Accident Mortel en Kayak sur le Cher
Inscription : 25/03/2007
Lieu : Chateaudun - vallée du Loir
Cet accident est très malheureux. Il s'agit probablement d'un accident dans "un rappel" (attendre cependant l'enquête). Si tel est le cas, il s'agit d'un accident par méconnaissance de l'environnement aquatique lié à une location à la journée plus qu'à une pratique plus régulière. Il faut une réel réflexion pour limiter ce genre d'accident, de la pédagogie.
Tristesse pour la famille
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commune de Larche, un portage fastidieux alors qu'à peu de frais il serait possible de créer une glissière (au fond a gauche, fort rappel)
commune d'Aubas, le portage prévu est particulièrement dangereux par absence d'un minimum d'entretien, voir la passerelle!! (préférer le système D et porter à droite par dessus la passe à poissons)
l'escalier trop étroit oblige à porter sur champ
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Inscription : 25/03/2007
Lieu : Chateaudun - vallée du Loir
2eme article sur Blois.maville.com
Merci Alain2 d'avoir rectifié le lien, j'avais posté un peu vite sans me relire.
Du coup j'ai retiré le lien erroné de mon premier post.
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Inscription : 17/12/2006
Lieu : Sud du Loir et Cher
Accident doublement tragique ; je pense à la famille et aux amis des victimes ...
Le deuxième article de la NR est déplorable .... Dans ce quotidien , on est maintenant habitué à y lire n'importe quoi , mais lorsqu'il s'agit de la sécurité , il serait préférable de ne pas écrire n'importe quoi ... même sous le couvert d'un "professionnel"
"La pratique du canoë-kayak est moins dangereuse en Loire que sur le Cher"
Cette affirmation est sans aucun fondement : un rappel (souvent derrière un barrage) est dangereux sur TOUTES les rivières ou fleuves. Comme bateau de sécurité , jai déjà participé à un sauvetage sous le vieux pont de pierre de Blois au cours d'une descente 1000 pagaies. Le plan de la descente était affiché au départ , le chenal était balisé avec des banderoles , une grande flèche de signalisation et une embarcation (la mienne) en amont du pont pour confirmer l'arche à emprunter. Malgré toutes ces précautions , une embarcation a volontairement bifurqué vers l'arche barrée "pour faire de l'eau vive" au dire du participant qui n'avait que très peu d'expérience. Bien que n'étant pas très impressionnant , ce passage est à risque : un gros remous à contribué au chavirage de l'embarcation et les deux passagers se sont retrouvés éjectés dans le remous ! (la Loire est tumultueuse sous les ponts) Le sauvetage s'est assez bien passé : j'ai embarqué un passager que j'ai obligé à s'asseoir au fond du canoë (comme nous étions déjà deux pagayeurs , il voulait s'installer sur la barre de portage !
Pour le deuxième naufragé , il avait tenté à plusieurs reprises de grimper sur l'arrière du kayak (deuxième embarcation de sécurité) plutôt que de s'accrocher à la poignée arrière et se laisser remorquer comme on le lui demandait ... il avait même été nécessaire de le menacer avec la pagaie !
"... sur le Cher, les barrages restent nombreux" Il serait plus honnête de préciser "sur le Cher canalisé" donc après St Aignan sur Cher.
"Les barrages des centrales nucléaires sur la Loire sont extrêmement bien balisés"
Sur nos routes aussi , il y a une signalisation , il y a pourtant des stops et des feux rouges grillés , des lignes continues franchies ... et des excès de vitesse ! En recherchant sur la NR , on y retrouverait un article décrivant la tentative (volontaire) de franchissement du barrage de la centrale de St Laurent par un radeau ; le sauvetage effectué par les pompiers avait été assez risqué.
