West Coast trail - sentier de la Côte Ouest
Trek en famille sur le chemin côtier le plus connu de l'ile de Vancouver : 7 jours en autonomie le long du Pacifique de Bamfield à Port Renfrew. On y pense depuis deux ans, on s'entraine depuis le début de l'année, on le prépare depuis quinze jours.
Départ de Vancouver le 1er juin
Départ de Vancouver le 1er juin
When : 6/1/18
Length : 7 days
Length : 7 days
Guidebook created by Bill Bennett
on 27 May 2018
updated on 30 Jun 2018
updated on 30 Jun 2018
Eco travel
Details :
Il y a des bus de Victoria et de Nanaimo jusqu'à Port Renfrew. Le coût des billets est assez élevé.
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Global view
Guidebook : 1er jour - Pachena Bay à Michigan Creek (updated : 30 Jun 2018)
Description :
Le sentier de la Côte-Ouest est un parcours de 75 km tracé sur d’anciens chemins qu’empruntaient les Premières Nations pour faire des échanges et se déplacer. Il fut construit en 1907 pour faciliter le sauvetage et l'évacuation des naufragés le long de cette côte inhospitalière contribuant au triste "cimetière du Pacifique".
Report : 1er jour - Pachena Bay à Michigan Creek (updated : 30 Jun 2018)
Après avoir rejoint l’Ile de Vancouver le 1er juin par le ferry de Horseshoe Bay jusqu’à Nanaimo, nous traversons l’ile pour nous rendre au départ de la randonnée : Port Renfrew.
Premier choix à faire : la direction. Du nord au sud ou inversement, ce n’est pas tout à fait pareil.
Nous avons pris l'option de laisser la voiture à Port Renfrew pour prendre le bus vers Pachena Bay à côté de Bamfield, entrée nord du WCT et revenir à pied par le sentier.
Arrivé le 1er juin à Port Renfrew, il n’y a quasiment rien à part le bureau du Parc qui sert de point de départ et d’arrivée au sentier et jouxte le camping où nous montons les tentes sous la pluie… absente de Vancouver depuis un mois!
Premier choix à faire : la direction. Du nord au sud ou inversement, ce n’est pas tout à fait pareil.
Nous avons pris l'option de laisser la voiture à Port Renfrew pour prendre le bus vers Pachena Bay à côté de Bamfield, entrée nord du WCT et revenir à pied par le sentier.
Arrivé le 1er juin à Port Renfrew, il n’y a quasiment rien à part le bureau du Parc qui sert de point de départ et d’arrivée au sentier et jouxte le camping où nous montons les tentes sous la pluie… absente de Vancouver depuis un mois!
LE DEPART
Au matin, très tôt, il pleut toujours et nous levons le camp. Une des tentes est déplacée montée vers un abri côté de l’accueil afin de la replier au sec : vive les tentes autoportantes.
A huit heures, nous sommes prêts à monter dans le bus qui va nous transporter au nord : le voyage dure une heure et quart sur route et deux heures sur les routes en gravier plus ou moins défoncées. Nous sommes une douzaine, tous partants pour le sentier. Le conducteur est un vrai baroudeur, qui commente de temps en temps le paysage avec humour et nous montre au passage des élans d’Amérique (elks) qui regardent paisiblement passer le bus. Avant la fin de la matinée, la pluie s’arrête définitivement pour la journée.
Au matin, très tôt, il pleut toujours et nous levons le camp. Une des tentes est déplacée montée vers un abri côté de l’accueil afin de la replier au sec : vive les tentes autoportantes.
A huit heures, nous sommes prêts à monter dans le bus qui va nous transporter au nord : le voyage dure une heure et quart sur route et deux heures sur les routes en gravier plus ou moins défoncées. Nous sommes une douzaine, tous partants pour le sentier. Le conducteur est un vrai baroudeur, qui commente de temps en temps le paysage avec humour et nous montre au passage des élans d’Amérique (elks) qui regardent paisiblement passer le bus. Avant la fin de la matinée, la pluie s’arrête définitivement pour la journée.
Au terminus, nous sommes au bureau du nord et participons à la réunion d’information obligatoire pour obtenir le sésame et pouvoir entrer dans le parc. Tout est extrêmement réglementé.
Pour faire le Sentier de la Côte Ouest, il faut s’inscrire en ligne (et accessoirement payer le laissez-passer), donner la date de départ et le sens du trajet, avoir le permis de fréquentation nocturne du WCT, payer les traversiers au passage Nitinaht et à la rivière Gordon.
