N°14 : Chronique Vie Sauvage : traverser les cours d'eau
Inscription : 06/05/2006
Lieu : Chorges, Hautes-Alpes
Alexandre L. :
Chaque fois que je reçois CdA, je me rue sur la rubrique "survie" de David Manise, c'est ma préférée... Concernant le sujet délicat de la traversée de rivières, je vous propose un complément d'information. Je pratique le kayak, la descente de canyon et du trek depuis plusieurs années, et j'ai quelques points, peut-être utiles, à ajouter à cet article, déjà très complet. Ce sont des chose assez simples que j'ai pu appliquer lors de virées.
- De manière générale, en traversant seul un courant fort mais qui permet tout de même de rester debout, on peut être déséquilibré, malgré son bâton de marche ou sa canne improvisée, simplement parce qu'on ne regarde que là où on met les pieds et qu'on ne voit que de l'eau en déplacement... Par contre, en visant un point fixe sur la berge à atteindre, cet effet disparaît comme par enchantement!
- Toujours dans le même cas de la rivière qui "pousse" un peu trop à notre goût, mais qui permet toutefois de rester debout, on peut viser des contre-courants (appelés "stop" dans le milieu de l'eau vive), situés juste en aval d'éventuels rochers, même immergés. A cet endroit, qu'on détecte clairement si on prend la peine de "lire" les mouvements de l'eau, sa vitesse est nulle, et on trouvera là une "station intermédiaire" pour souffler un peu. Mais attention, par fortes eaux ou en crue, cet endroit peut devenir un piège, car le courant remonte vraiment fort et on se trouve pris dans un "rappel". Mais si on en est là, c'est un déjà peu tard, car on aura dû nager, sauter du bord ou pagayer sur une embarcation pour y arriver (un peu de bon sens...)
- Dans le cas d'une rivière qui a un peu trop de caractère pour certains membres d'un groupe, mais pas pour d'autres, on peut créer une "colonne" de trekkeurs, parallèle au sens du courant, et qui va se déplacer latéralement, toujours en regardant en amont. C'est un peu comme une chenille, beaucoup de pieds au fond de l'eau pour une seule personne soumise à la force du courant. En mettant le trekkeur le plus lourd (ou le plus grand) en amont, les autres membres du groupe restent "à l'abri" du premier, en le soutenant en même temps. Il est mieux de n'utiliser qu'un bâton chacun, histoire de garder une main libre pour retenir le collègue en amont.
C'est vrai, c'est toujours Averell Dalton qui ramasse... Quand à Joe, il sera peut-être mieux protégé au milieu de la colonne plutôt qu'en queue. Mais, cette fois-ci, c'est Averell qui donnera les ordres en rythmant le déplacement latéral, afin que tout le groupe reste aligné.
Bravo à toute l'équipe pour votre superbe revue, et Merci de nous aider à vivre nos rêves...
Alexandre
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Au printemps dernier, avec Vé (ma douce et tendre depuis bientôt 39 ans ), sur le Mare a Mare, nous avions un "petit gué" à traverser. Manque de chance, après des pluies torrentielles depuis plusieurs jours (des voitures ont été noyées dans les rues d'Ajaccio), le dit gué était peu accueillant . J'ai passé une bonne demi-heure à chercher un endroit plausible. En fin de compte, c'était encore celui sur le chemin qui était le moins dangereux. Je suis passé seul, avec mon sac et un bâton de marche, avec de l'eau (rapide ) jusqu'à la taille, je suis revenu chercher le sac de Vé, que j'ai apporté de l'autre côté, puis troisième passage pour ne pas repartir en solo ...
Elle avait avec le courant de l'eau jusqu'au cou ou presque. J'ai bien regretté de ne pas avoir une corde d'assurance ...
D'autres randonneurs, que nous avons rencontré plus tard, avaient rebroussé chemin.
En hiver, c'eut été la seule solution ...
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Vous connaissez la chanson "Jusqu'à la ceinture" de Graeme Allwright ?
Mais si vous connaissez sûrement ...
(Et encore plus rien à voir, mais du même artiste et de circonstance.
À faire découvrir à vos enfant en même temps qu'un mot que je trouve très beau "Tintinabuller"
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Rien à voir pour apporter de l'eau au moulin (si je peux me permettre) de ce post mais le message de MAD me fait penser à une chanson d'un artiste et grand voyageur que j'adore.
Vous connaissez la chanson "Jusqu'à la ceinture" de Graeme Allwright ?
YES !
Merci Alex, ça me rappelle des temps lointains !
J'adorais G.A., et j'ai été bien content de le réentendre, même si ni Vé ni moi ne gardons un souvenir horrible de ce gué - juste amusé
Et Flo, non, le capitaine de la chanson ce n'était pas moi, j'ai un alibi béton : en 1942 j'avais -10 ans !
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Il faut lire la chronique avec ça en musique de fond, ça met dans l'ambiance.
La morale s'applique pas mal à la société de conso et de production : toujours en avant, toujours en avant, glou glou...
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Inscription : 06/05/2006
Lieu : Chorges, Hautes-Alpes
En parlant de rajeunir, je l'ai encore vu en concert le mois dernier.
À 82 ans il fait encore des concerts de plus de deux heures.
La forme le papi.
Bon on s'éloigne un peu du sujet initial.
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Le sommaire complet de Carnets d'Aventures n°14
/sommaires/carnets-daventures-n-14.html
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