Je suis tout à fait pour une mise en place et l'entretien d'une signalisation des barrages et des portages sur le Cher comme sur les autres rivières. J'encourage les loueurs à bien informer ses clients des particularités de la descente , barrages , obstacles , de fournir un plan simple du parcours avec les consignes de sécurité adaptées. Comme je navigue beaucoup sur le Cher -surtout non canalisé- je sais que la plupart des loueurs sont très consciencieux , mais j'ai déjà rencontré des clients d'un loueur qui manquaient plutôt d'informations indispensables pour effectuer une descente qui ne leur laisserait que des bons souvenirs.
Je joins 3 photos pour bien montrer ce qu'il ne faut JAMAIS faire sur ces barrages qui semblent inoffensifs aux débutants: j'étais avec un loueur professionnel qui déplorait ce comportement irresponsable lorsque j'ai pris ces photos.
Bonnes descentes , prudence à tous .
Claude
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- pourquoi tu montres les photos de gens très joyeux qui font ce qu'il ne faut pas faire.
(pas très pédagogique)
- la remarque sur les gilets...
Les rappels, c'est dangereux, et c'est souvent sur des rivières qui ne paient pas de mine.
Gilles
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Pour savoir s’il s’agit d’un rappel : Lancer une grosse branche. Si celle-ci tourne au pied de la chute, c’est un rappel. Donc vigilance accrue ou portage de l’embarcation qui est la solution la plus sûre.
Si vous êtes tombés dans un rappel, une solution pour s’en sortir sans aide extérieure est de plonger au fond : Il existe un courant qui peut vous aider à sortir.
http://www.canoekayak-gesn.fr/spip.php?article167
Mouvement d'eau présent au pied de certains seuils, chutes ou rupture de pente, qui provoque en surface et sur une certaine profondeur, un courant vers l'amont.L'eau est très émulsionnée par de fines bulles d'air; Elle est blanche et n'a pas de portance( pas d'appuis).(la densité de l'eau est divisée par 2) L'importance du rappel est dû à la forme du fond et au débit de la rivière et non à la hauteur du seuil.
La visualisation d'une eau très brassée en air, blanchie, du genre aspirine effervescent à la réception indique, même sans la présence flagrante d'un ressac, le rappel.
http://membres.multimania.fr/bignoncanoe/grille_esquimautage.htm
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Je ne comprends pas...
- pourquoi tu montres les photos de gens très joyeux qui font ce qu'il ne faut pas faire.
(pas très pédagogique)
- la remarque sur les gilets...
Les rappels, c'est dangereux, et c'est souvent sur des rivières qui ne paient pas de mine.
Gilles
Comme le dit Claude, il a posté ces photos pour montrer ce qu'il ne FAUT PAS faire. On voit d'ailleurs l'insouciance toute relative sur leurs visages.
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La visualisation d'une eau très brassée en air, blanchie, du genre aspirine effervescent à la réception indique, même sans la présence flagrante d'un ressac, le rappel.
C'est vrai. Si des bulles remontent en surface c'est un bon indicateur. Mais attention, il n'y en a pas forcément. Le rappel peut être lisse, sans émulsion.
Bien sûr ces accidents sont tristes. Mais on ne peut pas faire n'importe quoi quand on pratique en plein air. Et malheureusement, ces accidents surviennent généralement avec des novices, mal renseignés, inconscients des dangers. C'est fort regrettable. Ces accidents n'arrivent jamais avec des kayakistes de club qui connaissent bien ce danger et les autres et savent les reconnaître même sur un parcours inconnu.
Je ne jèterais pas la pierre aux pouvoirs publics qui ne balisent pas tout pour la sécurité des gens.
Une rivière est un espace naturel et doit le rester, où, comme en montagne, en mer, en forêt, dans une grotte, en falaise, dans les airs... les risques mortels sont réels mais souvent évitables.
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@jak91
ils sont sympas vos gilets de sauvetage pour le franchissement un peu acrobatique de ce barrage.
Je ne comprend pas ta remarque , n'as tu pas mélangé les textes, et les pseudos?
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mis à jour le 26 juin 2010
Inscription : 05/06/2009
premier dimanche ensoleillé de l'année.
