie, nous avons pris le train entre Bolzano et Silandro. Super bien organisé le long de cette voie cyclable (Via Claudia Augusta) où tout est pensé pour les cyclotouristes !
En Suisse, nous avons pris le train entre Chur et Disentis où nous avons trouvé un wagon entier dédié aux vélos avec sangles et arceaux de fixation !
Enfin pour rentrer chez nous, entre Brig dans le Valais et Culoz avec un changement par Genève. Trajet rapide entre ces deux gares (4h30 avec des trains qui s’enchaînent bien !). Petit bémol à Culoz : Pas d'ascenseur ou de voie enterrée pour sortir des rails il faut passer par la passerelle... Nous avons discuté avec une habitante nous racontant que la SNCF ne veux pas investir le moindre centime dans cette gare alors qu'elle sert de nœud d'aiguillage entre Annecy, Aix-les-Bains et Lyon. On est en train de tuer le rail de proximité au profit de grand projets comme Lyon-Turin qui servira juste à une poignée de main entre politiciens...
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Vue d'ensemble
Le topo : J16 - 13/08 (mise à jour : 04 janv. 2020)
Description :
Morterartsch -> Julierpass -> Tiefelkastel
Le compte-rendu : J16 - 13/08 (mise à jour : 04 janv. 2020)
Tente humide pliée, nous sommes prêts à partir même si une dernière sardine ne veut vraiment pas quitter le sol de ce joli camping ! Nous commençons par une descente vers St Moritz et rejoignons la ville par des pistes cyclables agréables, ponctuées de gentils coup de culs à plus de 15% : plus adapté aux VTT électriques qu'aux cyclos ! La ville se reconnait à ses grands hôtels et à son beau lac.
Par peur de la foule, nous évitons le centre ville et filons à l'aide des pistes cyclables vers le début de la montée du col du jour. Petit arrêt au bord d'un nouveau lac dans une jolie ville et nous amorçons la montée. Je la crois à première vue ouverte uniquement au vélos mais erreur : ce n'est le cas que sur un court passage et ensuite nous retrouvons la route principale. Enfin, les voitures ne seront pas nombreuses aujourd'hui et la montée d'abord raide, s'adoucie par la suite. Je retrouve enfin des cuisses fonctionnelles et cela fait du bien. Par contre, un sacré vent de face, venu du nord et bien froid, calme nos hardeurs. Au col, les nuages s'accrochent au pentes si bien qu'on ne se voit presque plus ! Et c'est dur pour moi de ne pas savoir où est le col : je ne peux plus doser mon effort, me motiver... Mais finalement on tombe dessus plus rapidement que je l'imaginais. Du col, on n'en voit que le panneau : Julierpass (sûrement pour ça que les touristes en bus le prennent en photo, sinon je ne comprends vraiment pas...). Nous empilons toutes nos épaisseurs, polaires, doudounes, vestes et mitaines, tout en regardant les "vrais" cyclistes redescendre si peu habillés... Mais comment font-ils ?! 7°C au départ du Julierpass, la descente est froide, très froide et le vent nous glace les doigts. Au milieu, nous décidons de nous arrêter pour manger à l'abri du vent car nous n'avons rien avalé depuis le début de la montée. J'ai du mal à me réchauffer et seule la tisane y parviendra un peu.
Nous continuons la descente en gagnant des degrés à chaque mètre descendus, si bien que nous nous arrêtons le plus bas possible dans la vallée, dans le village de Tiefelkastel, dans un petit camping chez l'habitant (dans son jardin en réalité!). Des paysages magnifiques, verts, mais quel froid aujourd'hui !!
Par peur de la foule, nous évitons le centre ville et filons à l'aide des pistes cyclables vers le début de la montée du col du jour. Petit arrêt au bord d'un nouveau lac dans une jolie ville et nous amorçons la montée. Je la crois à première vue ouverte uniquement au vélos mais erreur : ce n'est le cas que sur un court passage et ensuite nous retrouvons la route principale. Enfin, les voitures ne seront pas nombreuses aujourd'hui et la montée d'abord raide, s'adoucie par la suite. Je retrouve enfin des cuisses fonctionnelles et cela fait du bien. Par contre, un sacré vent de face, venu du nord et bien froid, calme nos hardeurs. Au col, les nuages s'accrochent au pentes si bien qu'on ne se voit presque plus ! Et c'est dur pour moi de ne pas savoir où est le col : je ne peux plus doser mon effort, me motiver... Mais finalement on tombe dessus plus rapidement que je l'imaginais. Du col, on n'en voit que le panneau : Julierpass (sûrement pour ça que les touristes en bus le prennent en photo, sinon je ne comprends vraiment pas...). Nous empilons toutes nos épaisseurs, polaires, doudounes, vestes et mitaines, tout en regardant les "vrais" cyclistes redescendre si peu habillés... Mais comment font-ils ?! 7°C au départ du Julierpass, la descente est froide, très froide et le vent nous glace les doigts. Au milieu, nous décidons de nous arrêter pour manger à l'abri du vent car nous n'avons rien avalé depuis le début de la montée. J'ai du mal à me réchauffer et seule la tisane y parviendra un peu.
Nous continuons la descente en gagnant des degrés à chaque mètre descendus, si bien que nous nous arrêtons le plus bas possible dans la vallée, dans le village de Tiefelkastel, dans un petit camping chez l'habitant (dans son jardin en réalité!). Des paysages magnifiques, verts, mais quel froid aujourd'hui !!