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Vos récits de voyages 4

Miti dans les îles de la Colombie

mititou - 30 oct. 2010
mis à jour le 22 mai 2018
1 messages
Nous sommes une famille composée de David le capitaine, Valérie la maman, Bastien et Morgan les deux pirates du bord de 7 et 10 ans. Nous naviguons depuis trois ans autour de l’Atlantique sur MITI notre voilier.
site : Modération site hs

Iles de la Colombie

Nous sommes surpris par la beauté de Providencia une île montagneuse. Un vrai paysage de carte postale seulement entaché par les formalités d’entrée ou du moins leurs coûts ! Je crois que ce sont les plus onéreuses pour nous depuis notre départ de France, mais qu’importe, même si c’est une île, elle fait partie de la Colombie, de l’Amérique, le troisième continent que MITI approche.


vue de Providencia depuis MITI

Des amis arrivés avant nous, nous servent de guide et nous partons pour un tour de l’île. « Comment ça, nous ne pouvons pas faire le tour de l’île ? » « Ben, oui, c’est la migration des crabes alors la nuit et le matin la route ouest est coupée ! » nous explique le chauffeur. Le tour de l’île par l’unique route est rapide car l’île est petite.

Le seul bus de l’île


plage du sud de l’île

Un arrêt sur une plage du sud parmi les palmiers, un resto, baignade, serions-nous en vacances ? L’après-midi, retour. Le chauffeur ralentit puis s’arrête. Aucun passager ne monte, aucun ne descend. Pourquoi s’arrête-t-il ? Une voisine nous explique qu’il s’arrête pour que nous voyions les milliers de crabes dans chaque interstice de la paroi rocheuse. Merci chauffeur.

Aujourd’hui pas de pèche

Nous goûtons pleinement de cette nouvelle liberté depuis que l’école a disparu de notre planning. La plage, le village, un tour de trottinette sur la promenade, le "malecon", un tour chez le poissonnier, celui sous le bateau, la vie s’écoule rapidement.

Santa Isabel

Maintenant il pleut, il est vrai que nous sommes en début de la saison des pluies. Demain nous chercherons à monter sur Santa Catalina l’île du pirate pour avoir une jolie vue sur le mouillage.

Isla Catalina

Le lendemain, notre équipée sauvage s’ébranle. Nous cherchons un chemin, demandons. Les réponses sont imprécises, depuis le dernier cyclone, personne n’est plus montée, le chemin a peut-être disparu.

Iguane

Machette à la main nous commençons notre progression. Le chemin disparaît en effet, la marche est beaucoup plus pénible, la sueur perle sur nos visages et les fourmis venues du Nicaragua nous infligent de cuisantes morsures.

« Et si on retournait à la plage ou si on mangeait une glace, ça ne vous dit pas ? » Retour.

Le chemin qui va bientôt disparaître

Nous n’irons donc pas faire de photo sur la colline. La colline repère de Morgan le Pirate. Il nous reste que la tête de Morgan pour nous consoler. C’est un rocher dons l’érosion a façonné les traits d’un visage. Nous comparons avec notre Morgan á nous. A part l’air méchant, pas de ressemblance !

Morgan head

repère de pirates

Nos amis repartent, rendez-vous sur San Andres. Nous restons et profitons de l’onde tropicale pour faire le plein d’eau et d’électricité. La machine à laver rattrape son retard. Nous mettons de l’ordre. Un petit tour sur le voilier polyglotte voisin, France, Australie, Angleterre, Ireland, Espagne, Dubaï…et Colombie de quoi échanger dans trois langues ! Même pas mal à la tête. De toute façon, l’objectif c’est de discuter, pas de faire de nous des académiciens, Ca c’est sur !


Nous repartons en direction de San Andres qui est située plus au sud á une soixantaine de milles, soit environ une centaine de kilomètres. La navigation avec vent et houle de travers s’effectue á plus de six nœuds (10 Km/h) entre les grains. Une fois devant, une fois derrière ces cellules orageuses finissent par mouiller MITI et son équipage. Qu’importe, nous arrivons enfin et empruntons le long chenal d’entrée qui nous ramène devant la ville.

Bastien, Morgan et une visite trop rare á notre goût

Au première abord nous ne pouvons pas dire que l´île nous ait envahit par sa beauté. Les immeubles qui se dessinaient au loin n´était d´ailleurs pas très engageant. Nous les cages á lapins ce n´est pas notre tripe. Mais á y regarder de plus prêt ce p´tit coin devient un vrai petit paradis. C´est vrai, c´est la ville, mais avec ses avantages : les magasins leurs choix et leurs clim qui vous rafraîchissent tellement il fait chaud dehors. Rien que pour cela avec Nicole une amie de voilier, nous refaisions un p´tit tour pour améliorer l´ordinaire !

Les gens y sont charmants, on se sent chez soi á déambuler comme cela dans les rues. L´espagnol envahit nos têtes. Même si pour nous faire plaisir les gens nous parlent en anglais. Notre plaisir est encore plus grand de leur répondre en espagnol.

Morgan et une raie

Coté campagne il y a la barrière de corail avec ses raies qui vous rejoignent dans un ballet voluptueux. Elles sont tellement habituées á la présence des touristes qu´elles vous approchent gentiment á vous toucher. C´est un vrai délice de les observer. Mais pas de trop prêt quand même, j´ai la frousse des aiguillons moi !

Raie patenague

Puis il y a les copains, ceux d´avant et les nouveaux, avec qui vous partez en expédition pendant deux jours. Mais deux jours oú vous quittez votre mouillage confortable qui ne bouge pas d´un pouce. Pour un autre mouillage qui certes est magnifique, paradisiaque, inoubliable, mais ou cela bouge tellement que vous avez le mal de mer au levé, au repas et au couché. Mais comme dit Nicole d´ANEGADA cela se mérite les endroits paradisiaques ! mouais eh bien moi j´préfére mon coin tranquille avec mes immeubles nah ! J´aime pas le mal de mer ! Bon j´arrête de faire mon schtroumf grognon.

Cayo Bolivar

Sous la surface de l’eau

Les hommes quand á eux continuent de s´adonner à leur sport préféré : la pêche sous-marine. Mais la présence des requins citron les font déserter les coraux. Ce n’est pas qu’ils soient très agressifs mais avoir ces gros poissons tourner autour de soi, ce n’est pas très apaisant. Qui est la proie ou le chasseur ?
Quant aux garçons, ils ont été ravis de participer aux cours de peinture dispensaient dans la ville. Cela fait trois ans qu’ils ne vont pas á l’école et la présence d’autres enfants est toujours un facteur de joie.

Bref San Andres restera pour nous un grand moment d´amitié, de beauté dans les couleurs entre ciel et mer, et de bon vivre dans un pays oú l´on se sent les bienvenues ! Mais la saison touche á sa fin. La saison cyclonique ne va pas tarder á montrer son nez avec son lot d’ondes tropicales á vous rincer d’éclair. Le sud et Panama nous appellent.

Le lagon de San Andres

Un ange passe !!!

khutzeymateen - 18 nov. 2010
796 messages
terrible ! ça fait vraiment rêver ! Belles photos je vous envie ! ;)

mititou - 02 déc. 2010
1 messages
Merci !:)

batopirat - 02 déc. 2010
114 messages
superbe! quelle chance pour les enfants!!!

mititou - 25 févr. 2011
1 messages
Oui, ils ont un peu de chance il faut l avouer surtout Morgan qui etait sur son ile meme s il ne s appelle pas Henri !!!

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