Une bande de copains louent des kayak sit on top sur un bief qui se termine avec un déversoir mais avec des toboggans de franchissement.
Le premier K2 passe correctement. Le second n'arrive pas à s'engager dans le toboggan, il est aspiré par le courant.
le premier k2 s'approche du rappel pour tenter d'aider . le passager avant tombe et se noie aussi.
Bilan 3 morts. Abandon de la randonnée d'inauguration des toboggans prévue en juillet.
Les rappels sont artificiels sur les rivières canalisées et existent en rivière naturelle. les premiers seraient les pires car c'est là qu'il y des loueurs.
Le danger ne se voit pas en arrivant en amont. il ne s'entend pas forcément. A l'approche du barrage le fond remonte et le courant s'accroit brutalement.
Les loueurs sur de tels plans d'eau doivent insister sur la mise en garde.
Pagayer sur le bief est à la portée des néophytes
Se sortir d'un rappel ne s'improvise pas. il faut quitter son gilet(!) et nager au fond vers le bord où on peut espérer une baisse de pression.
Sauver quelqu'un pris dans le rappel se fait à 3 personne au moins. Elle doivent être sur place à l'avance!
Un sauveteur amarré à une corde à la ceinture est saute sur le malheureux, l'agrippe. Les deux autre sauveteurs ayant passé la corde derrière un arbre sont prêt à remonter les 2 personnes d'eau.
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Je ne comprends pas...
- pourquoi tu montres les photos de gens très joyeux qui font ce qu'il ne faut pas faire.
(pas très pédagogique)
- la remarque sur les gilets...
L'absence de gilet dans ces conditions n'est pas non plus pédagogique.
Des images du barrage mortel dans le reportage de france3
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[
Je ne jèterais pas la pierre aux pouvoirs publics qui ne balisent pas tout pour la sécurité des gens.
Une rivière est un espace naturel et doit le rester, où, comme en montagne, en mer, en forêt, dans une grotte, en falaise, dans les airs... les risques mortels sont réels mais souvent évitables.
Devant un tel drame, il est sain que chacun soit révolté et ait un sentiment d'injustice.
Injustice pour laquelle, on a tendance à chercher des responsables (et à éviter que de tels accidents se reproduisent).
Il est humain de chercher les responsables, ailleurs que dans l'attitude des victimes qui ont payé si cher leur imprudence, et les professionnels - loueurs -, pouvoirs publics secours parfois,,... sont comme souvent montrer du doigt. Mais s'il convient d'aider les amateurs de sport en plein air dans leur pratique, il ya des limites à l'encadrement et à l'assistanat qu'on peut (et doit ? )apporter.
Je suis plutôt de l'avis d'Ansrick, à la différence près, que je trouverais normal de baliser les dangers sur les cours d'eau en relation avec des barrages et autres ouvrages humains (et dans cet accident c'est le cas), alors que pour les obstacles naturels je rejoins l'opinion d'Ansrick.
A notre niveau, que peut-on faire en dehors de donner des conseils avisés. Pour ma part je pratique trés peu la riviére et je remercie ceux qui la connaissent de me faire part dans ce sujet de leur expérience et ai une question : si par mégarde je me retrouve embarqué vers ce, qu'à partir de ce que vous avez dit, je considére, comme un rappel :ne pouvant éviter le piège, est ce que la meilleure chose à faire dans les derniéres secondes est de lever mon gilet (en dehors de maintenir mon embarcation le plus droite et en ligne possible)?
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Il se crée naturellement sur les rivières sportives, où les seuils sont marqués, et où le dénivelé est conséquent.
C'est le terrain de jeu des kayakistes de rivières, où le rappel est le principal ennemi (mais pas le seul...).
En général, ces groupes évoluent de façon organisée et savent (collectivement, ou au moins en partie) analyser, sécuriser et passer ou porter un rappel.
Néanmoins, personne n'est à l'abris d'une petite rivière de classe II, où on navigue à vue, et où on ne soupçonne pas le rappel dont le premier va faire les frais...