Une garde du parc nous détaille les dangers du parcours côtier, les précautions à prendre pour éviter tout soucis avec la faune, les risques liés aux marées et aux passages sur les rochers côtiers, les règles concernant l'environnement (les feux sont interdits sauf sur les plages, chacun emporte ses déchets). Il est interdit de pêcher, de prendre les coquillages... Tout est dit pour qu'il n'y ait aucun problème.
Avant le départ, le grand jeu consiste à procéder à la pesée des sacs : les nôtres font entre 13 et 16 kg. A 13 kg, on nous dit que ce n’est pas possible et qu’il manque quelque chose dans le sac. Mais non, il ne manquera rien dans les sacs, en dehors de la couche chaude que nous portons à ce moment : sept jours de nourriture, l’eau du jour, le réchaud, les tentes, les vêtements et le reste, tout est là, bien réparti entre les participants.
Le groupe d’infirmières dynamiques qui va nous accompagner toute la semaine porte des sacs approchant ou dépassant les 20 kg. Nous comprendrons plus tard la raison du surpoids.
Pour faire le Sentier de la Côte Ouest, il faut s’inscrire en ligne (et accessoirement payer le laissez-passer), donner la date de départ et le sens du trajet, avoir le permis de fréquentation nocturne du WCT, payer les traversiers au passage Nitinaht et à la rivière Gordon.
Une garde du parc nous détaille les dangers du parcours côtier, les précautions à prendre pour éviter tout soucis avec la faune, les risques liés aux marées et aux passages sur les rochers côtiers, les règles concernant l'environnement (les feux sont interdits sauf sur les plages, chacun emporte ses déchets). Il est interdit de pêcher, de prendre les coquillages... Tout est dit pour qu'il n'y ait aucun problème.
Avant le départ, le grand jeu consiste à procéder à la pesée des sacs : les nôtres font entre 13 et 16 kg. A 13 kg, on nous dit que ce n’est pas possible et qu’il manque quelque chose dans le sac. Mais non, il ne manquera rien dans les sacs, en dehors de la couche chaude que nous portons à ce moment : sept jours de nourriture, l’eau du jour, le réchaud, les tentes, les vêtements et le reste, tout est là, bien réparti entre les participants.
Le groupe d’infirmières dynamiques qui va nous accompagner toute la semaine porte des sacs approchant ou dépassant les 20 kg. Nous comprendrons plus tard la raison du surpoids.
À 14h30, la réunion d’information terminée, nous pouvons partir et il fait beau. La marée haute interdisant le bord de mer nous passons par la forêt, et dès les premiers 500 mètres, nous sommes vite dans l’ambiance car apparaissent déjà les premières échelles pour passer le ruisseau Clonard. Il y aura 5 séries d’échelles le premier jour. Nous en gravirons et descendrons beaucoup toute la semaine. Certes, le sentier est côtier, mais il alterne les passages en bord de mer et en forêt, où le franchissement des cours d’eau implique de descendre d’un côté et de monter de l’autre avec des passerelles au milieu.
La forêt pluviale de la côte Ouest est un écosystème extrêmement stable qui permet la croissance d’arbres gigantesques. Nous nous sentons bien petits sous ces végétaux qui peuvent atteindre plus de 60 mètres pour les sapins de Douglas. Certains ont plusieurs centaines d’années. Tout est très vert et la mousse est présente partout.
La trace est bien boueuse par endroit. Très vite, nous constatons qu’il est très difficile d’avancer en levant le sol des yeux car les pièges sont nombreux : trous, racines, troncs, pierres, dévers, ponton en bois, boue… Les parties plates sont très rares et courtes. Pour admirer le paysage, une seule solution : s’arrêter . Nous parcourons 2 km la première heure.
La rencontre avec les premiers marcheurs dans l’autre sens arrive très vite. Les échanges de saluts sont très amicaux, comme toujours au Canada.
La rencontre avec les premiers marcheurs dans l’autre sens arrive très vite. Les échanges de saluts sont très amicaux, comme toujours au Canada.
Nous croisons une très improbable carcasse de moto qui doit être là depuis très longtemps vu son état avancé de décomposition.
Nous passons au phare de la pointe Pachena, toujours en activité, apposons nos noms sur la liste des visiteurs, prenons le temps de regarder si des baleines passent sur l'océan et poursuivons notre route dans la forêt.
Nous arrivons au camp à 19 h 20 : 12 km parcourus en près de 5 heures. Nous ne sommes pas rapides et ça tombe bien, nous ne sommes pas pressés non plus. Tous les camps sont en bord de mer. Ils sont signalés par des bouées et autres flotteurs suspendus dans les arbres.
Le temps de trouver un emplacement disponible, monter les tentes, filtrer l’eau douce, se laver et nous préparons le repas dans le soleil couchant. Et puis dodo, bercés par le ressac.