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Une GTMC parmi d'autres

(réalisé)
On ne présente plus la Grande Traversée du Massif Central, cet itinéraire d'envergure parcouru et validé par de nombreux cyclistes avant moi, qui traverse des régions de France que je ne connais que trop peu. Une fenêtre météo douce et agréable en plein octobre et me voilà parti, au débotté, sur ses pistes, petites routes, et sentiers. 
gravel
Quand : 03/10/2023
Durée : 13 jours
Carnet publié par Anthony le 03 oct. 2024
modifié le 03 oct. 2024
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
Précisions : À l'aller : Gap-Valence en train direct. Il est possible d'aller jusqu'à Clermont en passant par Lyon. Au retour : Béziers-Marseille puis Marseille-Gap.
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Vue d'ensemble

Le compte-rendu : Volcans d'Auvergne (mise à jour : 03 oct. 2024)

Clermont-Ferrand. Le tracé de la GTMC est sous mes roues. Depuis quelques années, elle part du Morvan, bien plus au nord. Et elle termine toujours à Agde, sur les bords de la Méditerrannée. Une migration plein sud, que je prends en cours de route. Jusqu’où ? On verra bien. Ici, l’itinéraire commence par louvoyer entre des géants qui sommeillent depuis quelques millénaires : les Puys. Ces montagnes arrondies que je voulais (re)voir depuis tant d’années. Mon dernier passage dans le coin, plutôt furtif, remonte à une quinzaine d’années. Ils n’ont pas bougé, mais se font désirer : la GTMC, souvent en sous-bois, ne laisse que de courtes fenêtres pour les apercevoir. Mais des forêts comme ça, j’en veux plus souvent !
Quelques montées hardcore pour quitter Clermont.
Quelques montées hardcore pour quitter Clermont.
Les premiers Puys apparaissent.
Les premiers Puys apparaissent.
Puis le fameux Puy. De Dôme.
Puis le fameux Puy. De Dôme.
Petite pause chez des amis, au coeur de cette fabuleuse Auvergne. Sous le signe de la franche bonne humeur et de la bonne boustifaille. Je vous épargne les détails sur le fait qu’en même temps, je traîne une indigestion qui me terrasse le bide, mais pas mon appétit ! Pizza au four à bois, Saint Nectaire fermier, pompe aux pommes (version “healthy” de la pompe à la frangipane)… J’en bave à nouveau en écrivant ces lignes. Il a fallu de l’énergie pour quitter ce petit havre de paix et une si agréable compagnie.
Matinée sur les hauteurs de Murol.
Matinée sur les hauteurs de Murol.
Est-ce nécessaire de commenter ces paysages ? Clairement pas. En revanche, laissez-moi vous conter ma relation avec le beurre. J’ai appris, par mes hôtes, qu’une ferme plus ou moins sur mon chemin vend du beurre salé fabriqué dans le coin. Résultat : j’organise véritablement mon programme autour de cette “contrainte gustative”, en achetant du pain au dernier village avant d’entamer le détour (et ses 200 mètres de dénivelé). J’entre dans la ferme et je l’aperçois, là, devant moi. Mon précieux.
Un instant, j’essuie à nouveau ma bave.
15 minutes et une motte de beurre plus tard, le match est plié. 1500 calories, pur beurre. Vous ai-je déjà dit que je suis né à Brest, et que du kouign amann coule dans les veines ? Bon, je vais garder le Saint Nectaire pour plus tard du coup… Je devrais avoir de quoi tenir jusqu’au Cézallier.
Dinguerie.
Dinguerie.
Ensuite de grandes et belles pistes se déroulent...
Ensuite de grandes et belles pistes se déroulent...
Soyez attentifs.
Soyez attentifs.
Traversée de véhicules lents.
Traversée de véhicules lents.
Au loin, le Puy... de Sancy.
Au loin, le Puy... de Sancy.
Le Cézallier devant !
Le Cézallier devant !
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