C'est encore arrivé au printemps sur un affluent du verdon : l'Asse.
Voir le récit de Joha sur : http://www.eauxvives.org/forum/topic-t23515.html
Mais la plupart des accidents sur les rappels ont lieu sur des ouvrages artificiels.
En effet, sur la plupart des barrages, on casse la vitesse de l'eau en lui donnant une grosse vitesse verticale, qui, en formant un rappel, arrête complétement le mouvement d'eau en aval... en créant un piège mortel.
Le problème est que tous ces ouvrages prennent place sur des rivières tranquilles n'exigeant pas un gros bagage technique, ou la danger mortel côtoie le petit parcours sympa, à quelques mètres...
Depuis quelques centaines d'années, l'homme crée des pièges mortels pour simplifier ses constructions.
Un peu comme si, en montagne, pour ralentir les avalanches, on faisait de grand trous, garnis de pieux bien aiguisés, en se disant que les gens n'avaient qu'à faire attention.
Ou encore qu'en forêt, au milieu d'un joli parcours de vélo, on disposait volontairement des trous cachés, ou je ne sais quel artifice mortel.
Voilà la situation. Ces barrages sont là, innnombrables. Il faut faire avec.
Construits le plus souvent à une époque ou le loisir nautique n'existait pas.
Ils sont maintenant à prendre en compte dans tout déplacement en eau douce,
et prélevent chaque année leur quota de pagayeurs...
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Pierre83
Qui n'a jamais vu des ballons de foot danser la carmagnole en bas d'une chute ? = dans le rappel. Les ballons seront encore là à votre prochain passage, dans deux semaine.
J'ai été kayakiste, compétiteur, moniteur en club et guide de raft. Je veux dire par-là que de la sécu en rivière, j'en ai pratiqué beaucoup.
Je me suis déjà fait prendre dans des rappels, souvent, c'est normal et on arrive quasiment tout le temps à s'en sortir seul (on les provoque même pour faire des figures de freestyle), soit encore dans le bateau, soit à la nage (sorti du bateau).
Mais parfois on n'y arrive pas et ça fait flipper. Dans ces cas-là, j'ai toujours été content de savoir deux (plutôt trois) copains là, en aval du saut, exprès en sécu, l'un arnaché à son gilet qui me saute dessus et me sors, l'autre au bord en bout de corde et qui nous tire tous les deux (comme l'explique Gruuz)
Un sauveteur amarré à une corde à la ceinture est saute sur le malheureux, l'agrippe. Les deux autre sauveteurs ayant passé la corde derrière un arbre sont prêt à remonter les 2 personnes d'eau.
En revanche, si tu es seul, t'as plutôt intérêt à ne pas tomber dedans. Je parle d'un gros rappel, puissant.
On dit en effet qu'en dernier recours on devrait passer par le fond, sous le rappel, avec l'aide du courant puissant de la chute.
Une échappatoire se présente parfois sur les côtés : branches, rochers, piliers accessibles à la main, pointe de bateau... et c'est souvent par là qu'on arrive le mieux à en sortir quand on est encore en bateau (sur les rappels naturels, car quand c'est un mur qui fait office de côté, c'est foutu).
Je pense que, connaissant cette théorie, je chercherais finalement à passer par le fond, en gardant mon gilet (avant de recommencer sans lui).
C'est à dire qu'avec le max d'air dans les poumons, je reviendrais au pied de la chute et chercherais à prendre un bon paquet d'eau sur la tronche pour être enfoncé et nager avec le courant contre le lit de la rivière.
Mais j'imagine que dans les turbulences puissantes de l'eau, tu ne sais plus où tu es (il suffit de pas grand chose pour être déboussolé).
Et puis attention aux fonds des rivières, près d'obstacles : il peut y avoir des ferrailles, branches qui pourraient nous bloquer sous l'eau.
Avant d'en arriver là, comme le rappelle Pierre83, quand on sent qu'on n'échappera pas à l'aspiration de la chute, on cherche effectivement à :
maintenir mon embarcation le plus droite et en ligne possible
, ça veut dire dans le sens du courant de manière à "percer" le rappel et non pas s'y faire bloquer,
- prendre un max de vitesse vers l'aval avant la chute (qu'on soit en marche avant ou en arrière ; surtout ne pas chercher à faire demi-tour au dernier moment au risque de se mettre en travers, ce qui augmente le résistance à l'eau et nous bloque dans le rappel),
- surtout pagayer puissamment en réception de saut pour tenter de se dégager du rappel ; aller chercher l'eau loin devant, derrière le rouleau du rappel, là où elle ne revient pas au pied de la chute,
- se pencher en arrière pour dégager l'avant et tenter de passer par dessus le rappel (attention en bateau souple de ne pas tomber à l'eau).
Quant à quitter le gilet... Il serait bien intéressant d'avoir l'expérience de quelqu'un l'ayant fait. Je me suis toujours demandé si quelqu'un l'avait déjà vu faire !
Quitter son gilet est vraiment la dernière chose à faire en rivière. Mais quand la dernière chose se présente finalement...
M'est avis qu'il est préférable de garder son gilet le plus longtemps possible, quitte à boire quelques fois la tasse.
Attention : le rappel n'est pas le seul danger "invisible" pour le débutant. La cravate, le drossage, le pied coincé par des cailloux au fond de l'eau... ne sont pas des mythes et tuent des kayakistes, pas forcément imprudents.
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Inscription : 17/12/2006
Lieu : Sud du Loir et Cher
Claude
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Quant à quitter le gilet... Il serait bien intéressant d'avoir l'expérience de quelqu'un l'ayant fait. Je me suis toujours demandé si quelqu'un l'avait déjà vu faire !
Quitter son gilet est vraiment la dernière chose à faire en rivière. Mais quand la dernière chose se présente finalement...
.
sur les 3 personnes dans le rappel la seule qui a sauvé sa peau c'est celle qui a quitté son gilet .
"Ce sont ces trois personnes qui ont été happées dans le tourbillon derrière l'ouvrage. La première, qui a eu le réflexe de se libérer de son gilet de flottaison, a pu s'extraire du piège et a eu la vie sauve, même si elle était en état d'hypothermie à l'arrivée des secours. »"
http://www.lanouvellerepublique.fr/ACTUALITE/Faits-Divers/24-Heures/Un-accident-regrettable-imprevisible
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je voulais simplement écrire que dans le type de manœuvre comme sur la 4eme photo (le passage en équilibre sur le muret ) nécessite le port du gilet de sauvetage.
Il est courant de glisser sur l'herbe ou de déraper du muret et de se retrouver dans l'eau.
En plus un bon gilet permet de protéger le buste des différends coups possible.
pour moi c'est une situation ou le port du gilet est aussi OBLIGATOIRE que sur l'eau. mais je sais que la vie sans risque est bien fade, mais seulement après l'accident que l'on découvre que la fadeur c'est quand même du gout.
Pour ce qui concerne les rappels, c'est une situation toujours ambigüe : la rivière devient enfin intéressante, il se passe quelque chose, les non-initiés ne voient pas le danger donc on attrape la réputation d'un empêcheur de s'amuser en interdisant le passage en live et dans le canoë.
ps : j'ai lu que le coefficient de glisse de l'herbe mouillée est identique à celui de la neige, quelqu'un peut il me le confirmer ?
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http://www.youtube.com/watch?v=xE5N52V3IRk
ça se passe sur le Travo, en Corse.
Une équipe compétente qui se fait surprendre.
Un seuil qui ne paie pas de mine, pas trop bruyant...
Une sécu difficile à mettre en place car pas de berge assez proche en aval.
On voit bien que le nageur ne peut pas bien respirer,
et que ses collègues sont assez impuissants pour l'aider.
Les secondes sont longues...
Ceci est un rappel naturel.
On en construit de bien plus efficaces et plus discrets.
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La première, qui a eu le réflexe de se libérer de son gilet de flottaison,
Sait-on qu'il a retiré son gilet à dessein ou ne l'avait-il tout simplement pas sur le dos, ou mal attaché ?
En tous cas, ça pourrait prouver que c'est une solution efficace.
Attention quand-même avant de faire ça.
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Bien triste nouvelle.
C'est un peu le même problème qu'en canyon, sur certaine chute, il vaut parfois mieux faire un rappel plutot que de sauter dans le bouillon.
Mais dans les tobbogans, ce qui permet de sortir, c'est le fait de passer au fond et de pouvoir remonter hors du tourbillon.
Vu que je vais me lancer dans le canoë cette année, je prendrais en compte ces conseils.
Koda
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@jack91
je voulais simplement écrire que dans le type de manœuvre comme sur la 4eme photo (le passage en équilibre sur le muret ) nécessite le port du gilet de sauvetage.
Il est courant de glisser sur l'herbe ou de déraper du muret et de se retrouver dans l'eau.
En plus un bon gilet permet de protéger le buste des différends coups possible.
pour moi c'est une situation ou le port du gilet est aussi OBLIGATOIRE que sur l'eau. mais je sais que la vie sans risque est bien fade, mais seulement après l'accident que l'on découvre que la fadeur c'est quand même du gout.
Pour ce qui concerne les rappels, c'est une situation toujours ambigüe : la rivière devient enfin intéressante, il se passe quelque chose, les non-initiés ne voient pas le danger donc on attrape la réputation d'un empêcheur de s'amuser en interdisant le passage en live et dans le canoë.
ps : j'ai lu que le coefficient de glisse de l'herbe mouillée est identique à celui de la neige, quelqu'un peut il me le confirmer ?
bonsoir philou , ta remarque me laisse à penser que tu n'as pas du faire beaucoup de portage ! sinon tu saurais pourquoi le port d'un gilet est particulierement inconfortable pour la manutention de tout le matériel .
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ta remarque me laisse à penser que tu n'as pas du faire beaucoup de portage
je ne sais pas si j'en ai fait beaucoup, je n'ai jamais compté, mais à chaque fois je trouvais que c'était un de trop !
le probléme de la sécurité c'est qu'elle génère justement de l'inconfort et pas que dans le kayak, il suffit de se rappeller les résistances pour faire admettre les casques sur les chantiers, le port de la ceinture de sécurité, de la veste fluo en vélo etc...
D'autre part il y a maintenant des aides à la flottaison qui sont bien adaptés à pas mal de manoeuvre, mais je persiste à dire que dans la situation illustrée dans la photo, le passage de l'écluse, si j'avais été en charge ou présent sur cette sortie, j'aurai demandé le port du gilet pendant la manoeuvre.
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En règle générale, mieux vaut ne pas le quitter, son gilet. C'est probablement ce que Philou signifiait pour certains kayakistes moins expérimentés et qui verraient cette photo.
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Salut
Bien triste nouvelle.
C'est un peu le même problème qu'en canyon, sur certaine chute, il vaut parfois mieux faire un rappel plutot que de sauter dans le bouillon.
Koda
Pour lever l'ambiguïté du synonyme, je suppose Koda que tu parles de "descente en rappel" avec une corde , technique d'escalade.
Ce que j'ai pu dire sur le rappel n'est que théorie lue ou entendue en formation, je n'ai jamais été pris dans un rappel mais j'ai retenu que c'est la seule situation où l'aide à la flottabilité est à ôter. Elle rend difficile l'évasion par le fond.
J'insiste sur le rôle des loueurs car ils ont à faire à des rameurs occasionnels. Dans ce cas c'était des motards. Et la presse indique même qu'il n'a pas observé la consigne de débarquer et porter.
Il se sentait peut être supérieur aux autres et ne voulait pas passer pour un froussard devant ses collègues. Enfin j'interprète mais j'ai souvent vu ce comportement de la part d'hommes immatures. C'est parfois le mien.
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